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Aventures équatoriennes

Ces animaux que je distingue dans le feu sont ceux qui, en mourant, se mêlant à la terre, sont devenus cet arbre. Les âmes qui le composent.

Me vient soudainement l’idée claire que moi aussi lorsque je mourrai mon corps se mêlera à la terre puis deviendra plante ou arbre. Et que moi aussi éventuellement je me donnerai au feu de quelqu’un d’autre, pour en faire jaillir les flammes, volontairement, heureux d’offrir lumière et chaleur pour quelqu’un d’autre. Tous retournent à cet aspect, tout est relié, éternel recommencement. Et cette grande roue de la vie tourne si naturellement qu’il est ridicule d’avoir peur de la fin de notre existence en tant qu’humain, tel un embryon qui aurait peur de l’accouchement qui mettra terme au seul univers qu’il connaît —le ventre de sa mère—,comme si c’était une fin plutôt qu’un début. Tout d’un coup, mes épaules se dressent, mon dos se tend. J’ai l’impression qu’un poids vient de m’être retiré, comme un immense sac à dos qu’on viendrait de m’enlever. Ma colonne vertébrale devient un cordon d’énergie: je réalise que je n’ai plus peur de la mort, je n’ai plus peur de mourir. De souffrir oui, bien entendu. Mais de mourir, non. Bien sûr je ne souhaite pas cela pour demain, mais même si c’était le cas, je n’ai pas peur, je n’aurais aucun regret. Tel est l’effet du San Pedro…

Les Éditions du CRAM

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