Vous êtes ici: Accueil » ARTICLES » Le décès de nos proches

Le décès de nos proches

Selon la Loi du Principe, tout ce qui nous touche parle de ce que nous avons à amener à la conscience et que nous n’avons pas encore révélé.[1] Confrontés à la disparition de nos proches,  famille ou amis, nous nous sentons le plus souvent impuissants, désemparés. Mais, aussi difficile à vivre que cela puisse nous sembler, nous avons à comprendre que ces décès qui nous touchent, ont un sens pour nous.

Jean-Philippe Brébion #4Par Jean-Philippe Brébion

La Loi du Principe dans la vie quotidienne (L’art de lire les signes de la vie, au quotidien.)

Révélé par la loi du Principe, ce sens, une fois compris et intégré, nous aide à changer notre attitude intérieure.

 

Le Principe des décès de nos proches :

  • Décès   père /mère.

Il est dans l’ordre des choses que nos parents décèdent avant nous. Cependant, selon notre âge et les circonstances du décès, le poids de l’évènement sera vécu de façon plus ou moins lourde. Si, après le temps nécessaire du deuil, ce poids persiste en nous, cela signifie que cela n’a pas été intégré, ni transformé : l’évènement  reste ancré à l’extérieur, dans l’émotionnel.

Comment lire le Principe de ces décès ?

Etymologiquement, le mot « décès »  signifie départ, arrêt, fin de contrat.

L’énergie/Père représente la reconnaissance, l’identité, l’orientation, l’abstrait, la direction.

L’énergie/Mère représente le constat, le concret, la sécurité, le connu.

Le Principe du décès du père est donc de cesser de chercher une reconnaissance, une validation pour exister.

Le Principe du décès de la mère est de cesser d’être attaché à une sécurité matérielle, à des habitudes, des conventions, au connu.

En résumé,  si le décès de mon père ou de ma mère garde un poids important dans ma vie, cela  m’indique que je suis toujours à la recherche d’une valeur extérieure à moi, en termes de reconnaissance, d’orientation (père)  ou/et que je reste attaché à mes certitudes et ne prends pas  le risque d’une remise en question de mes valeurs fondamentales (mère).

 

  • Décès des grands –parents

Léo, 40 ans, est  directeur d’une petite  entreprise familiale  dans un domaine où la concurrence des pays de l’Est augmente de mois en mois. Pour trouver de nouveaux marchés, il  dépense  énormément d’énergie  mais il constate avec amertume que ses efforts restent le plus souvent inefficaces.

Lors d’une consultation, Léo me raconte avec beaucoup d’émotion que le grand-père qui l’a  élevé  est mort noyé, emporté par une vague, quelques années auparavant.

Quel sens tout cela a-t-il pour lui ?

En Bioanalogie les grands-parents parlent de la partie Réalisation en nous : l’action juste.

Lorsqu’on est  pris dans une vague, on est dans l’impuissance, hors tout contrôle et la noyade est une submersion totale.

Comme on l’a vu précédemment[2], l’eau est  assimilée à l’amour  inconditionnel et sans restriction (elle prend la forme de son contenant, n’offre aucune résistance aux lois de la matière qu’elle rencontre, en adhésion parfaite ;  elle s’adapte sans restriction à la réalité concrète).

Ce qui signifie que, pour Léo, l’action juste (grand-père), est de cesser (décès)  d’agir en voulant tout contrôler (vague) pour se laisser accueillir totalement (submersion) par l’amour (eau).

Cette phrase a profondément résonné en Léo, il en a intégré les propositions ce qui lui a permis de « lâcher prise ». Quelques mois plus tard,   une importante commande venue de l’étranger a permis à son entreprise  de redevenir   florissante.

 

  • Décès d’un  ami

Dans son enfance, Benoit a beaucoup souffert de l’exigence de ses parents qui ne le considéraient qu’en fonction de ses résultats scolaires. Il ne s’est jamais senti reconnu dans sa valeur propre et n’a, de ce fait, que peu d’indulgence et d’estime   pour lui-même.

Il y a deux ans,  son meilleur ami décède  dans un incendie. Il a beaucoup de mal à se remettre   de la disparition de celui qu’il considérait comme son frère.

Quel est le Principe de cet évènement pour Benoît ?

Comme nous l’avons également vu[1], le feu est un élément fort,  le plus intense : il    transforme tout ce qu’il touche en lui-même, sans restriction. C’est donc un élément qui ne fait aucune réserve ; il sollicite la totalité, dans l’intensité.

Le véritable  ami est celui qui nous accueille, sans réserve,   sans restriction.

Cet évènement, aussi douloureux soit-il pour Benoit, lui propose donc, dans son Principe, de vivre intensément (feu) dans un accueil de lui-même  – une bienveillance –  sans réserve (ami).

Le Principe du décès de son ami  prend sens en Benoît, ce qui l’apaise instantanément en allégeant le poids lié à cette disparition.  Il comprend que le meilleur enseignement qu’il puisse en retirer est d’avoir comme seul et unique souci de prendre soin de lui et de s’accueillir sans réserves.

 

Pour conclure, précisons que pour intégrer le sens de ces évènements douloureux  – décès des parents des grands parents, des frères et sœurs, des amis et même des enfants[3] –  il nous faut tout d’abord  prendre le temps d’accueillir et de vivre l’évènement,  tout en nous installant dans la certitude que chaque instant, du plus anodin au plus bouleversant, a du sens et est au service de notre évolution.

En  affectant ces évènements – hors de l’émotionnel -,  en en comprenant le sens  – Principe -,  nous pouvons les intégrer et nous libérer ainsi du poids qu’ils ont conservé en nous.

Ainsi, la Loi du Principe est un outil mis à la disposition de chacun   afin d’apprendre à lire les évènements – de façon analogique – pour en révéler le sens et découvrir ce qui, en soi, est source de créativité, de paix  et de Lumière.

Véritable chemin de conscience au service de nous-mêmes – et de l’humanité tout entière – c’est aussi la plus belle forme d’amour que nous puissions apporter à nos proches, qu’ils soient décédés ou encore auprès de nous.

De tout cœur
Jean-Philippe Brébion
[email protected]
www.bioanalogie.com

Article publié dans le N°16 de  la revue NEOSANTE en Octobre 2012


[1] Autrement dit, si nous sommes touchés, c’est parce que nous ne sommes pas encore  totalement dans notre créativité de vie.
[2] Cf. article « La chronique de La loi du Principe » ; La maison (2) : incendie, inondation, cambriolage » paru dans Néosanté Juin 2012
[3]  Traité dans L’Evidence ou la Loi du Principe, p 75, Editions du Dauphin, 2012

 

A propos de l'auteur

En interprétant les événements de notre vie soit positifs soit négatifs, soit bien soit mal, et en les rendant responsables de notre bonheur ou de notre malheur, nous sommes dans la survie. ...

Nombre d'entrées : 23

© 2016 Copyright - Les Productions Alchymed inc.

Retour en haut de la page