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Comment se décider et passer à l’action

Je suis heureuse de constater que les gens sont de plus en plus conscients qu’ils ont de la difficulté à savoir ce qu’ils veulent, à se décider ou encore à passer à l’action.

Depuis quelques années, il semble y avoir une énergie de plus en plus forte qui nous pousse à agir. Il est évident que si vous ne savez pas ce que vous voulez ou que d’avoir à vous décider vous est pénible, le fait de passer à l’action vous sera d’autant plus difficile. Certains réussissent tout de même à passer à l’action, cependant, ce vers quoi ils tendent risque souvent de ne pas être ajusté à leurs vrais besoins.

Pour vous aider à vous situer et pour savoir où vous en êtes rendu présentement face à ce processus, voici une brève description de cinq types de personnes que je rencontre fréquemment:

-La personne qui ne peut se décider à passer à l’action. En général, cette personne demande des conseils à qui veut bien l’écouter mais elle finit par ne rien faire. Puisque qu’aucune autre personne ne peut savoir ce qui est véritablement bon pour une autre, elle reçoit donc plusieurs différents conseils qui compliquent sa prise de décision. Ce type de personne laisse ainsi passer  beaucoup d’opportunités intéressantes, et se sent malheureuse de ne pas vivre beaucoup d’expériences. Elle admire ou envie donc les autres qui vivent pleinement leur vie mais elle ne croit pas que cela lui est aussi possible. Elle n’est donc pas du tout en contact avec son pouvoir de créer et elle se cherche sans cesse.

-La personne qui se décide mais qui, au moment de passer à l’action, se laisse facilement influencer par l’extérieur. Cette personne, du genre à décider ce qu’elle veut, se rend dans un magasin pour acheter une chose mais elle revient avec autre chose, le vendeur ayant réussi à l’influencer et à la convaincre d’acheter autre chose. C’est aussi le genre de personne qui, en revenant chez elle après une dure journée, décide de prendre un bon bain et de se reposer durant toute la soirée. Le téléphone sonne et quelqu’un s’annonce pour lui rendre visite. Elle n’ose pas lui dire: «Non pas ce soir, car je suis fatiguée et je me suis promise de me reposer»; elle dit plutôt: «C’est bien, je vous attends.»  Cette personne vit souvent de la colère face à elle-même car, tout en sachant ce qu’elle veut, elle se rend bien compte qu’elle n’écoute pas ses besoins. Elle sait au plus profond d’elle-même qu’elle ne s’aime pas comme elle voudrait être aimée.

-La personne qui sait ce qu’elle veut et qui décide qu’«un jour» elle le fera. «Un jour je vais partir d’ici, un jour je vais lui dire ce que je pense véritablement, … je vais me payer une folie, … je vais changer de lunettes, … de dentier, … je vais maigrir, … j’arrêterai de fumer, … je vais voyager», etc.  Ce type de personne parle généralement au futur ou au conditionnel. «Je ferai» ou «J’aimerais». Elle a une ou plusieurs peurs qui l’empêchent de passer à l’action maintenant. Elle camoufle ses peurs en parlant sans cesse de ce qu’elle fera un jour. Elle ne vit pas son moment présent car son passé l’influence beaucoup. Craignant de voir se renouveler une expérience désagréable, elle remet sans cesse à plus tard la réalisation de ce qu’elle sait vouloir.

-La personne qui ne décide pas vraiment selon ce qu’elle veut, et qui agit beaucoup. Cette personne agit souvent par devoir, par habitude, pour faire plaisir aux autres ou parce que c’est bien d’agir ou mal de ne pas agir. Cette attitude se voit aussi chez quelqu’un qui a peur de manquer le bateau ou de passer à côté de quelque chose. Elle s’éparpille disant oui à tout ce qui passe. Elle ne se donne pas le droit de lâcher un projet en cours de route même lorsqu’elle devient consciente que sa décision n’est pas très bonne pour elle. Elle se force à continuer jusqu’au bout. C’est aussi le genre de personne qui se croit la seule responsable du bien-être et du bonheur de tous ceux qui l’entourent. Elle est prise dans un tourbillon d’actions; elle ne s’arrête pas pour se demander si ce qu’elle fait répond vraiment à ce qu’elle a besoin, à son propre bien-être.

