La loi spirituelle de RESPONSABILITÉ
Elle comprend cinq postulats qui sont comme suit :
Tu es responsable de
1) ce que tu es
2) ce que tu penses
3) ce que tu ressens
4) tes intentions
5) tes réactions
Mais qu’est-ce que cela signifie au juste ? Afin de bien comprendre cette loi, il s’avère très important de faire la distinction entre la compréhension usuelle que la plupart d’entre nous ont de la notion de responsabilité et la loi spirituelle de responsabilité.
Dans l’entendement de monsieur, madame tout le monde, le sens du mot « responsabilité » se rapproche de celui donné à l’expression « être responsable », ce qui généralement signifie tenir sa parole et respecter ses engagements. À titre d’exemples, une personne dite responsable paiera ses comptes à la date due ou avant, arrivera à son travail à l’heure telle qu’entendue, contribuera au confort familial en s’impliquant au niveau des tâches ménagères, respectera le code de la route en vertu du privilège qu’elle a obtenu de conduire une automobile, etc.
Mais, si vous y regardez de plus près, les exemples donnés relèvent du domaine ou de la sphère du faire et non de l’être. Or, le premier postulat de la loi spirituelle de responsabilité est à l’effet que tu es responsable de ce que tu es, avant que le « faire » n’entre en ligne de compte. Pourquoi ? Parce que ce que tu fais est conditionné et gouverné par qui tu es. Pour bien comprendre cela, il importe de saisir la portée de ce qu’englobent les termes ce que tu es. Ils incluent tous les attributs qui peuvent être placés à la suite du verbe être. Exemples : être patient ou son contraire être impatient, être généreux ou être mesquin, être poli ou être impoli, être courageux ou être lâche, être jovial ou être maussade, être tolérant ou être intolérant, et ainsi de suite. La liste pouvant être très longue, quelques exemples suffisent pour te situer.
1) Étant responsable de ce que tu es, c’est toi-même – et toi seul -, qui détermine ce que tu es et ce que tu veux être. Pour ton évolution spirituelle, ne laisse quiconque te dicter ou te commander ce que tu devrais être. Toi seul possède le pouvoir de déterminer ce que tu es ou ce que tu souhaiterais être. Ne cède jamais ce pouvoir, même à ceux qui disent t’aimer ou vouloir ton bien. Par contre, il n’est pas dit que tu ne puisses prendre en considération le conseil ou l’avis d’un proche. Il n’en demeure pas moins que la décision d’être plus patient, par exemple, sera la tienne – uniquement- parce que tu y verras un avantage pour toi. Ne change pas qui tu es pour plaire à quelqu’un, par peur de déplaire et d’être rejeté ou parce que tu ne te conformes pas à l’idée de ce qu’une autre personne se fait de toi. Souviens-toi toujours que tu es unique et que tu as ton propre chemin à marcher. Le chemin de l’un n’est pas le chemin de l’autre. Si tu désires te faire davantage confiance, applique ce qui précède à ta vie et tu ne pourras que constater à quel point ton niveau de confiance augmentera.
2) Le deuxième postulat est à l’effet d’être responsable de ce que tu penses. Depuis ta naissance, et même depuis ton entrée dans la roue des réincarnations, toutes les pensées traversant ton intellect sont enregistrées, sans exception. Or, étant tous connectés énergétiquement les uns aux autres, certaines de tes pensées sont auto-générées et d’autres proviennent d’ailleurs. Ceci dit, il n’en demeure pas moins que celles à qui tu portes attention auront un impact sur toi, peu importe leurs origines. Et de cela, tu es responsable. Par le choix que tu fais de croire en certaines manières de penser et en certaines choses, tu actives la loi de responsabilité. C’est toi-même et toi seul qui détermine ce que tu conserves ou élimines parmi tout ce qui te parvient et mijote dans tes pensées. Prends conscience que personne ne peut te forcer à penser d’une telle ou telle manière ou encore à croire en quelque chose. Exemple : si la réincarnation ne fait aucun sens pour toi, personne ne peut t’en persuader, pas même moi à travers cette chronique !
