Le tourisme spirituel ? Prier deux fois!
La première fois que j’ai entendu parler de tourisme spirituel, j’ai été bien sceptique. Loin de moi l’idée de me faire enrôler dans une quelconque secte, encore moins loin de chez moi. Merci bien! Je passe.
Pourtant un jour, l’attrait de visiter les pyramides de Chichen Itzà au Mexique et de nager avec les dauphins du parc X-Caret me fit dire oui à un voyage dit de ressourcement. Ça c’était dans mes cordes! Sortant tout juste d’un cancer, j’avais identifié certains voyages que je voulais être certaine de vivre avant de… au cas où… Après plus de quarante ans de vie rangée et responsable, je me sentais le besoin de voir tous ces endroits qui m’attiraient.
Une de ces activités était de se lever pour méditer au lever du soleil. Quelle bénédiction que d’accueillir le soleil levant dans le silence le plus parfait, entrecoupé seulement des bruits de la mer. La visite de la pyramide fut aussi un évènement important : on nous suggérait d’aborder la montée de la pyramide d’un côté comme un mouvement vers sa nouvelle vie. Je pouvais entrer facilement en résonance avec cette suggestion : la maladie avait changé bien des choses pour moi et je désirais m’ouvrir à de nouveaux aspects de moi-même et de la vie en général. La descente de la même pyramide fût plus difficile : cette fois, la symbolique était de laisser sa vieille vie derrière soi. Pas facile! On est si confortable dans ses vieilles pantoufles! Et si le « nouveau » était pire que l’ancien? Toutes ces questions me hantaient alors que je descendais la pyramide. Mais j’ai pourtant réussi à me dépasser, sous un soleil brûlant.
La nage avec les dauphins fut amusante! Étonnées et éblouies, une vingtaine de personnes réunies dans un grand bassin caressaient ces immenses mammifères marins. La puissance de ces magnifiques bêtes était évidente malgré leur douceur extraordinaire. Mais j’ai rapidement remarqué que tous les dauphins qui m’approchaient – ou était-ce toujours le même? – nageaient sur le dos. Cela m’agaçait au plus haut point. Je n’aime pas me sentir à part dans un groupe… En y repensant, dans mon lit plus tard, le message que j’entendais dans ma tête était : Abandonne-toi… J’ai pleuré. C’était tellement difficile de s’abandonner à accueillir une vie qui avait été jusqu’ici synonyme de travail et de responsabilités plutôt que de plaisir. Mais qu’avais-je à perdre? Je me mis donc à écrire mes expériences, mes pensées et mon chemin de guérison, ce qui devint quelques années plus tard un livre.
Je suis revenue changée de ce voyage. Reposée, bien sûr, mais nourrie de ces moments de réflexion, de ces prises de conscience, des échanges non forcés avec les autres membres du groupe qui, comme moi, vivaient leurs propres choses à l’intérieur. Nous avions bien sûr pris le temps de découvrir les paysages de l’endroit, de danser au son des musiques du sud, et de goûter aux mets locaux, mais ce voyage n’était pas que touristique. Il apportait « autre chose », et cette « autre chose » m’avait transformée.
Il y a quelques temps, j’ai voulu revivre l’expérience de nage avec les dauphins, mais cette fois, de manière différente. En effet, j’avais entendu parler de nage avec les dauphins sauvages, et c’était là mon plus grand désir. Je voulais cette fois-ci vivre cette rencontre autrement, laisser les dauphins me choisir, et vivre un apprivoisement commun. Et hop! Aussitôt dit, aussitôt fait.
Le voyage a drôlement débuté: dans le petit autobus qui me transportait de l’aéroport à l’hôtel, un jeune homme visiblement fébrile était assis devant moi. Il m’adressa la parole pour me confier que c’était son premier vol en avion, et que ses amis et sa famille l’avaient découragé de partir seul. Il avait tenu le coup et avait osé demander à la dame assise près de lui de lui tenir la main durant le voyage.
Il se tourna alors et me dit : « maintenant que j’ai dépassé cette peur, que j’ai osé faire ce que je ne croyais jamais pouvoir faire, je peux maintenant réaliser mes rêves et être qui je suis… »
Je reconnaissais la saveur de ce voyage que je venais à peine de commencer. Un autre voyage initiatique! Un voyage où j’entendrais des messages-miroirs, où j’aurais à faire des choix, peut-être même à me dépasser moi aussi, à vaincre des peurs, des résistances. Et c’est avec un immense sourire que j’ai accueilli cette pensée.
Je réalisai rapidement que nos voyages quotidiens pour aller à la rencontre des dauphins sauvages dépendraient de la température et des vents. Ce retour en arrière à une vie qui suivait la nature eut l’heur de me plaire : pas de certitude, juste le moment présent, la douceur du désir tranquille qui ne brûle pas en dedans et ne frustre pas s’il n’est pas réalisé… Je sentais la brise me caresser le visage et le soleil qui voudrait rapidement bronzer ma peau. Ce changement de routine me plaisait déjà….
