« Comme un chien dans un jeu de quilles! »
L’histoire officielle du roman « Comme un chien dans un jeu de quilles! »
Pour moi, l’expression « Comme un chien dans un jeu de quilles » évoque plutôt le long chemin que j’ai parcouru avant de vivre l’immense bonheur de baigner dans l’atmosphère magique de la publication de mon premier roman. Mais, n’allons pas trop vite en besogne! Prenons le temps de savourer chacune des étapes de ma belle aventure.
Il était une fois un petit garçon de dix ans qui attrapa la maladie de l’écriture. Il n’y avait rien à faire. Chaque papier à la portée de sa main se couvrait de mots, de phrases et de paragraphes. D’où lui venait donc ce mystérieux désir insatiable d’écrire? Impossible de le découvrir! La main lui démangeait continuellement. Il lui fallait écrire, écrire et écrire encore! Les paragraphes se multipliaient sans cesse! Le garçon assembla secrètement un tas de petites histoires, et des poèmes qui trottaient dans son imagination dont la fertilité était intarissable. Sa maladie de l’écriture était devenue une amie aussi importante que de respirer. Il ne pouvait plus s’en passer. C’était la naissance de son amour inconditionnel pour sa plume…
En vieillissant, le garçon ne perdit jamais son goût pour l’écriture. Il dévora des milliers de livres à pleines dents. Les montagnes de joies et les sentiers difficiles des aléas de sa vie d’adolescent et de jeune adulte forgèrent lentement les fondations et les étages de sa maturité. Comme le garçon était un être très observateur, il apprit quelques brins de sagesse au contact des êtres qu’il côtoyait au gré de son destin Avec les années, les textes naïfs de son enfance commencèrent à prendre de l’ampleur et de la couleur. Un style prenait forme sous ses yeux sans qu’il ne s’en rende compte.
Puis le jeune homme entra dans le tourbillon infernal du brouhaha de la vie. Il se détacha des vieux textes amassés au fil de sa jeune existence. Les récits ne l’interpellaient plus. Leurs pointures étaient mal ajustées à la modernité de l’être qu’il était devenu. Les pages tombèrent dans l’oubliette d’une poubelle. Puis, les études en architecture de paysage, le début d’une carrière, le défilé des emplois, un mariage et la naissance d’un enfant donnèrent peu d’espace à l’écriture. Mais le feu sacré demeurait allumé dans son for intérieur comme une fleur parée à éclore.
Un beau matin, le mari, le père décida de reprendre le collier de sa carrière secrète d’écrivain. La magie s’installa automatiquement sur la feuille de papier. Il sentit qu’il détenait enfin pour la première fois une histoire intéressante capable de faire son petit bonhomme de chemin. Le style littéraire baignait dans l’huile. L’inspiration l’accompagnait pas à pas sans relâche. Une avalanche d’idées habitait son cerveau. Le bouillonnement réclamait son droit de parole. Le mari, le père, l’écrivain reprenait le collier de l’envie irrésistible d’écrire, d’écrire et d’écrire encore. Il concilia son travail, la famille et son écriture et, au bout de dix ans de polissage de son œuvre, il déposa le manuscrit à un éditeur qui accepta de publier son roman avec enthousiasme!! La douleur de son accouchement se transformait en une joie étoilée de feux d’artifices!!!
Voilà qui résume la petite histoire de la naissance du roman « Comme un chien dans un jeu de quilles! »
Mais encore, penchons-nous sur le contenu du roman. Prenez-vous un siège, je vous en dirai un peu mais pas trop! Juste assez!!
Au départ, mon idée était de parler de la mort et de mettre un membre de la famille dans le trouble juste assez pour bâtir une petite intrigue familiale. Étrangement, j’avais déjà imaginé la fin. Vraiment bizarre! Puisque lorsque je lis un livre, je déteste connaître la fin; donc, je ne lis jamais le dernier chapitre. Toujours en est-il que dix ans d’écriture laisse beaucoup d’espace pour ajouter un tas de choses. C’est ainsi que des nouveaux sujets autour de la mort se sont imposés : le suicide, l’euthanasie, les deuils de la vie comme une rupture amoureuse…. Puis, la maladie d’Alzheimer, la médecine douce, la place des jeunes dans la société et la fête nationale des Québécois ont amélioré la garniture de mon scénario. Comme je trouvais tous ces sujets pas mal sérieux, j’ai donc opté pour l’humour autant dans la façon de raconter l’histoire que d’inventer les personnages. Aussi drôle que cela paraisse, le roman est avant tout un hymne à la vie. Le style littéraire puise dans un usage imagé des mots de façon à colorer le récit. Finalement, il y a l’âme du roman qui est teintée par ma personnalité, ma vision de la vie, mon observation et mon vécu de l’évolution de l’être dans cette mer incertaine qui nous réserve des surprises. Pour ma part, je vote du côté de l’espoir qui peut nous servir des joies aussi alléchantes qu’une bonne tarte aux pacanes!! Cet optimisme est partagé par mes personnages. Au fait, le personnage principal, Jonathan, est inspiré du premier nom de notre enfant que mon épouse et moi n’avons pas eu la chance de connaître puisqu’il est mort en cours de grossesse.
Enfin bref, je ne vous en dis pas davantage. Si, encore un peu. Au début du roman, le personnage principal revient de l’Europe après de nombreuses années d’absence du Québec. Pourquoi est-il parti aussi longtemps? Qu’est-ce qui le pousse à revenir? C’est ce que vous découvrirez en lisant le roman « Comme un chien dans un jeu de quilles! ».
Quoi? Ah! Oui! Le roman est édité par les Éditions ATMA internationales et le nom de l’auteur est Fabien Lecours.
ISBN : 2-923364-00-7
Prix : 19,95$
www.atma.ca
Disponible à partir des librairies, distribué par Québec-Livres
A propos de l'auteur
