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Qu’est-ce que la PSYCHOKINERGIE ®

Cette métascience s’adresse à tous ceux et celles qui ont le désir sincère de mettre en oeuvre leurs ressources personnelles et souhaitent une vie plus épanouie et plus enrichissante.

Elle met en relief les correspondances entre les chakras et les attitudes de vie, correspondances extrêmement significatives et fructueuses pour le développement personnel et spirituel de chacun. Dans les traditions orientales telles qu’elles sont simplifiées en Occident, les chakras sont trop souvent considérés comme de simples « centres d’énergie », des organes du corps subtil, souvent agrémentés à diverses sauces au bon vouloir des auteurs qui les citent. Or les chakras sont bien plus que cela : ce sont de véritables « portes de la vie » par lesquelles les grandes « forces » de l’univers, qui régissent les êtres comme les situations, tentent de se manifester au travers de nous. Ces centres que j’appellerai « centres kinergétiques »
( kinergie = mouvement de l’énergie) nous relient aux principes fondamentaux, aux archétypes qui animent notre psyché et déterminent nos comportements autant que nos relations avec les autres.

Les représentations archétypales

C’est à C.G. Jung, que nous devons cette notion d’archétypes, certes complexe, mais que l’on peut définir comme des « formes » structurelles, des Gestalt chargées d’énergie qui préexistent dans la psyché humaine et sur lesquelles se modèle notre vision du monde et par conséquent nos réactions au monde extérieur. L’archétype du Guerrier par exemple recèle en lui les énergies de courage et de détermination nécessaires pour l’achèvement d’un but. L’archétype de la Mère, des possibilités d’amour et de dévouement sans lesquelles nous ne pouvons prendre soin ni des autres ni de nous. Un archétype est d’autant plus vivant en nous que nous apprenons à mobiliser les qualités qu’il incarne et que nous dépassons les obstacles et résistances que nous rencontrons pour les exprimer. Les archétypes peuplent notre imaginaire, ils nous parlent dans les rêves comme dans les mythes. Ils sont présents potentiellement en nous et nous les intégrons par notre expérience de vie, un peu comme un puzzle se construit à partir d’un dessin qui le représente achevé.

Les archétypes se retrouvent, sous des formes variées, dans toutes les cultures, chaque époque et chaque tradition en privilégiant certains aspects. Les divinités hindoues ou bouddhistes, les dieux grecs de l’Olympe, les Neter de la civilisation pharaonique, les Esprits des tribus africaines ou amérindiennes, sont autant d’exemples du besoin qu’a l’humanité de se représenter les forces qui l’animent et d’en déchiffrer les interactions. Privé de panthéon et de héros mythiques, notre monde moderne investit les qualités archétypales dans ses stars, ses sportifs ou ses décideurs, modèles de réalisation de soi bien incomplets et conditionnés par des valeurs sociales toutes relatives. Les archétypes forment la trame de la psyché collective de l’humanité dans sa quête de la compréhension de la condition humaine, de ses polarités et de ses conflits intérieurs, de ses projets et de ses motivations. Aussi la vision archétypale de l’être humain et du monde, proposée par Jung, nous permet-elle d’inscrire nos problématiques personnelles, nos doutes comme nos certitudes, dans une optique plus vaste, celle d’une participation vécue à l’évolution de l’humanité. Nous sommes chacun la petite goutte d’eau qui, dans le courant de la rivière, cherche son chemin vers la mer. À chaque instant de notre quotidien, nous cherchons, par nos comportements, à incarner des qualités archétypales, nous jouons les rôles inscrits en nous depuis la nuit des temps pour conduire l’homme vers son accomplissement. Et, sur la scène de la vie, nous pouvons être de plus ou de moins bons acteurs, déformant le script en nous enlisant dans des méandres de nos difficultés personnelles. Que sommes-nous en train de jouer ? Qu’est-ce qui se joue dans notre relation avec l’un ou l’autre ? Qu’est-ce qui se joue en nous ?

