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La septième porte du bonheur

Je me suis appliqué à simplifier mes façons de faire, tous ces rituels auxquels je m’étais habitué et dont je n’avais jamais réussi à me débarrasser complètement, mes lectures, mes croyances, tout ! Depuis lors, je m’efforce de faire les choses en moins de temps, avec moins d’efforts et avec plus de plaisir. J’ai découvert là l’un des secrets les plus précieux pour apprécier le simple fait d’être en vie.

Tous deviez bien vous douter, n’est-ce pas, que la simplicité allait se retrouver quelque part dans le processus permettant d’atteindre le bonheur. Tout est compliqué de nos jours, et dans tous les domaines, même et surtout dans celui de la spiritualité. Bien des gens affirment haut et fort la simplicité de la voie spirituelle et s’en font même un point d’honneur, tout en continuant à rechercher mille et un trucs, tous plus laborieux les uns que les autres, pour arriver à contacter Dieu. Si, comme ils le prétendent, ils possèdent la divinité en eux, pourquoi auraient-ils besoin de rituels, de prières et de méditations pour entrer en contact avec lui ? Tout cela est contradictoire, à mon avis.
Si, par exemple, nous voulons regarder notre gros orteil droit, nous n’allons pas lever la tête pour chercher dans le ciel. Nous allons plutôt poser notre regard sur notre pied droit. Et si nous avons mal à l’estomac, nous mettrons instinctivement notre main à l’endroit où se situe cet organe, et dans bien des cas, le soulagement se fera sentir instantanément. Ainsi, si nous voulons entrer en contact avec Dieu, nous avons juste à concentrer notre attention sur notre âme, qui est située au centre de notre poitrine. On n’a qu’à commencer simplement à lui parler, sans préambules et sans formules sacrées. Entrer en contact avec Dieu, ce n’est pas plus compliqué que cela. L’auriez-vous cru ? Pas besoin d’églises, de temples, de prêtres ou de maîtres. Pas besoin de qui que ce soit d’autre que SOI.
Mais nous, les humains, avons la fâcheuse manie de tout compliquer, pour finalement rebrousser chemin et retrouver la simplicité. Nous passons tous par là à un moment ou l’autre de notre vie. Et je ne fais pas exception à la règle, croyez-moi. J’ai travaillé durant des années à tenter de développer mes facultés PSI. Je passais des heures devant la glace à regarder mon troisième oeil (vous savez, ce point situé entre les deux yeux). Je restais là sans cligner des yeux – faut le faire dans le but de voir passer devant moi le reflet de certains visages de mes vies passées. Cela a fonctionné à quelques reprises, mais pas de façon systématique. Ce que je souhaitais à ce moment-là, c’était développer ma vision psychique et devenir clairvoyant à tout prix, au risque de m’assécher les yeux.
Jusqu’au jour où mon Esprit m’a lancé cette tirade au beau milieu d’une de mes séances : “ André, ne crois-tu pas qu’il est plus important de voir clair que d’être clairvoyant ? ” J’ai éclaté de rire, car je devais admettre que j’avais toujours vu clair chez les gens que je rencontrais. Je n’avais qu’à croiser leur regard pour me glisser dans leur âme et apprendre certaines choses sur leur vie. Je leur disais alors quelques paroles qu’ils avaient besoin d’entendre.
Mais il semble que ce n’était pas assez pour monsieur Harvey ! Il voulait beaucoup plus que ça : il voulait voir l’aura des gens ; il voulait voir défiler derrière ses yeux clos des scènes précises de leurs vies antérieures ; il voulait passer pour un vrai clairvoyant ! “ Chimères que tout ça ! m’écriai-je intérieurement, comme si je venais de m’éveiller à la vérité et à la simplicité. Si je me contentais d’être tout simplement moi. ” Ce que je fis illico. Je mis alors au rancart toutes les techniques que j’avais apprises et ce, dans l’unique but de devenir une autre personne que moi.
Au cours de cette même période, mon Esprit m’a également fait comprendre que tout ce qui s’éloignait de la simplicité s’éloignait également de Dieu et de Sa Vérité. Quel merveilleux coup de balai cette phrase m’a permis de donner dans mon passé ! Je cessai progressivement de lire tous ces livres dont même mon mental avait de la difficulté à saisir le sens. Je me suis appliqué à simplifier mes façons de faire, tous ces rituels auxquels je m’étais habitué et dont je n’avais jamais réussi à me débarrasser complètement, mes lectures, mes croyances, tout ! Depuis lors, je m’efforce de faire les choses en moins de temps, avec moins d’efforts et avec plus de plaisir. J’ai découvert là l’un des secrets les plus précieux pour apprécier le simple fait d’être en vie.
Parce que son existence est dénuée d’artifices, le maître de sa vie passe le plus souvent inaperçu. Il n’attire jamais l’attention de personne et, d’une certaine façon, c’est dommage. Plusieurs chercheurs de vérité, qui recherchent plutôt le fantastique, passent à côté de très grands maîtres, juste parce que ceux-ci n’ont rien de spectaculaire ou de compliqué à leur montrer. Mettez sur la place publique un homme heureux et, à côté de lui, un gouru qui exécute ce qu’on pourrait appeler des miracles. Qui pensez-vous attirera le plus l’attention et sera le plus populaire auprès du public ? Le magicien, bien sûr. Les disciples en quête de miracles se régaleront des prodiges qu’ils verront. Mais seulement quelques rares apprentis maîtres de leur vie préféreront la compagnie de l’homme heureux à celui qui n’a rien d’autre à offrir que sa simplicité et sa bonhomie. Le bonheur passe inaperçu, c’est la triste réalité.
Dieu n’a qu’un seul langage, et c’est celui de la simplicité. N’oubliez jamais que tous les livres dits sacrés du monde entier ont dû passer par le cerveau et la main de l’homme. Jusqu’où peuvent-ils être le reflet fidèle de la parole de Dieu ? Le disciple a besoin d’un livre pour le guider. Pas le maître qui, lui, écrit le sien au fil des jours. Si les vrais chercheurs de vérité et de paix se donnaient la peine d’expérimenter ce que la vie leur présente, les leçons ainsi retenues vaudraient, à elles seules, tout le savoir des livres sacrés et tous les enseignements de ce bas monde. Je le crois sincèrement, mais je ne détiens pas la vérité, et je m’en excuse… en toute simplicité.

Le livre

La maîtrise de sa vie est-elle si difficile à atteindre qu’il faille, pour cela, peiner durant des années et demeurer à la solde de maîtres dont les enseignements sont tous différents? Sûrement pas, nous répond André Harvey, qui est lui-même passé par les incontournables mondes de l’émotion et du mental avant de toucher à celui de l’Esprit. Un monde où personne n’est le disciple de quiconque, un monde où il est son propre maître.

L’auteur

André Harvey

Éditeur

Éditions de Mortagne

A propos de l'auteur

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