LE SCENAR, POUR CONTRÔLE DE LA DOULEUR
… meilleurs développements actuels de la neurostimulation cutanée pour soulager la douleur par un processus de feedback et de biofeedback appliqué au patient. La technologie du SCENAR est orientée pour activer les ressources d’auto-guérison du corps. Le but du SCENAR est de soulager les douleurs aigues, chroniques et sans risque d’effets secondaires.
Le SCENAR a été inventé par des Russes qui voulaient avoir une méthode non invasive pour traiter les astronautes qui allaient dans l’espace.
SCENAR est l’abréviation de SELF CONTROLLED ENERGO NEURO ADAPTATIVE REGULATOR.
Le SCENAR est unique. Toutes les cellules et les tissus fonctionnent dans un certain cadre d’activité électrique. La peau, elle aussi, présente des comportements électrophysiologiques remarquables. Des travaux approfondis ont été menés pour cartographier les caractéristiques de conductibilité électrique de la peau en fonction des activités corporelles internes. Les dysfonctionnements qu’ils soient somatiques ou viscéraux sont reproduits de façon fidèle au niveau de la peau. Ces projections se détectent sous la forme de modifications significatives dans la conductivité électrique de la peau. Tant que le stimulus générateur de stress demeure, les contours de la zone à conductibilité altérée peuvent persister pendant des semaines, des mois et plus créant un tableau de douleur chronique. Le SCENAR est conçu pour repérer cette activité électrique et, au travers d’un processus de feedback interactif, ramener le tissu à une valeur normale. Si le tissus est dans une zone de valeur normale, l’impulsion de SCENAR a un simple effet neutre. Par contre, si le tissu est hors-normes, la stimulation agit instantanément et commence à ajuster l’impédance en la ramenant à la normale. Fondamentalement, si l’activité électrique est trop importante, le SCENAR, intervient pour la réduire et la ramener à la normale. Si cette activité est trop faible, elle est stimulée pour s’élever à la hauteur nécessaire. Cette action est automatique et ne se fait que lorsque l’appareil est au contact de la peau.
La particularité de la neurostimulation interactive est qu’elle s’applique à la zone d’activité pathologique, localement par un accroissement de la circulation sanguine, la libération de neuropeptides, la stimulation lymphatique, la relaxation musculaire et, de façon centrale en agissant sur le système nerveux central, en particulier le système nerveux autonome.
L’utilisateur de SCENAR a le choix entre différents modes. S’il le souhaite, il est possible de visualiser l’interaction sur l’écran de l’appareil au moyen des chiffres et symboles qui s’y affichent. L’appareil est capable de signaler à l’opérateur quand les résultats attendus sont atteints. Toutes les réactions sont en temps réel et changent constamment en fonction des réponses du corps aux impulsions données. Il est possible aussi de travailler de façon plus indépendante sans regarder l’écran et apprécier les résultats à des signes relatifs à la réaction des tissus faciles à reconnaître.
Bien que de grands progrès aient été faits, la douleur en elle-même demeure un mystère pour la médecine moderne. Curieusement, il est possible de ressentir une douleur sans aucune blessure ni de tissu endommagé. Indéniablement, la douleur est un processus neurologique mais c’est aussi une expérience émotionnelle : elle fait appel à des événements douloureux passés. L’expérience de la douleur varie d’un individu à l’autre et de culture à culture. En tant que telle, la douleur se définit comme une sensation désagréable ou une expérience émotionnelle en relation avec un dommage effectif ou antérieur ou une souffrance psychologique.
La peau est plus qu’une barrière protectrice vis-à-vis du monde extérieur. La peau a différentes fonctions dynamiques, la plus importante étant la communication. Il est utile de comprendre que la peau et le système nerveux se partagent la même origine embryologique.
L’ectoderme est une des trois couches de formation de l’embryon en développement et donne naissance à la peau et au système nerveux. C’est en raison de cette origine commune qu’on pense que les thérapies qui stimulent la peau et les tissus associés on un effet significatif sur tant d’organes internes.
La peau peut être considérée comme une extension externe du système nerveux vers son environnement. Peau et système nerveux restent liés fonctionnellement toute la vie.
Les signaux provenant de l’environnement affectent la peau. Ces signaux circulent via le circuit nerveux vers les différentes parties du corps y compris le système nerveux central. Cette transmission ne passe pas uniquement de la peau vers l’intérieur du corps, elle passe aussi des informations qui circulent du corps vers la peau.
Déjà, à la fin du 16ième siècle, on admettait que les organes internes se projetaient sur la peau sous la forme de dessins que l’on peut prédire. Il s’agit de ZONES RÉFLÈXES qui sont des zones standardisées sur la peau à partir desquelles on peut reconnaître les dysfonctionnements organiques.
D’autres manifestations de la physiologie interne peuvent se voir sur la peau. L’organisation segmentaire est l’une des caractéristiques de toute créature. Le corps est organisé le long de la moelle épinière sous la forme de segments, chacun comportant une racine nerveuse spinale. Chaque racine alimente une famille de tissus qui demeure pour toujours en liaison avec les autres en raison de la racine commune. En conséquence, un organe, quelques parties du squelette, certains muscles et, naturellement, des surfaces spécifiques de la peau se partagent des influences communes. Dans la mesure où c’est la peau qui est la plus accessible de ces catégories de tissus, elle offre un simple portail d’entrée à beaucoup de fonctions cachées. Les dysfonctionnements à la fois somatique et viscéraux se trouvent projetés sur la peau de façon fiable. Ces projections se détectent par des changements significatifs de la conductibilité de la peau.
La recherche neurologique poursuit l’étude des interactions complexes concernant la maitrise de la douleur. La relation entre les tissus périphériques du corps et le système nerveux central reste le centre de beaucoup d’études relatives au traitement de la douleur. Les signaux sensoriels de la peau ont une influence sur différents niveaux du système nerveux central y compris les niveaux intermédiaires du cerveau. Le rôle de l’hypothalamus dans la régulation du processus automatique endocrinien et biochimique est profond et la stimulation de la peau apparaît comme étant susceptible d’influencer les fonctions de cette structure-clé qu’est le système nerveux central.
Le SCENAR peut donc intervenir sur n’importe quelle douleur. Il y a deux électrodes qui sont placés sous l’appareil, qui sont appliquées sur la peau. Les différentes fréquentes donnent des signaux au système nerveux central. Une activation de la circulation s’en suit, une relaxation musculaire se fait sentir, l’inflammation diminue. Déjà une sensation de mieux être s’installe puisque la douleur est réduite. Les résultats sont rapides et les interventions sont courtes. Le SCENAR ramène l’homéostasie (l’équilibre) dans le corps, rapidement.
Il y aura une conférence le 10 mai à Montréal, endroit à déterminer.
Il y aura deux jours de formations sur l’utilisation du SCENAR les 12 et 13 mai 2007 La formation sera donné par John Haché, ND
Veuillez communiquer avec Colombe Gauvin pour toute information
au 450 224 0003
ou par courriel [email protected]
Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.