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DELETE OR NOT DELETE ?

Au 21ème siècle, après plusieurs millénaires d’essais et d’erreurs, tous les cerveaux humains étaient dotés d’un service d’illusion à haute vitesse.

Les systèmes archaïques avaient été recyclés dans le monde animal qui n’avait pas besoin de se raconter d’histoires pour vivre.Leurs besoins vitaux occupaient tout leur temps libre et ils n’avaient guère de loisir pour s’inventer des chimères.

Quelques mammifères avaient tenté de développer leur boite crânienne vers l’avant, laissant le cortex préfrontal inventer des solutions nouvelles pour faire face au danger habituel. Mais  l’homme était devenu incontestablement le maître dans l’art de l’imaginaire, jouant avec l’image pour en faire de la magie. Il s’inventa ainsi de grandes illusions, des scénarios d’amour aux conquêtes chevaleresques, des romances au parfum d’errance, des tragédies grecques pour faire renaître les héros. Quelques histoires de guerre pour se montrer fier et des fictions pour oublier la réalité. C’était du cinéma grand écran et dolby stéréo 7 jours sur 7.  Mais quand parfois le rideau tombait brutalement sur la scène de sa vie, son cerveau ne supportait pas la réalité de la désillusion. Alors il avait inventé le déni.

Le déni était une sorte de congélateur qui se trouvait dans une zone cérébrale encore mal identifiée car elle voulait absolument rester secrète. Un congélateur qui stockait toutes les émotions et événements qui ne pouvaient être perçus en cas de stress intense. C’était une sorte de chambre froide,  en attendant de retrouver l’appétit et de pouvoir digérer la nouvelle réalité.

Dans ce monde d’illusions haute vitesse, tout était beau dans le cœur des hommes tant que leurs croyances s’harmonisaient bien avec le monde extérieur. Lorsque  le scénario changeait sans qu’on ne les prévienne, les hommes avaient du mal à accepter le nouveau film. Pour l’humain qui se croyait arriver au sommet de la pyramide de l’évolution, changer était devenu saugrenu. « A quoi bon! » se disait-il puisque la vie et la mort continuent de se battre pour savoir qui sera le plus fort. Pourquoi inventer de nouveaux mondes quand nous sommes dans le confort de nos salons ? Pourquoi imaginer d’autres réalités quand on croit détenir la vérité ? Imbu de lui-même, l’homme devint un peu vaniteux, pas mal hautain et rempli de dédain. Surtout aux alentours de son congélateur cérébral où s’entassait tout ce qui lui faisait mal et qu’il refusait de voir. Le déni remplit tout cet espace et atteignit les zones de la vue; il obstrua la vision et l’homme devint aveugle.

Au début, on accusa l’amour de cette cécité. Mais on se rendit compte que l’aveuglement était une solution relativement facile pour ne pas avoir à supporter tout ce qui dérangeait. Une sorte de zapping sur certaines histoires, qui faisaient que l’homme ne retenait de la réalité que ce qui n’était pas dangereux pour lui. Il supprimait à tout vent ce qui dérangeait ses valeurs ou croyances.
 
Il était un professionnel du delete, il devint un maître du déni.
Bien sûr, il avait été averti à maintes reprises que tout n’était qu’illusion. Toutes les grandes spiritualités parlaient de l’apparence des choses et de leur non-existence en tant que telles. Mais il n’est pas facile pour un humain du 21ème siècle de comprendre ces balivernes ésotériques. Mieux vaut s’accrocher à sa propre réalité et tenter d’ignorer le reste. L’homme  finit par devenir un imposteur pour lui-même. Les restes de vérités non partagées s’entassaient dans le congélateur qui un jour commença à déborder : il fallait alors  manger ce qu’il y avait dedans c’est-à-dire assimiler ce qui jusqu’alors avait été refoulé ou risquer l’intoxication cérébrale!

Un beau matin, un homme à moins que ce ne soit une femme, décida de ne plus se mentir.

Pour cela, il lui fallait vider son congélateur, arracher le voile de l’illusion qui obstruait la vraie vision des choses et laisser enfin le bleu du ciel apparaître dans toute sa clarté. Son congélateur était rempli à ras bord  de  toutes ces années où il ne savait pas qu’il se mentait. Assis devant tant de désillusions, accoudé à toutes les histoires qu’il avait inventées, penché sur des rivières de verbes qu’il n’avait pas entendu, il comprit qu’il était très difficile de sortir du déni.

Alors l’ange de la compassion qui passait par là, décida de lui donner un coup de main. Il déversa sur lui une sainte colère dont l’énergie puissante lui permit de sortir de son illusion, de se débarrasser de tout ce qui devait mourir en lui pour pouvoir passer à autre chose. Grâce à cette force volcanique qui affola ceux qui étaient encore au cinéma super 8, il fit valser les zappettes, les boutons delete, les « c’est pas grave », il secoua très fort cette zone de son cerveau pour que tout ce qui avait été laissé pour mort derrière le rideau de sa conscience, soit relié à sa vérité intérieure.

Pour cela, il connecta les faits extérieurs des drames de sa vie avec l’effet qu’ils avaient eu sur lui. À l’instant où il fit le lien entre ces choses passées et gelées, il comprit qu’elles n’étaient plus un problème mais une source d’inspiration. La colère s’apaisa, il y eut des sursauts de frustration durant lesquels il voulut encore marchander pour que la vieille réalité revienne et finalement, il s’endormit épuisé dans une acceptation de cette nouvelle liberté.
 
Il fit un rêve étrange où Dieu lui demandait pardon de l’avoir trompé de la sorte.

Il lui avouait ne pas avoir trouvé à ce jour, d’autres solutions pour faire évoluer la Conscience. Il reconnut que la vie sur terre est vraiment une illusion d’où la nécessité de ce bouton delete dans tous les cerveaux humains. Il précisa qu’un être éveillé n’est pas quelqu’un qui n’a plus d’illusion mais au contraire quelqu’un qui a conscience de toutes ses illusions.

À son réveil, l’homme ou la femme sentit un état de grâce comme celui ressenti par le condamné à mort qui a été gracié et qui revient à la vie. Dans les zones secrètes de son cerveau, de nouvelles connexions se sont faites et elles illuminent en permanence, tous les petits dénis qui viennent encore s’y cacher. Quelques vieux neurones dans leur délire ou leur refus de lire disent encore  comme autrefois « ce n’est pas grave » tandis que la nouvelle génération des connexions cérébrales s’amuse à rire  de ce qui est grave, en toute légèreté.

Du 4 au 5 Novembre   2006

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Courriel : [email protected]

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