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LES ÉMOTIONS : UTILES OU PAS ?

De manière générale, les émotions ont assez mauvaises presse étant perçues comme quelque chose d’encombrant, voire inutile. De plus, nombreuses sont les personnes qui les classent selon deux catégories: …

les émotions dites positives et celles dites négatives, le mot émotion englobant, par conséquent, la gamme complète des sensations que l’être humain ressent. Ce classement laisse donc à sous-entendre que certaines émotions sont bonnes tandis que d’autres ne le sont pas. Or, il n’existe pas ni de bonnes ni de mauvaises émotions; leur principale caractéristique véritable étant de nous faire sentir de façon plus ou moins agréable ou désagréable, selon le cas. Exemple : la joie est une émotion agréable parce qu’elle contribue à nous faire sentir confortable alors que la peur est une émotion désagréable puisqu’elle nous rend inconfortable. Mais peu importe quelle catégorie nous préférons, l’énoncé suivant se révèle irréfutable : toutes les émotions sont utiles.

La question que l’on pourrait alors se poser est la suivante :
« Mais à quoi sont-elles utiles ? »

Mais avant de répondre à cette question, il devient nécessaire de s’en poser une autre, notamment  « Que sont les émotions ? »

Les émotions sont un courant d’énergie passant à travers le corps physique; celui-ci enregistre la sensation agréable ou désagréable, selon que ces énergies sont de hautes fréquences ou de basses fréquences. Reprenant l’exemple des émotions de joie et de peur : la première est une émotion de haute fréquence et la seconde de basse fréquence. La sensation que nous procurent toutes énergies de hautes fréquences est de nature agréable, ceci signifiant que nous nous sentons bien et, inversement, toutes énergies de bases fréquences nous fait sentir mal, d’où le rapprochement avec les notions de bonnes ou mauvaises émotions, ou encore de positives et négatives.

Maintenant, abordons la question de leurs utilités. Les émotions ne trouvant pas leurs origines dans le corps émotionnel mais bien dans le corps mental, elles permettent donc de mettre en lumière et de discerner quels schèmes de pensées nous habitent. Ce processus s’appelle devenir conscients de nos pensées. Selon que l’émotion est agréable ou désagréable, il devient dès lors possible d’identifier lesquelles pensées sont bénéfiques (comprendre utiles) pour nous et lesquelles ne le sont pas (comprendre inutiles). Si nous, les être humains, n’avions pas cette merveilleuse capacité de ressentir l’état de nos pensées de la sorte par le biais de notre corps émotionnel, nous ne pourrions en aucun cas faire l’évaluation de leur qualité.

Voici quelques exemples du lien existant entre les pensées et les émotions.

Pour ressentir l’émotion de joie, des pensées du genre suivant sont requises: 
– Que la vie est belle, merci mon Dieu ! (cette pensée peut aussi générer l’émotion de gratitude)
– Ce qui m’arrive est merveilleux ! Wow !
– Je suis tellement content/e d’avoir réussi… 
– Quelle belle surprise/cadeau vous me faites !

Pour ressentir de la gratitude, des pensées telles que les suivantes sont nécessaires: 
– Merci beaucoup pour ton aide, ton coup de pouce.
– J’apprécie vraiment tes paroles d’encouragement.
– Ta bienveillance me touche beaucoup !
– Merci d’être là pour moi !

En ce qui a trait aux émotions du genre désagréable, des pensées se révèlent tout aussi déterminantes.

Pour ressentir l’émotion de peur, ça prend des pensées du genre : 
– Mais qu’est-ce qui va m’arriver ? 
– Je ne serai jamais capable d’y faire face tout seul ! 
– S’il fallait que telle chose m’arrive, je ne sais pas ce que je ferais ?

La tristesse :
– J’aurais tant aimé que … 
– J’ai tant souhaité que … 
– Je n’en peux plus…….(cette pensée peut aussi générer une émotion de désespoir)

La colère : 
– Mais ça ne devrait pas être ainsi… 
– Oui mais il m’avait dit que… 
– Pas encore une autre fois…….

La culpabilité : 
– Hum, j’aurais donc dû… 
– Ah, je n’aurais donc pas dû….

Entretenir des pensées qui engendrent les émotions de basses fréquences constitue un comportement que l’on peut qualifier de non écologique. Pourquoi ? Parce qu’elles ne contribuent d’aucune façon à notre bien-être intérieur et que de les entretenir produit une pollution dans notre monde intérieur, appelons cela un « smog émotionnel », d’où la sensation désagréable d’étouffement qu’elles laissent en nous quand nous les laissons s’accumuler. Tout comme nos choix de consommation peuvent générer une pollution dans notre environnement extérieur, nous avons une toute aussi grande capacité de polluer notre environnement intérieur par nos pensées de basses fréquences. Tout est une question de niveau de conscience et de choix.

En résumé, s’il nous était impossible de ressentir quelque inconfort que ce soit, nous ne pourrions déterminer lesquelles de nos pensées sont écologiques et lesquelles ne le sont pas. Merveilleux, n’est-ce pas ? Les émotions désagréables et inconfortables constituent un premier niveau d’alarme – alerte jaune – nous avisant que la qualité de nos pensées a besoin d’être améliorée. Le deuxième niveau d’alarme – alerte rouge – est la manifestation dans le corps physique de dysfonctionnements, allant du malaise à la maladie. Quand nous n’allumons pas au premier niveau d’alarme, peut-être bougerons-nous bouger au deuxième…

En ce qui concerne les émotions dites agréables, ne changeons surtout pas nos façons de penser ! Elles sont déjà d’excellente qualité; de hautes fréquences.

Un dernier mot avant de terminer : avant d’entreprendre la transformation de quoi que ce soit, il est important de passer par l’étape de l’acceptation inconditionnelle. Autrement dit, au lieu de rejeter la partie à transformer en pensant : « Il faut que je change ça parce que c’est mal ou pas correct de penser ainsi. », dites-vous plutôt : « C’est correct d’avoir pensé ainsi. J’accepte la partie de moi-même qui a cru que c’était bien. Je réalise toutefois que je me sentirais mieux en transformant cette façon de penser. Je me félicite d’en être devenu/e conscient/e. »

Souvenons-nous que l’amour est la plus haute fréquence d’énergie émotionnelle que l’humain puisse ressentir. En apprenant à aimer de manière inconditionnelle, non seulement élevons-nous nos propres énergies de manière significative mais nous contribuons également à l’élévation des fréquences énergétiques planétaires et cosmiques. Wow !

Odette Pelletier
Conférencière, animatrice et consultante en relation d’aide
(819) 687-3645
[email protected]
www.odettepelletier.alchymed.com

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