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Un temps pour semer…. Un temps pour récolter.

Sème la peur…récolte le manque. Sème le doute… récolte l’échec. Sème la culpabilité… récolte la punition. Sème la méfiance… récolte l’agression. Je suis le semeur. Pour changer ma récolte, je n’ai pas besoin de changer le monde.

Je n’ai pas besoin de changer les autres, je n’ai même pas à me changer. Je n’ai qu’à changer la façon de me voir. Voilà l’essentiel du travail à faire dans cette vie. Je vis en apparence, dans un monde de dualité. Or, cette dualité m’amène à donner un sens profond à tout ce qui est dans cet univers. Elle sert donc à quelque chose cette apparente dualité. Tout comme la souffrance; elle existe tant et aussi longtemps qu’elle est inutile. Aussitôt qu’on découvre à quoi elle sert, elle disparaît.

L’être humain a souvent besoin de passer à travers cette confusion pour augmenter sa compréhension. Comme l’histoire le confirme, la race humaine est à son meilleur quand tout est au pire. C’est en guerre qu’il recherche la paix, c’est en période de famine qu’il partage sa nourriture, c’est en période de maladie voir d’épidémie qu’il pense à conserver sa santé, c’est lors de tremblement de terre qu’il peut concevoir qu’il est redevable à cette merveilleuse planète vivante qui le nourrit et le protège. C’est lors de cataclysme qu’il organise des corvées de reconstruction. C’est en crise économique grave qu’il conçoit que le partage des argents est la seule avenue harmonieuse pour tous. C’est quand il se retrouve tout à fait seul qu’il réalise la richesse d’une présence humaine ou animale. C’est au seuil de la mort qu’il pense à la vie.

Il y a dans la nature une leçon d’impeccabilité que l’on devrait tirer.
La nature a cette attitude de : « Qu’est-ce que je peux faire pour… ici et maintenant…dans la joie? » L’arbre a cette attitude face à la terre, sans quoi la terre ne serait que désert. Tant qu’à la rivière, il ne lui vient même pas à l’idée de remettre en question la direction de son cours. Non, elle est impeccable. Dans l’impeccabilité, il n’y a pas de place pour le doute et l’hésitation. Il n’y a que joie. La joie est le ciment de la création.

Revenons un peu en arrière et allons voir pourquoi il est si difficile de changer sa façon de voir.
Au fil des années, mes recherches m’ont amené à prendre conscience de quatre grandes programmations qui nous rendent la vie difficile. Au départ, je ne suis pas conscient de ces programmations. D’une vie à l’autre, je ne vis peut-être jamais assez vieux pour acquérir cette sagesse et ce discernement et, en conséquence, je dois me remettre à l’œuvre pour terminer cette compréhension.

Prendre conscience de ces programmations m’apparaît l’étape essentielle pour en arriver à changer ma façon de voir. Cependant, l’être humain doit comprendre avant de devenir conscient et, la compréhension humaine passe par la connaissance, le savoir.

Comprendre le fonctionnement de la pensée créatrice.
Voyez-vous, notre pensée que l’on dit créatrice ne crée en fait que du vide dans sa trajectoire. Cependant, le vide n’est pas toléré dans l’univers. L’univers le remplit donc impeccablement de ce que nous lui avons exprimé en pensée.

Si j’ai peur, j’attire ce dont j’ai peur.
Si je doute, j’attire l’échec.
Si je me sens coupable, j’attire la punition.
Si je me méfie, j’attire l’agression.
Voilà le fonctionnement de la pensée créatrice.

Si j’accepte le pouvoir que me confère la pensée, je devrai prendre conscience que je suis le semeur. Je crée donc quotidiennement mon destin par mon libre arbitre. Mon libre arbitre représente l’expression de ma pensée.
Si je roule à vive allure en auto, mon libre arbitre est le choix que j’ai de conduire à cette vitesse. Mon destin, lui, c’est la courbe qui est là et que je ne pourrai peut-être pas prendre à cette vitesse. Je peux ainsi me retrouver dans le décor. J’ai donc fait mon destin.

Or, si ma pensée est déformée par des programmations fausses et inconscientes, pour corriger ma pensée, je devrai amener ces programmations à un niveau conscient. Je deviendrai conscient de ces programmations seulement lorsque j’apprendrai leurs origines.
Deux de ces programmations fausses proviennent de notre condition humaine. Les deux autres viennent du conditionnement de la race humaine. Quand j’ai la connaissance, je peux arriver à comprendre. Je pourrai, en m’accordant le temps nécessaire, saisir l’importance que ces programmations auront joué dans ma vie. En changeant ma façon de voir, je pourrai reprendre en main mon pouvoir de vivre l’abondance, le succès, la fierté et la confiance. Je suis le semeur.

Le but est de changer ma pensée ou ma façon de voir… si je désire obtenir une meilleure récolte.
Rappelons-nous l’enseignement de la nature :
Qu’est-ce que je peux faire pour… ici et maintenant, dans la joie?
Pour être meilleur, l’être humain peut toujours se poser la question suivante :
Qu’est-ce que je peux faire de plus pour …ici et maintenant, dans la joie?

Pour en apprendre davantage sur l’origine des pensées qui me gouvernent, je dois accepter de mettre du temps pour comprendre.
Un atelier de trois jours se donne actuellement au Québec. Informez-vous, en visitant cette page, des dates et du lieu. Cet atelier s’intitule : Ma vie… une rivière!

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