-La personne qui décide, passe à l’action mais qui arrête en cours de route. C’est souvent le signe d’une personne qui ne croit pas mériter le bonheur ou le succès. Elle lâche tout juste avant d’arriver à son but. Elle est aussi le genre à s’imposer des choses, sans vérifier au préalable, si ce qu’elle décide tient compte de ses limites. En surestimant ses forces, elle en abuse et ne peut se rendre jusqu’au bout. Cette personne recherche la perfection dans ce qu’elle fait. Comme il est seulement possible d’atteindre la perfection dans le «être» et non dans le «faire», elle n’est donc jamais satisfaite et finit par se décourager car elle craint de ne pas atteindre son idéal de perfection. Elle a souvent peur de se faire juger ou critiquer. Elle trouvera donc une bonne raison pour justifier et expliquer pourquoi elle lâche en cours de route.
Si vous n’appartenez pas à aucune de ces catégories, vous devez donc faire partie de ceux qui savent ce qu’ils veulent, se décident et passent à l’action.

Il se peut fort bien que vous vous reconnaissiez dans une catégorie pour un certain aspect de votre vie et dans une autre pour un autre aspect. L’important est de devenir plus conscient de vos comportements et de votre attitude. En vous connaissant davantage, il est plus facile pour vous de savoir ce que vous voulez conserver ou modifier dans ces comportements.

Une chose est commune à ces cinq types de personne; il n’y a pas d’harmonie entre leur principe masculin et leur principe féminin. Pour pouvoir créer quoi que ce soit dans la vie, cette harmonie doit exister. C’est le principe féminin en soi qui connaît nos vrais besoins et qui décide et le principe masculin qui fait des actions dans le monde matériel pour satisfaire ou concrétiser nos besoins.
Lorsqu’il y a un manque d’harmonie à l’intérieur de soi, cela se reflète dans le monde matériel, c’est-à-dire qu’il y a aussi un manque d’harmonie dans les relations homme-femme. De plus, cette dysharmonie peut finir par se refléter dans le corps physique, par des maux de hanches, de jambes ou pieds, maux associés à la peur de ne pas aller de l’avant. Les maux de gorge, de gencives et de dents sont associés à la peur de passer à l’action ou à la peur de dire quelque chose et bien d’autres.

Comment retrouver cette harmonie?  Premièrement, en sachant ce que vous voulez vraiment. Posez-vous la question suivante:  «Si toutes les circonstances étaient parfaites, c’est-à-dire si j’avais l’argent et le temps nécessaires et que cela ne dérangerait personne, qu’est-ce qui me rendrait heureux en ce moment?»  Vous allez dire que c’est de rêver en couleurs que de croire que vous pouvez avoir tout ce que vous voulez dans la vie. Vous avez le choix d’y croire ou non.

Si vous voulez arriver un jour à créer votre vie telle que vous la voulez, vous devez commencer quelque part, c’est-à-dire par y croire. Au début, il est certain que vos peurs et vos croyances vont interférer et vont vous convaincre que vous ne pouvez pas y arriver. Commencez alors par de plus petites choses et posez-vous la question suggérée  aussi souvent que nécessaire.

Lorsque vous ne croyez pas qu’il vous est possible d’avoir ce que vous voulez, profitez-en pour découvrir quelles peurs vous empêchent d’y croire. Au moins vous saurez que ce n’est pas ce que vous voulez qui est impossible mais bien le fait de croire que ce n’est pas possible qui rend la démarche impossible.

