L’énergie pour la santé: corps, mental et esprit

Les liens Occident et Orient par l’hypnose et la méditation. Dans le livre «Le Tao de l’énergie, corps, mental, esprit», j’ai abordé plusieurs points dans le premier chapitre dont voici les principaux éléments et les synthèses.

Voici quelques constats sur l’énergie :
L’énergie fait le pont entre le corps et l’esprit, c’est le lien corps /esprit.
L’énergie raffine le senti.
L’énergie soutient et active la matière, ex: fleur qui s’élève et qui s’ouvre.
L’énergie se traduit dans les ondes du cerveau pendant les activités mentales et corporelles et est étudiée en Occident en rapport avec les cartes du cerveau.
L’énergie est amplifiée par les pensées positives, les émotions positives, les aliments sains et appropriés, les pratiques de respiration sans expiration externe qui augmentent la fréquence vibratoire du corps, tandis que les pensées négatives, les émotions négatives, les aliments malsains ou inappropriés, la respiration avec expiration externe diminuent cette fréquence vibratoire et entraînent la maladie.
 
ONDES DU CERVEAU : EFFETS DES ONDES DU CERVEAU SUR LE CORPS ET LE MENTAL.
Plus le cerveau se calme, plus les ondes du cerveau s’abaissent et plus le corps se régénère.
Ondes Bêta 14 à 35 Hertz/sec. = action
Ondes Alpha 8 à 13.5 Hertz/sec. = relaxation, détente, sexualité
Ondes Thêta 4 à 7.5 Hertz/sec. = rêves éveillés, visualisation, hypnose, méditation avec objet
Ondes Delta 0.5 à 3.5 Hertz/sec. = méditation abstraite
 
HISTORIQUE OCCIDENTAL SUR LE LIEN CORPS/ESPRIT,
(Tremblay, N., 2004, p. 17). 
Paracelse, à la Renaissance reconnaissait le rôle du mental sur le corps et considérait l’image mentale comme un facteur qui provoque la maladie ou la guérit.
Descartes, au XVIIè siècle a séparé le corps et l’esprit et a soutenu qu’ils n’exercent aucune influence l’une sur l’autre. La médecine depuis lors a cru et enseigné que l’esprit n’a aucune influence sur le corps.
Charcot et Freud, au début du XXè siècle ont remis à l’étude les effets du mental sur le corps par l’hypnose. Freud, plus tard a abandonné cette orientation pour l’études des rêves.
La science étudie le contrôle de la douleur et la guérison des maladies psychosomatiques et redonne un essor à l’étude du rôle du mental sur le corps.
Mais, le mental et le cerveau sont encore étudiés comme séparés du corps. La psychologie est indépendante de la médecine. Les philosophes étudient l’esprit, les métaphysiciens étudient l’âme, la psychologie étudie les pensées, les émotions et les comportements, les médecins étudient le corps et la matière.
 
EN OCCIDENT : Une approche globale et une science interdisciplinaire se dessinent par les études sur les effets du mental sur le corps, effectuées par plusieurs et dans plusieurs disciplines.
Charcot avec le magnétisme
Freud et Jung avec la psychanalyse et l’inconscient
Alexander avec la psychosomatique
Selye avec le stress
Brown avec le biofeedback (rétroaction biologique)
Reich et Lowen avec la bioénergie
Ader avec la psychoneuroimmunologie
Schwartz avec la systémique de régulation et de disrégulation mentale
Simonton avec le traitement du cancer par l’imagerie
Weitzenhoffer avec le traitement du cancer par l’hypnose.
 
 
LE MENTAL CONTRÔLE LE CORPS :
Cette affirmation est reconnue par ceux qui s’intéressent aux diverses thérapies de guérison ou au traitement par le mental par ceux qui utilisent différentes approches thérapeutiques comme : le contrôle de la douleur, l’hypnose, la suggestion, l’autosuggestion, le biofeedback (rétroaction biologique), « Happy Face » (sourire) induit physiquement la joie, la sophrologie, l’imagerie mentale, le rêve éveillé dirigé, L’exercice physique, la prière, la méditation. (Tremblay, N.,2004, p. 24 à 49)
En conclusion : « L’exploration des mystérieux pouvoirs de l’âme et de l’esprit sur le corps sera sans doute l’une des tâches de la médecine du troisième millénaire. » (Michel Copti, neurologue, Montréal).
 
LE CERVEAU : LES CARTES NEUROLOGIQUES en Occident,
(Tremblay, N., 2004, p. 53)
La carte du cerveau sert à connaître les projections du corps au cerveau (carte de Brodmann)
Le centre du cerveau : le thalamus et l’hypothalamus est composé de plusieurs noyaux.
L’hypothalamus joue un grand rôle sur l’hypophyse (pituitaire) par l’action sur la synthèse  et la libération des hormones.
L’hypothalamus intervient dans un grand nombre de régulations qui concourent à l’homéostasie de l’individu et de l’espèce (température, faim et soif, comportements sexuels, cycles biologiques et particulièrement ceux de veille et de sommeil) et dans les réponses comportementales primitives : panique, aversion , rage. (Botez, M, I., 1996, p. 45). p. 60
En 1960, les relations ont été établies entre l’hypothalamus et la partie antérieure de la glande pituitaire (hypophyse) et les effets sur les autres glandes endocrines (thyroïdes, parathyroïdes, surrénales, pancréas, gonades),  sur le foie et la moelle des os. (House et Pansky, 1960).
L’hypothalamus est la glande maîtresse du corps. (Tremblay, N., 2004, p. 60)
 
EN CHINE, LE CORPS OU LES CARTES DU CORPS SUR LA PEAU :
Les canaux et les points d’énergie qui réfèrent aux cinq organes, aux six entrailles et aux cinq éléments, les projections des diverses parties du corps aux mains, aux oreilles aux, pieds à la face, au nez… Par les points et les canaux d’énergie du corps on tonifie et équilibre le cerveau qui réactive le corps.
 
