CE QU’IL M’EN RESTE et plus encore…
Voici ce qu’il me reste de la fin de semaine en compagnie d’Anne Givaudan et de Patrick Bernard. Anne nous parle de ce qu’elle observe lorsqu’elle voyage de l’autre côté du voile. Patrick, lui, nous fait voyager sur les mélodies de la musique et des harmoniques qui lui sont inspirées de l’au-delà. Nous sommes alors transportés dans un monde de fantaisie pour certaines personnes ou de réalité pour d’autres. Quoiqu’il en soit, cela suscite par moment un état intérieur d’émerveillement ou de nostalgie. Dans un cas l’âme nous dit merci de se souvenir. Dans l’autre, elle constate que nous préférons vivre dans l’illusion de la matière. Tous ces moments sont un rappel que la Vie est celle de l’âme et que le corps qu’elle habite n’est qu’une chrysalide. Du point de vue de l’âme qui garde cette chrysalide près du sol avant de redevenir libre comme le papillon, ce n’est qu’un moment de passage dans la matière nécessaire à l’apprentissage de la manifestation de son essence. Ce sont des moments trop courts, nous dit à chaque occasion notre âme, sachant que la vie sur terre pourrait toujours être ainsi, si nous nous souvenions de notre provenance. C’est se rappeler pour un instant la mélodie du bonheur et le fait que nous somme le fruit de l’Amour. Anne et Patrick nous accompagnent pendant deux jours dans l’exploration de nos découvertes et de nos interrogations. Ils nous disent que nous devons apprendre à nous accompagner nous-même si nous voulons être capable d’accompagner l’autre.
Lorsque l’âme décide de faire un retour dans la matière, c’est un passage que l’on nomme l’incarnation. C’est une perte, un détachement pour le monde des âmes et inévitablement un deuil à vivre. Mais pour nous terriens, l’arrivée d’un nouveau-né, c’est un moment de réjouissance. Trop souvent, par ignorance ou autrement, les parents accompagnent la venue de cette âme sur terre inconsciemment. De tout mignon qu’il est à sa naissance, un jour il commence à s’affirmer, il grandit et devient à son tour accompagnateur et accompagnatrice. À sa façon, cet être humain participe au grand jeu de la vie sur terre, tantôt pour le mieux et quelquefois pour le pire à notre point de vue de terrien. D’une manière ou d’un autre, du point de vue de l’âme, c’est toujours dans une intention de remplir au mieux sa mission et de contribuer à la croissance des autres qu’elle choisit de croiser sur sa route. Et vient le moment où le véhicule a donné tout ce qu’il pouvait. Alors l’âme considère qu’elle doit retourner à son état de pur esprit. C’est le processus inverse de la naissance qui se produit. Pour nous c’est la tristesse. Nous voyons pour la dernière fois l’un des nôtres. Pour les âmes, c’est un moment de réjouissance que ce retour de voyage sur terre d’une âme. Tout est une question de point de vue, de compréhension, de ressenti de la Réalité. Qu’elle est cette Réalité? Là réside tout le mystère pour nombre d’entre-nous. Mais en côtoyant des êtres comme Anne et Patrick, en baignant dans leur aura quelques heures et en accueillant leur énergie, nous éveillons en nous des souvenirs de cette Réalité dont la mémoire est bien présente en nous.
L’accompagnement de l’âme dans ces grands moments de passage peut prendre une multitude de formes. À la naissance, c’est le travail des parents qui est en premier lieu celui d’aider l’âme à faire sa rentrée dans un espace étroit, le corps humain, et de venir vivre dans un environnement qui n’est pas toujours aussi accueillant qu’il le devrait. L’aide aux parents dans l’accompagnement de l’âme et l’assistance aux premiers pas peut faire toute la différence dans la vie de l’être qui s’incarne. Mais ici, nous réalisons que nous vivons dans une grande ignorance de la Réalité. Nous sommes aveuglés par la science médicale à qui nous avons remis tous les pouvoirs sur notre biologie et notre psychologie. Elle fait pour le mieux dans son ignorance et son inconscience de l’autre composant de l’être humain, cette partie qu’elle ne voit pas, l’âme. Mais aujourd’hui quelques personnes osent nous rappeler la Réalité et la Sagesse de la vie et de l’univers. Elles nous invitent à écouter l’âme qui nous enseigne comment l’accompagner dans ce moment de passage d’incarnation.
Quant à l’étape de la fin de la vie, encore ici nous accompagnons avec plus d’empressement le corps biologique, mais sommes peu soucieux de l’âme. C’est comme si ça allait de soi, ce qu’on ne voit pas se débrouille tout seul. C’est encore ici une prise de conscience, au cours de ces deux journées, que l’âme est bien présente et que nous devons en prendre soin. C’est le composant éternel de notre être. Nous devons réaliser qu’une grande partie de notre souffrance est due au fait que nous vivons sans nous soucier de l’âme qui crie en nous. Et c’est une des fonctions de l’accompagnement externe, que de rappeler la présence de l’âme qui ne demande qu’à être entendue. C’est à cela qu’ont servi ces deux journées avec Anne et Patrick, nous rappeler la présence de l’âme, en nous aidant à écouter la petite voix qui, dans le silence que nous nous accordons, se fait entendre. Accompagner une personne dans sa globalité matérielle, psychologique et spirituelle, c’est entre autres accompagner l’âme dans son incarnation et au moment de son retour dans l’au-delà.
Par Jean Claveau
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