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Qu’est-ce que le Sentier du Graal ?

Le Sentier du Graal est un enseignement ésotérique qui remonte jusqu’au Christ, puisque c’est Lui qui créa cette voie spirituelle dont il confia les rênes à Joseph d’Arimathie.

Partie I :

Qu’est-ce qu’un courant ou une voie spirituelle ?
C’est un enseignement sur la vraie nature de l’être humain et sur les mondes suprasensibles, visant la réintégration ou la plénitude pour chaque individu. Cela signifie qu’un courant spirituel doit permettre à chaque aspirant qui le met en pratique de se réunir avec son Âme céleste (ou Moi supérieur) et d’exprimer son plein potentiel créateur et spirituel.
Comme son nom l’indique, une voie spirituelle s’adresse à l’esprit en l’Homme. Un courant spirituel n’a pas pour but d’améliorer le confort ou le bien-être physique de l’individu. De même, une voie spirituelle n’a pas pour but de susciter de belles émotions ou de faciliter la réalisation de ses désirs. La course au bonheur matériel et affectif est un leurre, une illusion, dont un sentier spirituel ne s’occupe pas. En revanche, il apporte du sens à la vie, et bien plus…
Un sentier spirituel est transmis par des enseignants ayant accompli un certain niveau de conscience (compétence et niveau de conscience étant synonyme dans ce contexte) leur permettant de savoir comment utiliser des connaissances très élevées. En effet, il est impossible de s’improviser ” guide spirituel “. Ce n’est que lorsqu’un certain niveau de conscience, appelé l’Illumination dans le Sentier du Graal, est atteint que le disciple pénètre dans le Temple des Connaissances supérieures où il apprend comment il peut transmettre les connaissances ésotériques qu’il a assimilées au cours de son cheminement. Ainsi, il apprend de quelle manière et dans quelles conditions les connaissances doivent être transmises. Par exemple, un tel enseignant sait ainsi ce qu’il peut enseigner à qui, où et à quel moment. En effet, il faut être capable de déterminer quelle connaissance est souhaitable pour tel aspirant et à quel moment et dans quel lieu lui offrir.
Lorsqu’un tel enseignant s’incarne sur la Terre, une fois devenu adulte, il doit retrouver la clé de l’enseignement qui doit lui être confié. Parfois, il rencontrera son prédécesseur qui le préparera. Il y aura alors transmission directe de la clé de l’enseignement (cas d’Omraam Mikhaël Aïvanhov, disciple de Peter Deunov). D’autres fois, il se formera seul et devra se relier à des ” traces ” laissées par des enseignants précédents (cas de Rudolf Steiner). Il s’agit alors d’une transmission indirecte de la clé. Celle-ci consiste en une capacité particulière qui est donnée à l’enseignant, ” signe ” qu’il est autorisé par le monde spirituel à transmettre telle voie (il ne nous est pas possible d’en révéler davantage dans le cadre de cet article.)
Ensuite, l’enseignant travaille en relation constante avec des entités du monde spirituel qui se chargent de l’aider dans sa tâche et de lui inspirer tout ce dont il a besoin en tant que connaissances.
Un tel ” guide ” connaît très bien le fonctionnement de l’être humain de son époque et, donc, comment il peut l’enseigner.
De nos jours, en Occident, l’enseignement spirituel est très différent de ce qu’il était (ou est encore) en Orient. En effet, la mission de l’Occident passe par la liberté, grâce au développement d’une pensée très individualisée. Cela conduit l’individu à prendre conscience de qui il est et de ce qu’il a à réaliser sur cette Terre. Il ne peut donc y avoir de Guru à l’orientale qui tienne l’aspirant par la main et prenne en charge son évolution (c’est-à-dire qui œuvre directement en lui). L’Occidental a impérativement besoin de progresser par ses propres efforts. L’enseignant spirituel occidental doit montrer à l’aspirant comment il peut pratiquer son évolution par ses propres efforts et dans sa vie quotidienne (sans quitter le monde, ce qui serait la pire erreur à commettre pour un Occidental !)
Le rapport entre le guide moderne et l’aspirant doit reposer sur la confiance et la responsabilité et non sur l’autorité, comme c’était le cas en Orient, dans le passé. Aujourd’hui, le guide est une sorte de conseiller qui montre la voie, mais laisse l’aspirant la parcourir seul…

Partie II :