L’étape la plus importante est de décider de débuter par quelque chose. Vous n’avez pas à décider, dès le début, d’un plan d’action complet et comprenant toutes les étapes pour y arriver. La personne qui s’astreint dès le début à planifier toutes les étapes de son projet court le risque de se décourager ou d’être dirigée par son plan d’action, ce qui lui demandera beaucoup de contrôle pour ne pas dévier de ce plan d’action.

Selon mon expérience, il est plus facile de planifier comment débuter, de garder en tête son but, son désir, sa préférence, et d’accepter d’être guidé en cours de route. Nous sommes beaucoup mieux guidés dans le mouvement et dans l’action. Par exemple, si vous voulez un jour savoir danser, vous décidez de vous inscrire à un cours de danse et c’est dans le mouvement pendant que vous dansez, que le professeur peut mieux vous guider.

Votre professeur est votre Dieu intérieur qui vous guide gratuitement et qui est présent à vos besoins vingt-quatre heures par jour. Dans la réalisation de votre projet, vous passez d’une étape à l’autre en étant à l’écoute de votre intuition ou de votre Dieu intérieur. Vous vivez une journée à la fois tout en sachant que vous êtes continuellement guidé. Vous arriverez de la sorte à ce que vous avez vraiment besoin et d’une façon beaucoup plus harmonieuse.

Sachez que vous ne faites jamais d’erreurs, vous ne faites que vivre des expériences qui vous donnent l’occasion de grandir et de vous améliorer en tant qu’être humain.

Donnez-vous aussi le droit d’avoir des limites, tous les humains ont des limites, il n’y a que le plan spirituel qui est illimité: le plan matériel qui comprend les niveaux physique, émotionnel et mental, est limité. Ce n’est pas une faiblesse que d’avoir des limites; c’est très humain. Si, après avoir passé à l’action, vous vous apercevez que c’est trop pour vous, vous pouvez vous donner le droit de changer d’idée sans vous critiquer et sans vous juger inutilement.

En vous acceptant ainsi, vous deviendrez conscient beaucoup plus vite de ce qui est mieux pour vous, et vous saurez quelle nouvelle direction prendre.

N’oubliez pas, en cours de route, d’avoir de la gratitude pour tout ce qui vous arrive. Remerciez-vous et félicitez-vous à tous les jours. Révisez en soirée les actions que vous avez faites durant la journée qui répondent à vos besoins. Vous finirez par croire que vous pouvez créer votre vie selon vos besoins et ce, dans tous les domaines.

Il n’est pas toujours facile de savoir si ce que l’on désire répond à un besoin. Dites-vous bien que lorsque votre désir est en harmonie avec votre être, votre plan de vie, sa réalisation se fera dans l’harmonie, c’est-à-dire sans souffrance et sans obstacles qui peuvent sembler insurmontables. C’est un indice qui ne ment pas.
Si ce que vous voulez vous créé plus de problèmes que de joie, je vous suggère de réviser la motivation soutenant ce désir. Était-ce pour améliorer votre qualité de vie ou pour prouver quelque chose à quelqu’un, ou par peur de manquer ou de perdre quelque chose ou quelqu’un?

Tout au long des étapes, n’oubliez pas de vous remémorer ce que vous voulez véritablement et garder bien vivante en vous la vision de ce que vous voulez. Soyez enthousiaste, confiant tout en acceptant qu’il y a peut-être encore mieux quelque part ailleurs mais que vous ne le connaissez pas pour l’instant.

Notre Dieu intérieur, qui sait tout de nous, demeure toujours notre meilleur guide. En se rappelant sans cesse que Dieu ne nous veut que du bon, que de l’amour et de la joie, il est plus facile d’accepter de changer de direction en cours de route, puisque que l’on sait que c’est pour le mieux.

Je termine en vous rappelant cette pensée:

«Les circonstances ne sont jamais favorables pour agir, c’est votre décision qui rend les circonstances favorables.»

Lise Bourbeau
www.ecoutetoncorps.com

Pour en savoir plus sur cet auteur, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed : https://alchymed.com/auteur/auteur.asp?ID_Auteur=203

A propos de l'auteur

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