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CROISSANCE PERSONNELLE

En partant toujours de la supposition que ce sont les autres qui doivent changer, rien ni personne ne change. Il en résulte un blocage, une situation où responsabilité et pouvoir sont rejetés.

LE PRINCIPE LOLA
Ainsi fonctionne l’être humain

Et il n’est pas une chose que je connaisse si peu que moi-même, que Siddhartha.
Hermann Hesse, Siddhartha

Le Principe LOLA repose sur une idée particulière de l’homme. C’est cette idée de l’homme, que nous allons décrire. L’expérience quotidienne enseigne que la seule possibilité pour nous de résoudre nos problèmes est de nous en tenir strictement à cette idée de l’homme. Mais la réalité quotidienne montre qu’en général, nous ne respectons pas ces principes et par conséquent nos problèmes, au lieu de diminuer, ont tendance à s’aggraver.

Celui ou celle qui veut évoluer à pas de géant dans sa vie privée ou professionnelle doit simplement adhérer à cette idée de l’homme, c’est-à-dire mettre en pratique dans la vie courante les principes présentés ci-après.

Le plus radical des principes

C’est de moi seul que j’apprendrai, que je serai l’élève, c’est par moi que je saurai le mystère de Siddhartha.
Hermann Hesse, Siddhartha

Dans mes séminaires, je demande toujours ce qui doit changer pour qu’une situation donnée s’améliore. La plupart du temps, la réponse surgit spontanément: «Le changement doit commencer en moi-même. »

C’est une réponse étrange. Étrange, car elle contredit complètement la pratique quotidienne. Lexpérience montre que dans la plupart des cas, c’est plutôt aux autres que nous demandons de changer.

L’employé espère que son patron change. Le patron espère que ses employés changent. Le gouvernement espère que les citoyens changent. Les citoyens espèrent que le gouvernement change. L’entrepreneur espère que les banques abaissent leurs taux d’intérêt. Les épargnants espèrent que les banques augmentent leurs taux d’intérêt. Au milieu de l’année 1993, les Français espéraient que les Allemands abaisseraient leurs taux d’intérêt, et qu’ainsi l’économie de leur pays s’améliorerait. Quand à madame Meyer, elle pense que madame Durand est incapable d’élever ses enfants, et qu’elle devrait changer.

Karl Marx pensait que la société devait être transformée pour qu’enfin l’homme change. Mais la société n’est-elle pas composée d’êtres humains? Même l’ONU estime que certains individus, certains gouvernements et certains peuples doivent changer.

En règle générale, on peut constater que ce sont les vertueux qui demandent aux autres de changer – les autres étant évidemment ceux qui manquent de vertu. En partant toujours de la supposition que ce sont les autres qui doivent changer, rien ni personne ne change. Il en résulte un blocage, une situation où responsabilité et pouvoir sont rejetés.

En toute logique, on peut effectivement s’étonner que chacun admette que le changement commence en soi-même, qu’en fait, dans la pratique, chacun fait exactement le contraire. Le chômage nous en donne un bon exemple. Beaucoup de gens savent ce que les autres devraient faire. Si un chômeur pense que c’est la faute de son ex-patron, du gouvernement ou de la banque nationale, ou …. il réduit énormément ses chances de trouver un nouvel emploi. Pourquoi? Simplement parce qu’il se rend complètement impuissant. Il se rend dépendant des autres. Et s’il compte sur les autres, il peut attendre longtemps.

S’il vous plaît, n’allez pas me dire que c’est de la théorie. Dans les années 70, j’ai moi-même, été au chômage. Heureusement, je n’ai pas fait porter la responsabilité de ma situation à mon patron ou à la récession, mais j’ai cherché en moi-même. J’ai pris l’entière responsabilité de ma situation; en conséquence, j’ai très rapidement retrouvé un emploi. Si j’avais rendu Dieu et le monde responsables de ma situation, je serais resté longtemps chômeur.

L’idée que les autres doivent changer conduit inévitablement à une aggravation du conflit, donc à des problèmes; chacun est à même de le vérifier dans la pratique.

Aussi longtemps que nous voulons améliorer le monde en changeant les autres (en les rendant meilleurs), nous créons de nouveaux conflits. Le communisme de caractère soviétique devrait être suffisamment explicite. Pendant longtemps ses dirigeants ont essayé d’imposer aux autres cette doctrine. Résultats: oppression, conflits et guerre.