Le cheminement

Cette approche vous propose de décoder les croyances limitatives sur nous-mêmes et sur les autres, croyances que nous avons développées dans l’enfance, les influences du système éducatif que nous avons reçues, les valeurs sociales que nous avons faites nôtres. En dégageant clairement les qualités intérieures inhérentes à chaque archétype, cette métascience éclaire le chemin qui nous permet de mobiliser le meilleur de nous-mêmes. Le fait de voir l’archétype agissant en chacun de nous, dissout les conflits interpersonnels et désamorce les émotions perturbatrices. nous arrêtons ainsi de tout prendre pour soi, de croire que l’autre réagit en fonction de soi, et non en fonction de lui. Quel pouvoir, presque hypnotique, a en nous ce terme de «moi» ! Comme s’il n’y avait que lui au monde. Comme s’il avait constamment besoin de prouver son existence, au prix souvent de souffrances répétitives. Manque d’amour, de reconnaissance, de place, de confiance, tel est notre lot commun derrière les aléas de nos histoires personnelles. L’ego qui crie « j’ai faim, j’ai faim » sans tendre la main vers le pain. Partage d’un manque qui pourrait nous inviter à la solidarité et à la compréhension réciproque plutôt que de nous amener à nous refermer sur nous-mêmes.

Une découverte de soi

Les archétypes nous invitent aussi à une « exigence de conscience » sans laquelle aucun épanouissement personnel n’est envisageable. Cette métascience vous propose donc de passer au crible les fondements de nos comportements et de prendre la responsabilité de nos choix de vie. Même si certaines circonstances sont limitatives et si toute remise en question demande du temps pour se traduire concrètement, aucun changement n’est possible sans la reconnaissance préalable de notre « pouvoir personnel ». Nous sommes donc invités à porter un regard lucide sur nous-mêmes, à reconnaître nos « zones erronées » pour pouvoir tirer parti de nos expériences passées et apprendre de la vie. Et c’est souvent au travers des réactions des autres, qui s’offrent à nous comme le miroir de nos projections, ou au travers des résultats concrets de nos actions et de nos paroles que nous pouvons valider la justesse de nos positionnements et éradiquer les justifications et les illusions qui souvent nous servent d’excuses ou d’alibis.

Si je devais choisir un modèle sur lequel insister, c’est bien celui de l’archétype de la Victime. Tant que nous nous croyons incompétents et que nous nous apitoyons sur nous-mêmes, nous ne pouvons briser le cercle de la souffrance psychologique et dépasser nos conduites d’échec. Examiner ce que nous croyons être pour découvrir et devenir ce que nous sommes, tel est le but que je vous propose dans cette voie d’évolution personnelle. Débusquer croyances et conditionnements est une oeuvre de longue haleine qui s’apparente fort à celle du jardinier qui arrache les mauvaises herbes et accorde tout le soin qu’elles méritent aux plantes qui portent leurs fruits. Mais dès qu’il commence à s’occuper de son jardin, celui-ci le récompense avec les premières récoltes. Il y a des moments de découragement, des retours en arrière et il faut souvent retourner à l’ouvrage. Il faut apprendre à connaître la terre que l’on cultive, ce qui peut y pousser et ce qui n’est pas pour elle, il faut respecter les cycles de la nature, savoir quoi faire et quand, être à la fois déterminé et patient. En même temps, celui qui jardine y trouve à la fois du plaisir et un apaisement intérieur. Marcher sur le chemin devient aussi important qu’atteindre le but. Certaines mauvaises herbes ont une fonction utile dans l’écologie de la nature, d’autres qui semblent sans intérêt montrent, quand c’est la saison, des fleurs magnifiques.

Aucune partie de nous-mêmes n’est à rejeter : ce qui nous dérange ou que nous refusons en nous contient l’énergie dont nous avons besoin pour le transmuer en qualité positive. Certains des pires débauchés ont fait les plus grands saints. L«oeuvre sur soi « est une alchimie intérieure. Ce que nous appelons un défaut n’est qu’un programme infecté par le virus de nos croyances : effacer ce programme, c’est nous amputer d’une partie de nos capacités. L’ombre d’un archétype, sa « dysfonctionnalité «, comme toutes les ombres, nous indique la direction de la Lumière. Ainsi partons-nous des modèles que nous ont offerts nos parents, notre famille, nos maîtres, avec leurs aspects positifs et négatifs, pour, petit à petit, en garder ce qui est bon pour nous, puis les « compléter « de ce qu’il leur a manqué, de ce qu’ils n’ont pu ou su trouver. Nous ne sommes pas tenus de réagir comme nos parents, ni de répéter des scénarios de famille générateurs de souffrance. Chacun d’entre nous doit trouver les pièces de son propre puzzle, la pièce qu’il a à jouer.