La rencontre avec les dauphins a été magique! Ils arrivaient de partout à la fois, d’abord silencieux, puis curieux et présents par leur scan qu’on pouvait entendre très clairement.
La dernière journée fut différente. Au retour, la pluie commença à tomber, fine puis de plus en plus drue. La plupart des participants coururent à l’arrière pour s’abriter et nous sommes restés seulement quelques uns à l’avant. L’idée de m’abriter ne me tentait pas puisque j’étais déjà mouillée à cause de la nage. L’idée ludique de saisir ce moment présent et d’en faire une vraie joie s’empara de moi. Assise à l’avant avec maintenant seulement deux autres femmes, la petite fille en moi leva les mains bien hautes, pour faire des vagues avec un gros iyouuuuuuuuuu sonore lorsque les vagues commencèrent à être plus grosses !!!
Les gens de l’arrière, entendant nos rires et nos cris de joie, revinrent rapidement se joindre à cette fête improvisée. Les places de l’avant devinrent convoitées, le rire général, nos cris de joie faisant compétition au bruit des vagues qui se brisaient sur le bateau. L’équipage n’avait jamais vu un groupe saisir ainsi le moment présent. Lors d’autres voyages, la plupart des participants se cachaient, boudant littéralement la température, frustrés et déçus. Mais voilà un groupe qui acceptait la température qui se présentait et transformaient la mauvaise température en occasion de chanter à tue-tête et de rire à cœur joie avec des purs étrangers.
Le plaisir ressenti lors de ce voyage m’a incitée à organiser un autre voyage en mai 2007. Seize personnes en quête d’immensité…
Au menu :
– exploration quotidienne dans le territoire des dauphins sauvages
– atelier d’exploration de soi : intégrer le passé pour créer le présent désiré, s’accepter, intégrer son ombre et reprendre son pouvoir
– yoga avant le déjeuner
– exercices de visualisation (imagerie mentale)
– exercices de respiration « quantique »
– méditations sonores
– célébration du feu
– exploration de la route de Bimini, soit où sont les restes de l’Atlantide, selon le Dr. David Zink, historien
– visite au bassin de guérison « The Healing Hole »
– méditation sur un vortex d’énergie
– visite des dunes de sables qui ont la même orientation que les monuments du plateau de Gizeh en Egypte
– et autres
Alors c’est tout simplement cela un voyage de tourisme spirituel! On peut aussi parler de voyage initiatique, du mot initier, c’est à dire débuter, commencer à apprendre et même déniaiser! Un voyage où on accueille les imprévus dans la flexibilité, où on saisit les occasions de se dépasser, où on entend les messages des autres comme des invitations à se connaître mieux.
Bon voyage et… initiez-vous à la joie du moment présent!
Namaste.
Louise B. Vincent
Coach professionnel, membre de l’ICF (International Coaching Federation)
Auteure de Survivante du Cancer, chez Louise Courteau éditrice
Formatrice en imagerie mentale
POUR CEUX INTÉRESSÉS AU VOYAGE AUPRÈS DES DAUPHINS SAUVAGES :
IL Y AURA 2 PRÉSENTATIONS DE CE VOYAGE À QUÉBEC, VENDREDI 6 OCTOBRE EN SOIRÉE ET SAMEDI 7 OCTOBRE EN AVANT-MIDI.
L’endroit précis est à confirmer. Je présenterai un vidéo de 30 minutes pris sur place ainsi que l’itinéraire du voyage auprès des dauphins sauvages en mai 2007 aux Bahamas.
Une autre rencontre est à se planifier pour Montréal et en Montérégie : réservez votre place dès maintenant.
Date de tombée pour donner son premier dépôt de 200 $ : le 28 octobre.
(450) 447-8880
ou par courriel : [email protected]
détails du voyage sur mon site Internet à :
www.loupmarin.com
Notes additionnelles :
Louise est une survivante du cancer du sein qui a participé activement à son processus de guérison ce qui a amené un changement profond dans sa manière de voir la vie et de réagir aux évènements. Elle a découvert, développé et raffiné des outils psychologiques et spirituels puissants dont l’imagerie mentale.
Coach professionnel de formation, Louise met sur pied des ateliers qui invitent les participants à se découvrir, à retrouver leur identité, leur puissance intérieure et à reprendre leur pouvoir et leur autonomie.
Sa solide formation en psychologie et en relations humaines, son intérêt et son amour pour ses semblables, sa façon d’aborder les problèmes humains avec les couleurs de l’âme et du cœur, en font une personne à l’écoute particulièrement sensible aux défis que vous aurez à relever dans ce voyage-atelier.