Je te suggère donc d’observer les pensées qui t’habitent et d’en évaluer la qualité. Une pensée de pauvre qualité – entendre ici une pensée de basses fréquences -, ne peut que te faire sentir mal. Inversement, une pensée de hautes fréquences ne peut que te faire sentir bien. Ne conserve que celles qui contribuent à te faire sentir bien. Ceci n’est pas l’équivalent de penser positivement, ce qui s’avère souvent juste une autre façon de rejeter des aspects de soi. En effet, certains croient que de reconnaître une pensée de jugement, par exemple, équivaut à être négatif. Non, c’est plutôt devenir conscient ; ce que tu feras de celle-ci relève de ta responsabilité.
3) Tu es responsable de ce que tu ressens. Ce troisième postulat en fait bondir plusieurs ! Tu me diras que ceci n’est pas factuel, à savoir qu’il est impossible que tu sois responsable de la manière dont tu te sens. Eh bien ! oui, tel est bien le cas. En voici l’explication.
Que tu sois joyeux ou triste, content ou mécontent, fier ou honteux, confiant ou apeuré, satisfait ou déçu, la manière dont tu te sens est directement reliée à une façon de penser qui t’habite. Les pensées sont le principe générateur des sentiments et/ou émotions, ces deux mots étant interchangeables à toute fin pratique. En l’absence de pensée, seul peut exister une vacuité de sentiments. Fais l’expérience d’essayer d’éprouver un sentiment en particulier, la fierté par exemple, en l’absence de pensées s’y rapportant. Tente d’éprouver la peur du manque en l’absence de pensées générant une image de manque. Impossible !
Donc, tu possèdes en toi ce que ça prend pour te sentir de façon x ou y. Ceci explique pourquoi le même événement vécu par plusieurs personnes, tel qu’un décès ou une naissance au sein d’une famille, ne ressentiront pas tous la même chose face au dit événement. Chacun de nous est habité par des pensées spécifiques qui lui fait voir l’événement d’une manière qui lui est propre, ce qui résulte en des sentiments (ou émotions) distincts. La cause de ce que l’on ressent est en soi et n’origine pas d’une cause extérieure, bien que l’événement nous soit extérieur. Tu n’es jamais joyeux à cause d’un facteur extérieur, par exemple. Si tel était le cas, tous les parents devraient être joyeux à la venue d’un nouvel enfant. Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas. Quel est le facteur déterminant la différence entre les uns et les autres ? Les pensées qui habitent chacune des personnes affectées par l’événement.
4) Quatrième postulat : tu es responsable de tes intentions. L’intention représente la pensée qui te motive ou qui t’incite à passer à l’action. On pourrait dire aussi que c’est la pensée sur laquelle tu bases ta décision de passer à l’acte, de prendre action. C’est ainsi que pour le même geste posé, les conséquences peuvent être différentes d’une personne à l’autre selon les intentions qu’elles nourrissaient. Prendre le temps de vérifier tes intentions avant de passer à l’action s’avère une étape essentielle, voire vitale, pour ton évolution dans la conscience.
Exemple : quelqu’un te pose une question ou te demande une information et après que tu lui aies répondu, elle est frustrée car insatisfaite du résultat.
Dans un premier temps, es-tu responsable de sa frustration, de son insatisfaction ? Attention avant de répondre ! Penses-y bien avant de dire oui… car la réponse est non. La personne a en elle ce que ça prend pour éprouver ces sentiments, et elle en est la seule responsable. Maintenant, comment réagiras-tu toi-même à sa réaction ? Quel choix feras-tu ? Cela relève de ta responsabilité.
Examinons ensemble les différentes intentions possibles. Comme il peut en exister plusieurs, j’en présente quelques-unes ci-dessous.
1. Tu cherches tout simplement à lui rendre service et tu n’as aucunes attentes de quelque nature que ce soit.
2. Tu maugrées intérieurement parce que tu la trouves tannante avec ses demandes mais tu lui réponds quand même par peur de déplaire et d’être rejeté.
