Dire Oui à la vie ouvre la porte à l’abondance
VIVRE DANS L’ABONDANCE est jugé injuste face aux plus démunis. Comment peut-on savourer un bon repas quand des gens meurent de faim, jouir d’habiter un bel endroit quand il y a des sans abris, avoir une vie prospère alors que certains bouclent difficilement leurs fins de mois ou être joyeux quand beaucoup souffrent?
Il n’aide personne de s’affliger d’une quelconque façon. Partager ce que l’on a et rayonner sa joie de vivre procurent au contraire un effet bénéfique et contagieux.
La planète comporte suffisamment de richesses pour pourvoir aux besoins de tous. Toutefois notre peur de manquer donne lieu à la surconsommation et au gaspillage et nous pousse à nous enrichir au détriment des autres. Alors le déséquilibre s’installe mais il a tout son sens. Mû par la peur du manque, chacun crée sa réalité pour les besoins de son évolution.
«Mais qu’est-ce que la chance?
Sinon une situation, une opportunité
De vivre une expérience
Et sur le chemin d’avancer
[…]
Mais qu’est-ce que la malchance?
Sinon une situation, une opportunité
De vivre une expérience
Et sur le chemin d’avancer
[…]
Ni la chance, ni la malchance
N’existent en soi
Elles se manifestent dans l’inconscience
Mais si tu sais Voir au delà
Elles s’offriront comme Expérience
Dont tu en découvriras un jour le Sens/«
(Pauline Franche, José Manuel Mateus, La Voix du Cœur, p. 58)
Du point de vue de la personnalité (de l’ego), la pauvreté, la misère et la souffrance sont à éviter. Mais pour l’âme, ces expériences comportent des apprentissages importants pour son évolution. Ainsi, les jugements chanceux-malchanceux et juste-injuste n’ont plus leur place. Avec cette nouvelle perception, cette nouvelle vision, nous devenons serein et éprouvons de la Compassion pour tous les êtres en devenir.
VOIR L’ABONDANCE partout est une question d’attitude. On voit plus aisément le verre à moitié vide qu’à moitié plein. On va remarquer ce qui nous manque, la personne qui n’est pas là, au lieu d’apprécier tout ce qui déjà est. À ne voir que le manque on le manifeste encore plus. À voir l’abondance en tout, on l’augmente encore plus!
Je considère avoir eu, dans le passé, plus que l’essentiel. Même mal prise, se trouvait sur ma route quelqu’un pour m’offrir le gîte ou le couvert, réparer mon véhicule en panne durant la nuit, payer ma commande d’épicerie et bien plus.
Si on y regarde bien, nos vies sont truffées de ce genre d’expérience. Nous vivons déjà l’abondance mais en sommes inconscients.
Au moment d’écrire ces lignes c’est la saison des récoltes. Mon jardin, en friche au printemps, foisonne maintenant de légumes et de fleurs.
Chaque graine de courge semé a donné un plant qui a produit une dizaine de courges qui contiennent chacune une cinquantaine de graines! L’an prochain, j’aurai 500 graines à semer! Que d’abondance!
Remercions pour tout ce que nous avons, l’air que nous respirons, les rencontres que nous faisons, les expériences que nous vivons. REMERCIONS POUR L’ÊTRE QUE NOUS SOMMES. C’EST AU CŒUR DE SOI QUE RÉSIDE L’ABONDANCE.
ÊTRE ABONDANCE tant sur le plan matériel, affectif que spirituel, amène à ressentir que:
– Où que j’aille, je saurai trouver ce qu’il me faut,
– Quoi qu’il arrive, je ne suis pas seul(e),
– Quoi que je fasse, j’ai en moi un potentiel et des ressources illimités.
Mais il est une condition essentielle à l’Abondance. Il nous faut avant tout accepter de recevoir ce que la Vie nous offre, sans jugements, et oser en jouir pleinement. Le principal obstacle est notre incapacité à recevoir. Que de fois nous disons: «Ah! c’est trop, c’est trop bon, c’est trop beau pour être vrai». Ces croyances, fortement ancrées, ralentissent la circulation de l’abondance dans nos vies.
DIRE OUI À LA VIE, l’accueillir dans tout notre être, nous fera vibrer l’Abondance .
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