Minuscule aperçu sur la difficulté à com-muniquer!

Dans le domaine des relations humaines, les solutions immédiates sont rarissimes. Pour ne pas dire inexistantes. Une prise de conscience s’avère l’essentiel premier pas, ce que plusieurs appréhendent… et avec raison.

Car nos prises de conscience nous ramènent à nos manques, nos souffrances, nos blessures, nos désirs inassouvis, ce dont on ne peut faire l’économie, si notre désir est réel et sincère de vouloir vraiment améliorer notre façon de com-muniquer. Ce qui n’est pas nécessairement évident! Il est si facile, c’est presqu’un automatisme,  de se faire croire à soi-même qu’on veut s’améliorer, quand en réalité on désire que ce soit l’autre qui change, car s’il ou elle ne faisait pas ou ne disait pas telle ou telle chose, tout irait tellement mieux pour moi! En somme je n’aurais plus de problème… ce qui est une grande illusion, qui correspond à  l’attitude de l’enfant de 5 ans qui croit que «c’est la faute à l’autre»!

Tenir l’autre responsable de ce que je ressens, c’est lui concéder mon pouvoir. C’est tout le contraire de me positionner, de prendre le risque de m’affirmer avec mes désirs propres, mes points de vue, mes projets, mes idées semblables ou différentes de cet autre, jusqu’à accepter de ne pas avoir son approbation et peut-être même de le contrarier.

Ces prises de consciences me conduiront à mon  dernier sous-sol pour y déloger tout ce qui n’est  pas à mon service: stéréotypes, croyances,  préjugés, soit disant valeurs, dogmes, doctrines, et toutes les histoires que je me raconte pour justifier mes impuissances autant que mes actions. Je comprendrai alors que ce qui se produit à l’extérieur: rejets,  injustices, violence sous toutes ses formes, chaos, somatisations, sont le reflet exact de ce qui se passe à l’intérieur de moi. Par exemple toutes ces situations d’intolérance que je dénonce avec vigueur ne sont que le reflet de cette intolérance que j’ai envers moi-même (et les autres), mes faiblesses, mes pas en arrière, mes impatiences, etc. Que ça me plaise ou non, je suis étroitement lié à cet autre qui est une partie de moi, mon reflet, mon miroir.

La méthode ESPERE de Jacques Salomé nous propose des repères, des outils et un accompagnement pour apprendre – oui oui, ça s’apprend!-  une autre façon de com-muniquer au quotidien, avec soi-même d’abord et avec les autres. Au cours des pratiques expérimentées pendant dix semaines, les outils de cette méthode seront intériorisés, intégrés au gré de nos prises de consciences, expérimentations, découvertes, résistances et doutes mêmes. Les alternatives proposées nous stimuleront pour ne pas entretenir soumissions, oppositions, réactions, victimisations; ce qui ne veut pas dire qu’on deviendra un paillasson; tout au contraire! L’affirmation, le positionnement, la confirmation, les demandes claires s’avéreront, entre autres, des outils fort utiles et efficaces pour affirmer notre identité et respecter notre intégrité.

Si le défi, car c’en est un, vous intéresse et vous stimule, le premier petit pas sera de me contacter pour connaître les infos d’un prochain atelier. Ce n’est pas un contrat ne craignez rien, ou plutôt oui, mais avec vous-même! Possibilité d’un mini atelier de 5 rencontres  dès la fin de mai. L’atelier se donnera à Québec.

Au plaisir de vous accompagner dans cette extraordinaire expérience de privilégier la personne la plus importante : VOUS!

Hélène Blouin
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Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.