Le Sentier du Graal est une voie christique. Cette voie spirituelle repose donc sur les bases initiatiques révélées dans l’Évangile de Jean (de manière voilée, bien entendu). Ainsi, dans une telle démarche, le guide est une sorte d’intermédiaire entre l’aspirant et le Christ. Le guide a pour but de mener l’aspirant vers le Christ qui est le seul et véritable Maître du Graal.
Le guide spirituel du Sentier du Graal est lui-même un serviteur du Christ et, c’est en tant que tel qu’il propose un sentier qui conduit au Christ.
Contrairement au maître oriental, il n’impose rien quant au mode de vie (ni vie communautaire dans un ashram ou monastère, ni règles strictes concernant la vie privée). Chaque aspirant vit dans le monde à la manière de son choix, sans se soustraire à ses responsabilités sociales ou familiales.
Pour son évolution, l’enseignant spirituel montre à son élève comment il peut étudier et méditer, afin de se relier par ses propres moyens au monde spirituel. Il donne des exercices à pratiquer et en explique clairement le but. Il aide l’aspirant à comprendre les expériences spirituelles qu’il vit.
Le guide met en lumière les pièges de l’évolution et offre à son élève les moyens de se transformer et d’atteindre la prochaine étape de son évolution.
L’enseignant spirituel respecte profondément la liberté de l’élève. Il est à la disposition de l’aspirant et lui explique autant de fois que nécessaire ce qu’il n’arrive pas à comprendre, mais il ne l’oblige en aucune manière à réaliser des prouesses : l’évolution spirituelle n’est pas une course de vitesse, mais plutôt un marathon exigeant beaucoup d’endurance.
Les gens qui ne connaissent pas ce qu’est une évolution spirituelle imaginent que le guide est tout à fait facultatif. Il est vrai que, tant que l’élève ne fait qu’étudier ce qu’est une démarche spirituelle, il n’a pas besoin de guide. Dans ce sens, le premier degré initiatique du courant Rose+Croix qui s’intitule ” l’étude ” et qui consiste à lire et à étudier des connaissances ésotériques ne nécessite pas forcément la présence d’un guide (sauf si l’élève s’égare dans une boulimie de connaissances, sans y apporter la moindre substance de vie, c’est-à-dire dans l’unique but d’une satisfaction intellectuelle qui risque de le conduire vers l’orgueil).
En revanche, à partir du moment où l’aspirant pratique la méditation afin d’accéder au monde spirituel, le guide est indispensable à cause des risques causés par le franchissement du seuil du monde suprasensible. Seul un insensé essaierait d’accéder au monde spirituel sans un guide expérimenté.
Le lecteur doit comprendre que pratiquer une évolution spirituelle ne consiste pas seulement à trouver la paix en soi, afin de mieux vivre dans le monde (bien que ce but puisse en faire partie).
L’évolution spirituelle a pour but la réunion des deux parties de l’esprit humain. Or, l’Âme céleste (ou Moi supérieur) se trouve dans le monde spirituel (notre patrie originelle) et c’est là qu’il faut aller la rencontrer pour s’unir à elle. Pour réussir cet exploit, digne de toutes les grandes aventures héroïques, il faut déjouer, d’une part, les pièges du monde spirituel (qui n’est pas peuplé que d’êtres de lumière comme le croient les grands naïfs du mouvement ” nouvel âge ” !) et, d’autre part, les résistances de notre nature inférieure avec tous ses mauvais penchants et ses conditionnements.
Lorsque nous voulons apprendre à conduire une voiture, nous suivons bien des cours avec un ” guide “. Or, piloter une voiture n’est rien, quant à son degré de difficulté, par rapport au fait de pénétrer dans le monde suprasensible qui est un univers totalement inconnu de la science ou de la psychologie et dont la religion ne nous a laissé que de grandes images sans mode d’emploi.
Aujourd’hui, alors qu’il ne reste plus rien à découvrir dans le monde extérieur, la seule aventure qui demeure encore pour nos contemporains est celle de l’accès au monde spirituel. Ce monde où tout est encore à explorer (jusqu’à présent, seuls quelques individus y ont élu leur demeure de prédilection) est le terrain de jeu favori des nouveaux héros et des nouvelles héroïnes qui n’ont pas peur de se transcender et de se réaliser pleinement.
La voie spirituelle révèle donc à l’aspirant un mode d’accès sûr au monde suprasensible.
Mais, le Sentier du Graal n’a pas uniquement pour but de permettre aux aspirants de se relier à leur Âme céleste (ou Moi supérieur), il sert également à manifester des impulsions spirituelles dans le monde, afin d’octroyer un futur à l’humanité. En effet, si l’humanité entière se contentait du mode de vie matérialiste, tel que les Américains nous l’ont “vendu”, notre société sombrerait vite dans le chaos et l’autodestruction, car elle n’aurait plus d’avenir. Ce qui donne un futur à l’humanité, ce sont les nouvelles impulsions qui proviennent du monde spirituel et qui germent au sein de notre société. Pour cela, il faut des individus qui soient de vrais créateurs et non des copieurs qui se contentent d’imiter ce que leurs prédécesseurs ont réalisé. Or, les seuls et authentiques créateurs sont ceux qui ont reçu l’inspiration d’entités du monde spirituel.
Où sont les Mozart, les Michel-Ange, les Raphaël de notre temps ?
Notre société ne poursuivra sa route que si elle génère en son sein d’authentiques créateurs qui accèdent au monde suprasensible et y recueillent les germes du futur.
Le conformisme et la banalité de notre civilisation ne porteront aucun fruit dans l’époque future. Aucune des réalisations matérielles de notre temps, manifestées dans l’unique but d’un profit immédiat, ne contribuera à édifier la société de demain.
Ainsi, c’est le rôle d’une voie spirituelle de préparer l’avenir. Les aspirants qui collaborent avec les entités du monde spirituel préfigurent dès aujourd’hui ce que sera la civilisation du futur.
Nous pouvons en déduire que le Sentier du Graal vise deux grands idéaux : d’une part, aider l’être humain à trouver la plénitude, grâce à l’union avec son Âme céleste (ou Moi supérieur), c’est-à-dire devenir à ” la ressemblance de Dieu ” et, d’autre part, participer – par l’intermédiaire d’une créativité spirituelle – à l’édification de la Cité céleste du futur, appelée également la Terra Lucida.

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Pour en savoir davantage et rencontrer Pierre Lassalle et ses collaborateurs au Québec, ne manquez pas l’activité spéciale ” Journée Portes Ouvertes sur le Sentier du Graal ” le 14 août 2004 à Montréal.

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