Un magasinage enrichissant !
La tête dans les nuages, les mains posées distraitement sur le volant, elle rêvait à ses futures vacances en compagnie de l’homme qu’elle aimait tant. Le temps de planifier dans sa tête quelques menus détails pour sa fin de soirée et sa bagnole s’engageait sur la sortie menant au centre d’achats. Quelques minutes plus tard, elle se dirigeait d’un pas alerte vers une porte d’entrée.
Anesthésiée par ses pensées, elle déambulait machinalement dans les allées, ramassant en passant quelques vêtements qui lui plaisaient. Le temps filait. Hâtive de rejoindre son amoureux, elle décida de passer à l’étape de l’essayage. C’était la partie qu’elle aimait le moins du magasinage. Voulant faire vite, elle déposa son sac à dos sous un banc au fond de la cabine, enleva ses vêtements et comme une poupée de chiffon que l’on habile et déshabille elle passa du blouson au pantalon, des jupons au maillot. Ses pensées demeuraient absorbées par le goût des vacances et le besoin de repos.
C’est le cœur joyeux qu’elle ressortit tenant fièrement ses trouvailles. Un brin de curiosité l’amena ça et là, si bien qu’elle perdit la notion du temps.
Et vlan! Elle venait de se rendre compte qu’elle avait laissé son sac à dos dans la cabine! Son cœur battit soudainement à tout rompre. Des images lui venaient, toutes les unes plus laides que les autres. Dans son sac il n’y avait pas d’argent car elle avait choisi d’utiliser sa carte de crédit. Il s’y trouvait toutefois son permis de conduire, les clés de sa voiture et de sa demeure, son adresse, ses cartes d’identité et de crédit et bien des petits souvenirs. Le drame : elle ne pourrait plus entrer chez-elle, n’avait plus d’auto, ne pouvait même plus dire à quelqu’un qui le demande : « Je suis Laurence, voici une carte qui vous le confirme »!
Une puissante poussée d’adrénaline l’envahissait en même temps que la peur et l’insécurité prenaient le contrôle. Elle avait chaud et froid en même temps. Sa tête bourdonnait. Tous ces symptômes apparurent à la vitesse de l’éclair. Elle se mit à chercher, en refaisant le trajet dans la boutique. Rien… Elle rencontra un commis et lui fit part de la situation. Graduellement elle se calma en se disant, résignée, qu’elle devrait aviser les autorités du vol de ses cartes. Elle se voyait, fatiguée, faisant les démarches pour avoir de nouvelles cartes, un nouveau permis etc.
Victime, elle se sentait vide et impuissante. Pourquoi cela arrivait-il à elle? Elle avait pourtant eu son lot de difficultés dernièrement. C’est injuste pensa t-elle. Elle ne pourrait plus prouver qui elle était. Mais au fait, qui était-elle?
C’est alors que quelque chose d’un peu bizarre se produisit. Comme guidée, elle se dirigea vers un coin de la boutique. Laurence y tassa des vêtements placés sur un support. Elle n’en cru pas ses yeux. Son portefeuille était par terre. Ses doutes étaient confirmés.
Elle l’ouvrit fébrilement, pour constater que tout y était. Probablement que la personne qui avait volé son sac à dos cherchait de l’argent et voyant qu’il n’y en avait pas, elle avait choisi de jeter le portefeuille. Pas de trace de son sac à dos qui contenait ses clés et d’autres choses très personnelles.
Déçue, lâchant prise elle accepta que les choses étaient ainsi. C’est à ce moment qu’elle entendit une préposée du magasin l’appeler en se dirigeant vers elle, son sac à dos au bout de ses bras.
Ouf! Elle était comme dans un rêve. Un peu étourdie, avec de la difficulté à croire ce qu’elle voyait. Nerveusement elle remercia la dame. Tout était dans son sac. Elle eut une bonne pensée pour la vie qui, en conclusion de l’expérience, l’avait supportée favorablement. Son quotidien reprit là où elle l’avait laissé.
Cette histoire suscite en moi un questionnement.
Qu’est-ce qui fait que nous accordions autant d’importance à ce qui représente pour nous notre identité? Sommes-nous si loin de soi, que nous croyions que nous ne sommes que cette identité matérielle officialisée en de multiples facettes?
Une réaction telle celle de Laurence n’est certes point bénéfique. Lorsque cela prend des papiers pour dire à quelqu’un qui il est et que celui-ci limite son identité à ceci, il y a de fortes probabilités que cet individu rencontrant une tempête dans sa vie, sera un arbre facile à déraciner. Les déséquilibres s’installeront ensuite subtilement et rapidement.
La valeur que nous nous accordons est précieuse, fondamentale au maintien de notre équilibre personnel. Elle n’a rien à voir avec notre titre, notre compte bancaire, nos réussites ou pertes. L’essentiel est que la personne se porte une reconnaissance inscrite au plus profond d’elle, en dehors de toute forme de nourriture pour son ego.
L’état de panique que Laurence brièvement a traversé était tel que devant le risque de perdre la vie, il en aurait été ainsi. C’est inquiétant que la plupart des gens remettent leur pouvoir à qui veut bien les reconnaître, supposément, à partir de leurs accomplissements, de leurs rendements, de leurs biens matériels etc.
