Le prix à payer
Je parle des coûts inhérents aux pièges de survie dans lesquels vous vous maintenez aux risques d’étouffer. C’est d’ailleurs ce qui vous arrive chaque fois que vous vous sentez impuissant à en sortir. Les trappes sont de tout acabit : travail éreintant et insatisfaisant, patron insatiable, passion amoureuse déchirante, vie routinière et plate, compte en banque vide etc. Celles-ci vous apparaissent si omnipotentes que vous limitez compulsivement vos réactions à des colères, anxiétés, dépressions, voire maladies physiques.
Vous pensez que vous êtes victime de ce qui vous arrive, que vous ne pouvez rien faire pour vous en sortir, que vous n’avez pas de contrôle sur votre vie. C’est exactement ce que vous vous créez puisque c’est ce que vous pensez. Oseriez-vous considérer le contraire? Changer ces histoires que vous vous racontez sur vous-mêmes, vous visualiser à la direction de votre vie? Ce pouvoir vous appartient.
Très souvent, les gens nient cette réalité, campés dans leur position défensive de victime parce qu’ils évaluent l’effort pressenti au-dessus de la perception de leurs capacités. Pour l’une et l’autre de ces stratégies de vie, le volume d’énergie déployée est le même. IL y a un prix à payer en temps, en efforts, en argent peut-être, en inconforts physiques, en remous émotifs.
« On peut se rendre misérable ou se nourrir de ses forces. Le volume de travail à y déployer est exactement le même.» Castaneda
Plus on s’observe, plus on réfléchit sur soi et sur ce que l’on a envie de faire de sa vie, plus on prend conscience que certains comportements sont inadaptés pour se créer telle qu’on le souhaite. Changer ces comportements implique transformer son jugement face à soi : débusquer de son inconscient les patterns de pensées, d’émotions et de croyances attachés à ces mécnismes défensifs et douloureux.
Si on s’y est maintenu, c’est qu’on pensait y trouver des bénéfices. Quand on veut changer, parfois quand on pense qu’on n’a pas le choix de le faire, c’est qu’on a pris conscience que les inconvénients ont pris le dessus et que le prix pour maintenir cette « petite » vie est trop cher payé.
Cette prise de conscience est primordiale pour sortir de ses propres pièges. C’est la première étape pour améliorer sa réalité. La deuxième est de croire que ses ressources sont illimitées pour concevoir et instaurer la vie dont on ne cesse de rêver, même quand on dit qu’on ne se souvient pas de ses rêves.
Quel est le juste prix de votre vie rêvée, comparé à celui de votre survie? Quand vous aurez fait le tour de tous ses avantages et défis, engagez-vous à le débourser et payez-le d’avance en vous souvenant que :
· Plus tôt vous le paierez, moins élevé il vous semblera.
Nous avons tous les moyens pour créer notre vie de rêves. Il s’agit de savoir ce que nous voulons; de la vouloir plus que tous ce que nous ne voulons pas; de croire en nos possibilités; et de passer à l’action chaque jour dans ce sens sans défection aucune.
Voilà! Cela a l’air facile et effectivement cela l’est quand on choisit de marcher dans cette avenue.
«On ne saisit pas la signification de la vie tant qu’on ne dépasse pas ses patterns habituels de pensée pour passer à une expérience concrète différente. » Einstein