L’écriture, reflet de la personnalité
Qu’il s’agisse de l’enfant tout heureux devant l’empreinte laissée par sa main ou de l’adolescent fébrile qui se cherche une signature, nul ne peut demeurer insensible au dessin laissé par la main.
L’écriture en fascine plus d’un ! Que se cache-t-il derrière ces traits laissés sur le papier :courbes ou anguleux, nets ou pâteux, gros ou petits, serrés ou étalés, inclinés ou renversés, microscopique ou gigantesque … ces différences ont bien un sens !
La graphologie est une science et un art qui permet d’interpréter les composantes intellectuelles, morales et physiques d‚une personne en fonction des mouvements particuliers des muscles qui commandent sa main (son pied ou sa bouche dans certains cas) lorsqu’il écrit. Elle nous donne accès à une foule de renseignements concernant le scripteur, car autant les gestes que les paroles révèlent notre personnalité. Qui pourrait nier, en effet, que le sourire du nerveux diffère de celui d’un agressif ou d’un déprimé ? Que le geste tranchant du coléreux est à l’opposé des mouvements las du déprimé ?
Bien que la curiosité soit souvent à l‚origine de cette fascination, l‚apprentissage de la graphologie vous démontrera qu’on a vite fait de dépasser ce premier niveau afin d’accéder à l‚essence du travail du graphologue, « la connaissance de l’être humain ».
La graphologie est un outil puissant qui, mis entre les mains de personnes inexpérimentées, peut devenir une arme dommageable. Pour tracer un portrait fidèle du scripteur, il est essentiel de tenir compte de l’ensemble des données fondamentales du graphisme : pression, forme, dimension, direction, ordonnance, inclinaison, vitesse et continuité.
Les cas où la graphologie peut être d’une grande utilité sont extrêmement nombreux. Elle a envahi tous les domaines les plus sérieux. Domaines de la médecine, de la prévention sociale, de l’industrie, de l’embauche. Domaines scolaire, policier, éducatif, d’orientation professionnelle. Domaines de dépistage de la maladie, des conseils à donner, etc. Combien d’unions malheureuses n’a-t-elle pas évitées ?
Toutefois, il importe de se rappeler qu’un être humain est essentiellement mouvant : il change, il est influencé, il subit le contrecoup de ses échecs, des événements, minimes ou importants, qui jalonnent sa vie. Il est plus ou moins marqué selon sa nature et son tempérament. Peu à peu, il se modifie. Ce peut être en bien ou en mal. Ce peut être de façon prévisible, quoique jamais certaine ; parce qu’il est possible que se produise en lui un de ces brusques revirements dont personne au monde, pas même le principal intéressé, ne connaît le secret et le mécanisme.
Mais ce que l’on peut définir, ce sont les limites dans lesquelles un être a la chance d’évoluer dans l’avenir. Et où le rôle de la graphologie peut devenir particulièrement constructif, c’est en insistant sur les compétences et les qualités à développer ; sur les vulnérabilités qu’un être doit vaincre dans la mesure de ses capacités et de sa volonté.
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Graziella Pettinati
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