Quand sera-t-il enseigné dans les écoles au primaire, que l’être humain ne doit pas mesurer sa valeur aux vêtements griffés ni aux réussites comparées? Nous crions haut et fort en faveur d’une jeunesse que l’on veut solidement formée, mais nous, qu’attendons-nous pour prendre le retour à l’école de la vie, au chapitre de l’apprentissage de l’amour sans conditions et à celui du lâcher prise. C’est un devoir que d’être responsable de notre évolution.
Risquer de perdre le contrôle en voulant paraître fort, en refusant de perdre la face par orgueil ou en exerçant les pouvoirs de l’autorité par exemple, n’est que travailler à s’accorder une valeur superficielle par un jeu de rôles.
Plus une personne s’accorde une valeur fondée sur les acquis de ses expériences, sur la découverte de son potentiel et sur sa capacité à maîtriser ses émotions, davantage cette personne se sentira heureuse. Elle aura le goût de poursuivre son chemin de découverte d’elle-même.
Elle guérira l’insécurité graduellement, s’en libérant totalement. Il lui sera alors aisé de vivre au présent chaque expérience difficile, en gardant son calme. Sa santé n’en sera qu’améliorée car le stress est mauvais compagnon.
Unie au soi divin l’habitant, peu importe où va une personne sur notre belle planète, elle sera avant tout connectée à l’amour même dans les situations traumatisantes et… l’amour est source de vie. La perte ne sera pas perçue comme menace mortelle. Nous avons oublié que nous sommes des êtres spirituels dans une enveloppe charnelle. Nous donnons tant d’importance à l’aspect matériel que l’un de nos objectifs est de faire pour avoir, dans l’illusion d’être reconnu. Nous sommes ainsi programmés. Nous n’avons alors pas le temps de s’arrêter à découvrir notre identité. Dommage, car nous avons tous en soi de beaux cadeaux enveloppés.
Il est triste d’attendre que des événements fâcheux viennent assombrir notre vie avant de chercher à l’intérieur de soi ce qui peut nous donner un souffle nouveau. Nous avons l’opportunité à chaque jour de mettre nos talents et nos forces au service de notre mieux-être. C’est un devoir, selon moi, que de travailler à utiliser nos talents pour bâtir un avenir heureux à partir d’un passé en guérison et d’un présent rempli de confiance en soi et en la vie. Y croyez-vous? Moi, si…
Choisir d’aller à la rencontre de soi est une voie accessible à tous. J’encourage ceux et celles qui ont le goût d’y plonger, ne serait-ce que par le biais de lectures, d’échanges avec des amis, des personnes ressources…
Développer la sécurité dans l’insécurité… pour s’accomplir sans peur de perdre!
Programme de Formation S.A.I.M.E.
Formation dynamique et intéressante d’intervenants en médecine énergétique, qui vous mènera au cœur de vous-mêmes et à explorer votre potentiel avec équilibre.
Le Système d’Aide et d’Interventions en Médecine Energétique est un programme de formation comprenant une partie théorique, une partie pratique et des travaux. Sa durée est au Québec de sept stages en week-ends (en France ultérieurement offert en 3 blocs de formation intensive) et un stage final d’une semaine en hébergement. Cette formation est en deux cycles sur une année, permettant la pratique et l’intégration. Se rappeler que l’assistance à la guérison demande à l’intervenant d’identifier d’abord ses propres déséquilibres pour favoriser son équilibre personnel et de travailler ainsi positivement à son évolution et à son mieux-être. Il serait illusoire de penser entrer dans cette formation que pour apprendre à donner des soins !
Le slogan de S.A.I.M.E. est S’aimer pour semer…
Les inscriptions sont en cours pour septembre 2007…
Prochain groupe au Québec : début cours #1 : 15, 16 septembre 2007.
Pré requis à prévoir : Reiki 2.
Pour en connaître plus, informez-vous.
Les intervenants pouvant vous aider sont identifiés par leur appartenance légale à L’Association des intervenants et intervenantes S.A.I.M.E. ® ( A.I.I. S.A.I.M.E.)
S.A.I.M.E. sans frontières
Service d’aide et d’interventions offert à la collectivité, soit en régions ou à l’étranger.
Projet pilote en cours parrainé par Dolores Lamarre et l’Association des I.I. S.A.I.M.E. :
Pour souligner les 150 ans de Havre-St-Pierre – communauté québécoise située en Minganie, Basse Côte-Nord – et faire connaître ce service d’aide au mieux-être ainsi que les intervenants diplômés locaux, un groupe de diplômés S.A.I.M.E. offriront gratuitement à cette population des interventions, durant trois jours en juin 2007.
Dolores Lamarre
Auteure de plusieurs livres en développement personnel.
Consultante en médecine psychoénergétique :
Burnout, relations difficiles, pertes…, maladie
Suivi individuel, conférences, ateliers
Formatrice au programme S.A.I.M.E.
(Système d’Aide et d’Interventions en Médecine Energétique)
Maître enseignante en Reiki
Pour la joindre ou vous inscrire :
Tél. 450 714-1275, Fax : 450 714-1276
Courriel : [email protected]