Agissez-vous en fonction de ce que vous voulez?
Vous êtes une personne qui:
q Sait vraiment ce qu’elle veut et passe à l’action en fonction de ceci.
q Connaît réellement ce qu’elle veut et ne peut se décider à passer à l’action.
q A conscience de ce qu’elle veut et doute de sa décision parce qu’elle a peur de se tromper.
q Sait ce qu’elle veut et a besoin de l’accord ou de l’approbation de quelqu’un d’autre pour aller vers ce qu’elle veut.
q Discerne ce qu’elle veut et se laisse facilement influencer à changer d’idée par ceux qui ont peur pour elle.
q Sait ce qu’elle ne veut pas et ignore ce qu’elle veut.
q Reste toujours aux aguets pour que ce qu’elle ne veut pas ne lui arrive plus.
Comme vous pouvez remarquer, il y a beaucoup de catégories de personnes qui n’agissent pas en fonction de ce qu’elles veulent.
Pourquoi? Parce que nos peurs nous dirigent, elles deviennent plus fortes que notre volonté d’aller vers ce que nous voulons.
Souvenez-vous qu’avant de passer à l’action, vous devez bien définir ce que vous voulez.
Pour y arriver, la question suivante est recommandée: «Si toutes les circonstances étaient parfaites, si j’avais la certitude que de me diriger vers ce que je veux ne dérangerait personne et si j’avais tout le temps, les connaissances et l’argent nécessaires, qu’est-ce qui ferait mon bonheur dans tel domaine?» Une fois le besoin bien défini, demandez-vous ce que ce besoin, une fois manifesté, vous aiderait à être? N’oubliez pas: autorisez-vous à être absolument tout ce que vous voulez.
Nous n’avons pas de comptes à rendre à personne sur cette terre, excepté à nous-même. Nous avons tous besoin de vivre toutes sortes d’expériences d’être afin de découvrir lesquels états d’être sont les plus intelligents, donc les plus bénéfiques pour nous.
Un excellent moyen qui nous aide à ne pas oublier ce que nous voulons consiste à vérifier comment nous nous sentons avec le fait d’être ce que ce besoin va nous apporter.
Donc, une fois le besoin défini et ce qu’il vous aidera à ÊTRE et que cela fait «WOW» à l’intérieur de vous lorsque vous vérifiez comment vous vous sentez, ces étapes devraient être suffisantes pour vous décider à passer à l’action vers ce que vous voulez.
Rien ne vous empêche de partager avec ceux qui vous entourent vos buts, vos rêves, vos besoins, mais soyez prêt à accepter le fait que vos proches ne sont pas obligés d’être d’accord avec vous ou d’avoir les mêmes aspirations. De plus, il est possible que certains essaient de vous décourager ou de vous faire changer d’idée parce qu’ils sont influencés par leurs propres peurs. Lorsque cela se produit, soyez assez sage pour reconnaître que leurs peurs leur appartiennent et que vous, pour votre part, préférez écouter votre courage plutôt que vos peurs pour arriver à ce que vous voulez. Voilà un bel exemple d’amour de soi!
Ce qui semble représenter un des plus grands obstacles à nous diriger vers ce que nous voulons est le souvenir des expériences désagréables vécues qui s’avéraient opposées à ce que nous voulions. Ces expériences peuvent avoir été vécues par nous-même ou par nos proches.
Prenons l’exemple d’une jeune femme qui a vécu quelques échecs amoureux. Elle sait qu’elle veut arriver à vivre une belle relation durable et harmonieuse avec un conjoint. Elle connaît donc ce qu’elle veut mais malheureusement, elle reste aux aguets pour ne pas revivre les mêmes expériences du passé.
Un tel lui rappelle un de ses anciens conjoints soit par son apparence ou par son comportement et tout de suite, elle décide qu’il sera comme l’autre et ceci l’influencera à ne pas se laisser aller et à ne pas lâcher prise avec lui.
Elle peut même commencer à généraliser et à croire que «les hommes sont tous pareils et il est difficile de leur faire confiance. » Il se peut qu’elle aille jusqu’à se faire croire qu’elle n’a plus besoin de quelqu’un dans sa vie, qu’elle est mieux toute seule, oubliant ainsi ce que son ÊTRE veut vivre. PLUS NOUS METTONS DE L’ÉNERGIE SUR CE QUE NOUS NE VOULONS PAS ET PLUS CES EXPÉRIENCES DÉSAGRÉABLES CONTINUENT DE SE RÉPÉTER.
Cette jeune femme aurait donc intérêt à noter sur papier ce qu’elle veut vraiment pour elle-même et non ce qu’elle veut que l’autre soit ou fasse pour la rendre heureuse. Elle doit réaliser que personne au monde n’a le pouvoir de rendre quelqu’un d’autre heureux. Le bonheur ne peut venir que de l’intérieur de soi.
Si, par exemple, cette jeune femme a eu de la difficulté avec un conjoint parce qu’il n’était pas assez présent à cause de ses nombreuses activités, elle doit écrire sur sa liste «être capable d’être bien et de me sentir aimée même si je me retrouve seule. » Si elle veut avoir un conjoint qui demeurera à ses côtés pour lui faire plaisir, cela deviendra une attente de l’autre et ceci ne pourra être qualifié de «besoin» pour cette jeune femme.
Il devient donc impératif de faire la différence entre un caprice, une préférence et un besoin de notre ÊTRE. Tous les «je veux» que vous formulez doivent représenter vos besoins.
Le fait de savoir ce que nous voulons et d’agir en fonction de nos besoins représentent ce qui nous rend véritablement heureux. Nous savons que pour y arriver, nous devons utiliser notre puissance intérieure et lorsque nous réussissons à agir ainsi, nous devenons de plus en plus fier de nous-même.
Lise Bourbeau www.ecoutetoncorps.com