La rupture de contrat – Message des suicidés…
Et puis il y a les heures sombres, celles où rien ne va plus, où nous sommes submergés par des vagues extérieures et intérieures de mal-être telles que nous sommes comme des noyés en sursis. Des heures où, quoi que nous fassions, nous avons l’intime conviction que nous ne dirigeons plus rien. Dans ces moments-là, nous sommes persuadés que la Vie nous joue des tours et que le scénario n’a pas été écrit pour nous… Alors, nous n’avons plus qu’une idée en tête: fuir ce malheur qui nous poursuit, fuir comme un fugitif qui veut s’échapper de sa condition de prisonnier, fuir de la terre, fuir de la Vie… mais, dans notre désespoir, nous avons perdu de vue que la Vie contient en elle l’Essence même de l’Existence et que jamais elle ne finit.
Aujourd’hui et dans ce livre, ce n’est pas des jours heureux mais de ces heures sombres que je voudrais vous parler et surtout de tous ceux qui, après un passage sur terre qu’ils ont vécu comme un désespoir sans fin, ont voulu témoigner, de leur vie, de leur après-vie et parfois de leurs nouvelles vies.
Ces témoignages sont précieux car ils nous concernent tous, que nous soyons contre ou pour le suicide ou même sans avis sur le sujet, que nous soyons à tendance suicidaire ou simplement désireux de comprendre, nous sommes tous impliqués.
De près ou de loin, qui n’a connu des moments si désespérants que l’on songe à quitter la terre, qui n’a connu un proche qui a voulu se suicider ou l’a fait?
Ma façon de rentrer en contact avec ces êtres qui ont accepté de participer à ce livre est toujours la même:
Lorsque le sujet du livre m’est donné par l’Être de Lumière qui conseille mon "travail", il connaît déjà les personnes susceptibles de me rencontrer sur les plans de l’âme. C’est ainsi que tous ces êtres, que vous retrouverez au fil de la lecture, ont partagé leur expérience avec beaucoup d’Amour car il n’est pas facile de raconter les passages les plus douloureux de l’existence, de se les remémorer, sans avoir beaucoup d’amour à offrir.
Extrait:
"Dis aux humains de la Terre que contrairement à bon nombre d’idées qui circulent sur votre planète, la personne qui se suicide ne va pas en enfer, mais demandez-vous: qu’est-ce que l’enfer, si ce n’est les souffrances que s’inflige celui qui se sent coupable?
Que cet enfer se matérialise durant la vie sur terre par des maladies, un intense mal de vivre (…) qu’il se concrétise après la mort du corps par un univers de peur et de douleur, qu’importe. Les moyens que l’humain met en place pour se faire souffrir sont innombrables. Et le mental de l’homme est intarissable à ce sujet!
(…) Nul ne peut échapper à son histoire et à ses créations. Le corps physique n’a pas grand-chose à voir dans l’enfer que l’humain se crée. Il est le temple par lequel l’Entité peut dissoudre les conflits et les noeuds qu’elle a engendrés et que son âme veut intensément résoudre. La mort du corps ne permet aucun arrêt à ce processus et croire que le "tuer" mettra un point final aux problèmes de la vie est une illusion supplémentaire."
Extrait du livre « La rupture de contrat »
Anne Givaudan donnera une conférence sur le sujet à la mi-octobre 2007 à Québec.
Date et lieu exacts à confirmer.
Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.