Ce qui est valable pour l’humanité ou pour un peuple l’est aussi pour un individu. Si vous pensez que vous pouvez résoudre vos problèmes personnels sans changer vous-même, vous faites erreur. Chose intéressante, certaines personnes préfèrent mourir que de changer. (Souvenez-vous de l’homme aux problèmes cardiaques).

Bien sûr il est plus facile de rendre les autres responsables de sa situation que de mettre en chantier son propre changement. Notre propre changement a des conséquences beaucoup plus importantes que nous ne l’imaginons, pour une raison bien simple: si nous changeons, nous changeons le monde extérieur. (Nous en parlerons plus en détail au chapitre 2). Lorsque vous changez, le monde se transforme. Sentez-vous le pouvoir contenu là-dedans?

C’est sur ce principe radical que sont basées toutes nos réflexions.

Tout changement doit commencer en moi-même.

C’est une sagesse très ancienne. Si tout le monde balayait devant sa porte, le monde serait propre. Mais où l’ONU balaie-t-elle? Où les gens de vertu balaient-ils? Où toutes ces associations éthiques balaient-elles? Où les partis politiques balaient-ils? Devant leurs propres portes?

Cette sagesse est connue en Orient depuis des millénaires:

Si tu veux rétablir l’ordre dans ton pays.
tu dois d’abord rétablir l’ordre dans les provinces.

Si tu veux rétablir l’ordre dans les provinces.
tu dois d’abord rétablir l’ordre dans les villes.

Si tu veux rétablir l’ordre dans les villes.
tu dois d’abord rétablir l’ordre dans les familles.

Si tu veux rétablir l’ordre dans les familles.
tu dois d’abord rétablir l’ordre dans ta famille.

Si tu veux rétablir l’ordre dans ta famille.
tu dois d’abord rétablir l’ordre en toi-même.

C’est aussi simple que cela, et pourtant si difficile.

C’est pourquoi nos hommes politiques ne pourront jamais résoudre nos problèmes. Un homme politique est par définition quelqu’un qui se mêle des affaires des autres. Combien y a-t-il de pays et d’organisations qui s’ingèrent dans les affaires des autres? Mais cela ne doit pas vous inquiéter pour autant. Ce que les autres font, c’est leur problème. La seule chose qui compte c’est vous. Par une attitude imprégnée de puissance, vous devriez être capable de résoudre vos problèmes et d’atteindre vos objectifs. Ce que font les autres, leur façon de se comporter, c’est leur affaire.

Le livre
Le principe LOL(2)A réunit les lois universelles de la vie auxquelles chaque homme sans exception est soumis. Les lettres LOLA sont les abréviations allemandes de ces lois.

LO est pour Loslassen ou lâcher prise en français.

L est pour Liebe ou amour. L(2) signifie donc amour au carré et démontre qu’un accroissement d’amour agit non pas linéairement mais au carré suivant le principe même de la loi d’Ohm.
A est pour Aktion / Reaktion ou action / réaction.

LOLA est un principe applicable immédiatement par chacun dans sa propre vie. Il est l’application la plus radicale du principe économiste. En d’autres mots, le principe LOLA démontre comment vous pouvez atteindre chaque but en un minimum de temps et d’efforts. Mais le résultat ultime de l’application de ce principe remarquable est l’état de l’amour inconditionnel et de la supra-conduite dans la vie de tous les jours.

Ce livre parle de la vie. En fait, il est un mode d’emploi simple, complet et efficace pour la vie. Cela pourrait se révéler très utile pour votre itinéraire terrestre. Et il se pourrait même que le principe LOLA vous montre le chemin vers la solution de tous vos problèmes. Mais vous ne le saurez qu’en appliquant ce principe dans votre vie. À ce moment-là seulement, vous serez en mesure de saisir toute la perfection du monde, ici et maintenant.
ISBN 2-89436-067-3

L’auteur
Depuis plus de 30 ans, René Egli s’intéresse aux modes de fonctionnement de la vie. Il a travaillé de nombreuses années dans le secteur informatique en tant qu’économiste avant de réunir ses connaissances dans le séminaire « Le principe LOLA ». À partir de ce séminaire, il rédigea le présent ouvrage qu’il publia d’abord en allemand. Le livre est actuellement traduit en 6 langues et remporte un grand succès, dépassant les 400,000 exemplaires vendus jusqu’ici. René Egli est le fondateur et l’administrateur de l’Institut für Erfolgsimpulse à Oetwil a.dl. en Suisse.

Éditeur
Le Dauphin Blanc

A propos de l'auteur

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