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La prise d’air par le nourrisson

Suite à un premier article d’introduction à la pratique de l’enseignement souffle-son, nous présentions le travail comme une démarche initiatique de réappropriation de l’identité du pratiquant.

Pourquoi initiatique? Parce que pour la très grande majorité d’entre nous, la croissance, l’apprentissage de la vie et les épreuves rencontrées nous ont éloignées plus ou moins de notre élan initial. Il s’agit donc, dans le cadre de la démarche souffle-son de retrouver ce que nous savions faire lorsque tout petit, dès la naissance. Nous n’apprenons donc rien de vraiment nouveau à proprement parlé mais utilisons plutôt des moyens simples et directs pour retrouver « l’état de grâce », le souffle profond de la naissance.

Cette prise d’air initiale n’est pas banale. Le bébé passe de la vie subaquatique à la vie aérienne en l’espace de quelques instants lors d’un processus d’une force exceptionnelle. Il doit apprendre dans ce court laps de temps à utiliser ses poumons.

Sans en avoir nécessairement conscience, il sait néanmoins ce qu’il fait. On ne parle même pas de se faire confiance; le bébé, en naissant, met en branle un savoir millénaire qui procède de la vie elle même et qui, s’il n’avait pas lieu signifierait probablement la mort.

Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est ce que nous cherchons à retrouver adulte quand le souffle est devenu un processus qui est tout sauf naturel. La plupart d’entre nous croyons que si par exemple après l’expir, nous demeurons en apnée prolongée, nous mourrons ni plus, ni moins. C’est précisément un des exercices que nous proposons à nos élèves, pour entre autre, leur permettre de retrouver ce savoir initial et par le fait même changer une première croyance par rapport au souffle, à la vie. Le corps connaît le souffle profond et pour le remettre en branle il lui faut accepter de « mourir » au mode respiratoire acquis, mentalisé depuis la naissance, comme si nous ne le savions pas déjà. Nous tendons ainsi dans le cadre de ce travail vers le plus simple, vers l’essentiel.

Une fois cette première démarche entreprise et en s’assurant que le corps l’a compris, nous pensons déjà aborder le son qui maintenant sera le reflet d’un souffle profond, ce que bien des élèves nomment, à juste titre, une « naissance ». Ainsi le souffle profond méditatif anime, soutien, engendre le son actif caractérisé par la parole ou le chant. Si le souffle est juste, la parole et le chant qui en découle le seront aussi.

La prochaine fois, nous verrons comment s’établit, toujours dans le cadre du travail souffle-son, la relation du souffle au son. Ce que nous pourrions appeler la charnière.

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