Préparer sa mort, pour améliorer sa vie

Étant donné que personne ne peut vraiment connaître l’heure de sa mort, il devient alors impératif d’être toujours prêt. N’est-il pas écrit dans la Bible: Je viendrai vous chercher comme un voleur !

Si on prenait le temps de réfléchir à la mort, si on consacrait seulement 5 minutes, chaque jour de notre vie, à préparer notre propre mort physique, on améliorerait cette vie-ci. On améliorerait notre condition de vie sur tous les plans. D’abord sur le plan Spirituel, la peur de la mort disparaîtrait, parce qu’il s’établirait par cette pratique une sorte de paix intérieure sécurisante. Sur le plan Mental, on augmenterait notre niveau de conscience, et enfin sur le plan Physique ou matériel, on bénéficierait des bienfaits qu’apportent à l’individu la paix intérieure, la clarté d’esprit et la sécurité.

Nous devrions tous réaliser que même durant notre vivant, nous sommes attirés, aspirés par la mort. Chaque jour qui passe nous rapproche de ce rendez-vous ultime. Les gens ont peur de la mort parce qu’ils ignorent ce qui va leur arriver après la mort. Pour les uns, c’est la peur d’un purgatoire, ou pire encore, d’un enfer et des douleurs atroces que cela représente dans leurs esprits; pour d’autres, c’est la souffrance que peut représenter la séparation d’êtres chers etc…

Si les gens prenaient le temps de réfléchir sur le sujet de la mort, ils verraient bien que la mort est la compagne fidèle de la vie, tout comme la Lune est celle du Soleil dans notre système planétaire. L’astrophysicien Jean Charon précise la même idée en donnant à l’électron un compagnon psychique: l’éon. L’un ne va pas sans l’autre et n’existerait pas sans l’autre. Il me paraît tout à fait inconcevable que la science actuelle s’acharne à vouloir prolonger artificiellement la vie lorsqu’il devient évident que l’esprit a décidé de quitter son corps. On est le seul juge de sa propre personne!

Tenant compte des probabilités d’une vie psychique après la mort physique, le métaphysicien ou le conseiller spirituel peut être d’un grand secours auprès des mourants, et/ou de ceux qui souffrent de maladies psychosomatiques. Il pourra les aider à mieux accepter la mort ou à réfléchir aux conséquences de leurs actes.

En agissant ainsi, le praticien/ne en métaphysique, face à un cas suicidaire, force et oblige en quelque sorte son client à réfléchir sur les conséquences d’un tel acte, ce qui devrait améliorer l’état psychologique de son client.

En dehors des expériences scientifiques décrites dans ce chapitre, il existe bien sûr toutes les preuves qui nous ont été apportées par les sages, les mystiques, les médiums et clairvoyants etc…, qui depuis toujours nous ont informé de l’existence d’une vie après la mort physique. Un métaphysicien/ne sait que, par la pratique quotidienne de la méditation profonde, il arrivera un jour à obtenir la preuve de cette existence. C’est pourquoi il est fortement conseillé de trouver la vérité par nous-mêmes, au lieu de croire ce qui est véhiculé par les autres. Tout ce qu’une personne expérimente par elle-même devient sa propre vérité.

D’autre part, la plus vieille science du monde « l’Astrologie Traditionnelle », nous enseigne que tout est cyclique dans l’univers, jours, nuits, mois, saisons, années…, tous reviennent après avoir parcouru un cycle qui leur est propre. Chaque planète voyage à travers la voie lactée (zodiaque), parcourant ainsi un cycle de 360 degrés, et revient à sa position initiale. Pourquoi, nous les humains, qui sommes partie intégrante de la Nature, qui sommes unis par le Divin, serions-nous différents ?

Il me paraît tout à fait logique d’affirmer que pour établir le fait de l’âme, on doit prouver celui de la survivance, bien que cette dernière ne prouve pas nécessairement l’immortalité. C’est cependant un pas dans la bonne direction. Que quelque chose survive au processus de la mort, et que ce quelque chose persiste après la désintégration du corps physique, est déjà solidement prouvé maintenant. Car si cela n’était pas le cas, nous serions tous les victimes d’une hallucination collective, et les perceptions du cerveau et du mental de milliers de gens seraient fausses, décevantes, maladives et déformées. Une aussi grand folie collective est plus difficile à admettre que l’alternative d’une expansion de la conscience.

Il est désormais évident que les N.D.E. (Near Death Experiment) ne peuvent plus être perçues comme de simples hallucinations, ou comme la réalisation de désirs. La N.D.E apparaît non seulement comme une authentique expérience psycho-spirituelle et transpersonnelle, mais également comme un phénomène qui pose un formidable défi aux opinions matérialistes sur la nature de l’esprit humain.

Aussi, je conseille fortement à tous les métaphysicien/nes, conseiller/ères spirituels et/ou personnes travaillant auprès des malades chroniques, et intéressés par le sujet de la vie après la mort, de s’attarder sur l’étude des phénomènes psychiques vécus par les agonisants, et d’expérimenter par des contacts directs avec les mourants. Car tout ce qui se rapporte à la mort a un lien direct avec la vie, et l’expérience vécue auprès des agonisants peut paraître traumatisante à première vue, mais elle est très enrichissante à tous points de vue.

Branchez-vous… sur votre Âme

P. Yvon Le Verrier Ph.D

La spiritualité démystifiée./ www.metaphysique.org/Liste.html

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