Croissance spirituelle

Ce cheminement spirituel permet d’associer à chacun des centres kinergétiques , un modèle archétypal et son ombre, son aspect dysfonctionnel qui incarne d’une façon détournée et incomplète les qualités originelles et constructives de l’archétype. Chaque archétype prend domicile dans le corps qui devient ainsi concrètement le temple de l’univers, tel que le nommaient les traditions anciennes, ou la Maison des dieux comme se le figuraient les Égyptiens de l’époque pharaonique. Chacune des forces primordiales de l’univers (champs de conscience) et de la psyché humaine s’exprime à un niveau particulier du corps – les centres kinergétiques – et est en relation avec les vertèbres, les organes et les glandes contenues à ce niveau. Ainsi verra-t-on l’archétype du Guerrier, en relation avec le centre kinergétique du plexus solaire, influencer par exemple le fonctionnement des organes digestifs. On retrouve là des éléments de la médecine traditionnelle chinoise qui attribue aux organes internes des qualités psychologiques et une influence sur les comportements qui servent, en plus des constatations physiologiques, au diagnostic des maladies.

Ces correspondances entre les centres kinergétiques et les archétypes donnent une grille précieuse et fort utile pour aborder les problèmes psychosomatiques. Chaque trouble organique, chaque douleur peut être mise en relation avec le fonctionnement d’un centre kinergétique (par l’intermédiaire de la glande hormonale associée à celui-ci ou en référence au réseau nerveux issu d’un niveau de la moelle épinière). La douleur ou le trouble est l’indice de la tentative que fait la personne ou de la crise qu’elle traverse pour mettre en place dans sa vie les qualités de cet archétype. J’y ajouterai la possibilité de mobiliser énergétiquement, par des méditations sur les couleurs associées aux centres kinergétiques, ces qualités archétypales. Ces médiations ainsi que l’intégration mémorielle réalisée au cours de visualisations dirigées, permettent la dissolution des tensions corporelles en lien avec les problématiques archétypales, tensions-résistances qui souvent empêchent la personne, malgré toute sa bonne volonté, de mettre en place de nouvelles manières d’être.

Les liens

Dans les religions dites primitives, l’adepte choisissait le temple où il allait prier en fonction de la difficulté de vie qu’il rencontrait ; l’Indien qui partait à la chasse invoquait tel esprit en relation avec l’animal pourchassé. Les divinités se sont amalgamées dans le concept d’un Dieu unique même si on pourrait encore en voir une persistance dans les prières à un saint déterminé censé exaucer plus particulièrement un vœu précis. Les représentations archétypales n’ont plus de temples ; elles ont trouvé refuge dans notre corps. Nous sommes « déconnectés « des « dieux « et n’avons plus le réflexe ni la connaissance pour aller consulter le dieu Mars lorsque nous sommes en colère ou de nous en remettre à Maât, la divinité pharaonique du jugement, quand nous sommes victimes d’une injustice. Privés de représentations symboliques, nous vivons d’autant plus difficilement nos problématiques personnelles, nos liens sociaux, la relation avec notre corps. Chaque somatisation est un appel à rétablir un lien avec un archétype, à écouter ce qu’il a à nous dire, à prendre le risque de laisser vivre en nous ses qualités. Plus nous donnons du sens, de la signification (étymologiquement, le passage par le feu) à ce que nous vivons et ressentons, c’est-à-dire plus nous nous dotons d’une symbolique personnelle, plus nous réduisons le risque de somatisation. L’association centres kinergétiques / archétypes, nous amène plus profondément, au-delà des objectifs concrets de changement proposés dans cette démarche, à nous interroger sur la relation entre le corps subtil, siège des centres kinergétiques , et l’imaginaire, le subconscient qui génère les archétypes. Tout se passe comme le corps subtil était aussi un corps psychique, le « lieu de l’inconscient «. Le centre kinergétique , avec les manifestations hormonales (du grec hormaô, j’éveille) qui l’accompagnent, serait donc la manifestation énergétique et corporelle de l’archétype. Sa représentation imaginaire et les attitudes de vie qu’elle entraîne en seraient l’expression psychique. Il y aurait donc en nous, à la fois dans notre corps au travers des centres kinergétiques et dans notre psyché, une dynamique intérieure, un « mouvement d’âme « qui nous porte à la réalisation de nos potentialités, à l’accomplissement de notre légende personnelle. Voici donc la PSYCHOKINERGIE ®, une métascience qui nous invite à voir avec confiance notre avenir et celui de l’humanité.

Pour en savoir plus sur l’auteur, nous vous invitons à consulter son site Internet en cliquant sur le lien un peu plus bas

www.hauray.com

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