Lise Bourbeau

Premier d’une série initiatique, il saura sûrement vous captiver! ARISSIEL meurt tragiquement au cours d’un cambriolage. Face à son destin, il en veut à Dieu d’avoir écourté sa vie et à lui-même de ne pas avoir su en profiter. Il découvre ce qu’est la vie après la vie avec grande difficulté, jusqu’à ce qu’un guide de l’au-delà le prenne en charge pour l’aider à évoluer d’une façon accélérée.

Ce premier livre d’une série initiatique se veut imprégné de nombreux enseignements sur le monde de l’âme. Grâce à ce récit, le lecteur pourra améliorer sa qualité de vie en basant ses décisions sur l’intelligence et l’amour plutôt que sur la peur et la culpabilité. Il deviendra également plus conscient de la puissance de la loi de cause et effet.
Ce récit rédigé de façon originale, caractéristique naturelle de LISE BOURBEAU, ne vous laissera pas indifférent. Il vous captivera jusqu’à la fin. Même si c’est son premier livre d’enseignement écrit sous forme de roman, ses messages demeurent aussi simples et puissants que dans tous ses autres livres.

Au Canada, ce livre est disponible dès maintenant dans toutes les librairies. En Europe, les librairies le recevront au courant du mois de septembre.
Il sera également disponible lors de la tournée de conférences de Lise Bourbeau au Québec et en France cet automne. Cliquez ici pour voir l’horaire des conférences. Au Québec, des rabais exceptionnels vous seront offerts sur place, mais réservez votre billet de conférence rapidement, car les places sont limitées et il ne reste que quelques jours avant le début de la tournée.

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~ Extrait du Roman Arissiel ~
extrait du chapitre 9

Aussitôt, mon regard se tourne vers les membres de ma famille, réunis au restaurant. Mona fournit à Ben un compte-rendu des décisions qu’elle et Carina ont dû prendre. Ben, silencieux, se ferme de plus en plus aux paroles de sa mère. Il plonge dans ses pensées : « Elle et Carina ne pensent qu’à la succession et à l’argent! Pourquoi ne pas attendre quelques semaines pour régler ça? Il n’y a pas le feu! Pourquoi ne sont-elles pas plutôt intéressées à parler de nos émotions suite au décès de papa? D’ailleurs, combien de fois va-t-il falloir le répéter, je n’en veux pas, de son argent! Contrairement à ce que j’aurais aimé, c’est tout ce qu’il m’a donné depuis que je suis au monde. C’est à cause de ce fichu argent qu’il n’a jamais pris le temps d’être un vrai père. Et maintenant, Carina et maman font comme lui. Je n’en peux plus, je crois que je vais éclater. »

Son inconscience me sidère. Il refuse de reconnaître que mon argent pourrait l’aider dans ses projets et, surtout, lui permettre de vivre dans sa propre maison plutôt que dans un vieil appartement. Là où il a raison, par contre, c’est quand il pense que Mona semble pressée de tout boucler; elle pourrait effectivement prendre plus de temps pour parler de sentiments. C’est moi qui dis ça? Incroyable. Mais si j’étais à la place de Mona, j’aurais hâte moi aussi que tout finisse pour connaître le montant de mon héritage. Ah, je ne sais plus que penser. Bon sang! ! Est-ce vraiment une bonne idée de savoir ce qui se passe chez les autres? Ce n’est pas toujours rose!

En ce moment, Mona veut savoir de quelle façon les enfants entendent utiliser leur héritage. Ben continue à ne rien dire et tourne les aliments dans son assiette, se demandant quand Carina et sa mère s’apercevront de son malaise, et quand il pourra les enjoindre de discuter d’autre chose que d’argent. Sauf que le sujet intéresse Diane, qui écoute avec attention, bien qu’elle sente la tristesse et le bouleversement intérieur de son mari. Elle lui prend la main, et, d’une pression de la paume, lui demande d’être plus compréhensif et d’avoir confiance. Il retire sa main, gagné par la colère à l’idée que sa femme est en train de se faire avoir, et se referme dans sa coquille.

— La première chose qui me ferait plaisir, avoue Carina, ce serait de m’acheter une petite maison dans les Laurentides. Depuis que je suis agent que je veux avoir une maison là-bas, ça serait merveilleux de vivre au bord d’un lac. En plus, en ce moment, il y a une grosse clientèle qui veut s’établir à la montagne, alors les affaires sont bonnes. Puisque je me retrouve célibataire, je vais en profiter pour déménager dès que possible. Ce sera une nouvelle vie pour moi.

Une boule lui monte à la gorge, elle a de la difficulté à avaler et à respirer.

Sa mère sursaute :

— C’est fini avec Christian? Dire que vous deviez emménager ensemble! Ah! que je suis triste pour toi! Que s’est-il passé?

Carina s’aperçoit que non seulement sa mère, mais aussi son frère et sa belle-sur sont surpris. Puisqu’elle fréquentait Christian depuis deux ans – ce qui ne lui était arrivé avec aucun autre compagnon -, ils croyaient qu’elle avait enfin trouvé « l’homme de sa vie ». Mais elle n’a pas envie de raconter son histoire et déclare que ce qu’elle a appris, au bout du compte, c’est que les hommes sont tous pareils et qu’elle ne peut plus leur faire confiance…