3. Tu dis ne pas être au courant des infos qu’elle te demande bien que tu le sois et ce, parce que ça ne tente pas de répondre. Tu trouverais ça trop long.
4. Tu lui passes de fausses informations parce que la semaine précédente, cette personne t’avait elle-même menti et tu considères devoir lui donner une leçon bien méritée. Tu justifies ton mensonge par la pensée qu’elle a couru après et que c’est bien fait pour elle.
Alors, voilà quatre réactions différentes basées sur quatre intentions distinctes qui généreront quatre résultats particuliers. Les explications sur la manière dont ces résultats ou conséquences ne manifestent dans nos vies feront l’objet de ma prochaine chronique sur la loi de causalité. À ce stade-ci, devenir conscient des intentions sous-jacentes à l’action est le seul facteur à considérer.
Donc, dans la première hypothèse, ton intention est de rendre service de manière inconditionnelle, ce qui ne peut qu’entraîner des conséquences favorables puisqu’une telle intention représente la plus haute fréquence possible en ce monde.
Dans la deuxième, ton intention est d’éviter un rejet, ce qui t’amène à être hypocrite craignant d’être rejetée si tu lui avouais que tu la considères « tannante » avec ses demandes. Ton choix est motivé et basé sur la peur du rejet. Parce que tu crains une telle éventualité, tu ne lui avoueras jamais le fait que tu la juges en pensée (est donc tannante avec ses demandes, elle !) et, par conséquent, tu n’es pas authentique forcément. Même si tu ne t’en rends pas compte au moment de t’exprimer, il n’en demeure pas moins que tu es hypocrite. Ton intention était de ne pas déplaire ou de ne pas être rejeté mais ce que tu sèmes par tes pensées s’avère de l’hypocrisie. Or, nous récoltons ce que nous semons… !
Dans la troisième hypothèse, tu dis le contraire de la réalité, ce qui s’avère un mensonge. Donc, tu as menti par… … paresse ! Tu trouves la démarche trop longue, comprendre ici ardue, difficile, plus que ce que tu es prêt à donner de toi-même.
Et finalement, dans la quatrième, l’intention est la vengeance en te faisant justice (soi-disant) toi-même. Dans les faits, tu te prends pour le juge, l’avocat et les jurys. Bien que la personne t’ait menti, tu ne t’arrêtes pas pour envisager d’autres possibilités de réaction que la vengeance.
Dans le cas des trois dernières hypothèses, les motivations sont des pensées de basses fréquences et ne peuvent qu’engendrer malaises et souffrance.
5) Maintenant, dernier postulat : tu es responsable de tes réactions. Toute réaction face à un événement dépend des pensées que tu entretiens et des perceptions qu’elles engendrent. Dans la vie, nous ne contrôlons pas les gestes posés par ceux qui nous entourent. Par contre, nous avons le choix quant à la réaction que nous aurons. Et, encore là, la gamme des réactions possibles se révèle presque infinie parce qu’il existe autant de réaction qu’il existe d’être humain sur la planète. Quand une personne s’exprime dans des termes tels que « c’est à cause de toi si j’ai réagi de la sorte », elle exprime en fait son ignorance car si elle avait connu la loi spirituelle de responsabilité, elle aurait su qu’elle possédait en elle ce que ça prenait pour réagir de la manière dont elle l’a fait.
Et si ceci n’était pas encore une évidence pour toi, je te pose la question suivante : Comment se fait-il qu’il n’existe pas déjà une façon bien typique et commune à chacun d’entre nous quant à la manière de réagir à une situation donnée ? Les différences constatées viennent d’où ?
Je te laisse sur cette réflexion ! Fais preuve de patience sur le chemin de la compréhension des choses qui proviennent de niveaux de réalité existant au-delà de ce que nos sens humains peuvent capter. De chronique en chronique, tu constateras que des couches de compréhension s’ajouteront de manière subtile. Sois joyeux d’ici là et à bientôt pour la prochaine étape du voyage.
Odette Pelletier
Conférencière, formatrice et auteure du livre Refaire les connexions
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