LA MÉDITATION du SOURIRE et de l’ORBITE MICROCOSMIQUE
concentre le sourire intérieur sur le centre du cerveau associé aux glandes du cerveau : épiphyse (pinéale) et hypophyse (pituitaire) et active ces glandes et déverse les énergies dans les thyroïdes et  parathyroïdes, le thymus, le cœur, le plexus solaire (foie/rate), le nombril, les gonades. Ce déversement d’énergie à partir des glandes du cerveau dans les autres glandes du corps est connu par les maîtres taoïstes chinois depuis les Han (200 ans avant J.-C.)
 
ÉVOLUTION DE LA CONSCIENCE EN OCCIDENT,
(Tremblay, N., 2004, p. 65 Tableau 1)
L’évolution de la structure de la conscience selon Gebser (1986 ) et Houston (1993) a permis d’élaborer ce tableau :
 
 
LES NIVEAUX DE CONSCIENCE

 Archaïque  Sommeil profond   Latence        Origine   
 Magique       Sommeil                  Emotion         Pré-rationnelle(identification)   
 Mythique      Rêve                       Imagination    Irrationnelle (polaire)Sensitif   
 Mentale        Éveil                       Réflexion        Rationnelle(causale)Abstraction 
 Rationelle     nil                           nil                 Concrète   
 Intégrale      Transparence           nil                 Arationnelle (acausale) 

Je ne parlerai ici que du 6è niveau de conscience humaine :
« -Le sixième niveau du développement humain est la conscience intégrale qui intègre la conscience du passé et du futur. Ce sont les stades transpersonnel et transrationel de la conscience, les premiers stades supérieurs d’intégration et de centration. L’homme intègre les diverses parties et morceaux de lui-même dans un ego mature qui le rend capable de découvrir des niveaux plus élevés d’intégration et de continuité avec les modèles de l’univers. Ce niveau d’intégration implique l’ état d’illumination (numinous and noetic) et la rencontre avec l’ humanité archétypale et avec la nature éternelle. Les écrits et les expériences des grands adeptes spirituels indiquent que l’illumination est la voie de l’humanité en évolution.
 
Cet état intégral permet à la fois de radier et d’être en immersion dans le monde dans plusieurs champs humains tels la musique et la littérature qui indiquent l’émergence d’un nouvel ordre du temps dans la conscience. Le temps de l’origine toujours présent, le temps-espace créateur des physiciens, le temps sans temporalité des mystiques. Le temps devient intensité, liberté pour les formes libérées du temps et de l’espace. Le temps sans temporalité et l’ espace sans perspective, c’est le théorème de physique quantique de Bell établi en1964 : « chaque particule doit avoir une connaissance et une relation avec toute autre particule…Tout est impliqué dans tout. » (Houston, J. 1993, p. 35). Dans les termes de David Bohm, tout s’éclate dans un ordre prédéterminé qui résonne dans toutes choses et dans toutes consciences. La réalité est interconnectée, interreliée. Cette nouvelle vision est loin des divisions des polarités, de la pensée duelle qui animent la conscience rationnelle.

La pensée intégrale qui émerge est arationnelle par sa compréhension, sa conscience planétaire et sa façon holistique d’être tant dans l’infiniment grand que dans l’infiniment petit. Selon Paolo Soleri (1981), cette forme de conscience « caractérise la vie et l’amour : interdépendance, interaction, perception, apprentissage, soin, coopération, altruisme, feedback, synergie, compassion, transcendance, beauté, intégrité, intensité, passion, vérité. » (cité dans Houston J. 1993, p. 35, trad. libre). C’est la conscience permanente de l’origine, la connaissance de soi comme créateur du monde et du temps, partenaires de Dieu, artistes de l’Esprit.
 
Cette notion d’intégralité peut être exprimée de différentes façons :
« TOUT EST DANS TOUT AU BOUT DU BOUT » (Raoul Duguay, philosophe et chanteur québecois) ou la pensée relative. En Chine, cette conscience intégrale s’est traduite dans la pensée par les correspondances, la pensée systémique, la pensée relative : TOUT EST EN MÊME TEMPS VRAI ET FAUX, et la capacité de saisir par la méditation l’univers dans un grain de riz, le macrocosme dans le microcosme. « TOUT L’UNIVERS EST DANS UN GRAIN DE RIZ ».
 
Le sixième niveau de conscience en Occident se compare au troisième stade de la méditation taoïste.
Dans le livre chinois le Secret de la Fleur d’Or, il est indiqué que le but est de parvenir à l’Un par la révolution de la Lumière. C’est alors la troisième étape du travail spirituel quand toute ombre et tout écho sont éteints, quand on a atteint le calme et le ferme. Lu Tsou précise qu’à ce moment « c’est la retraite dans la cavité de l’énergie, où toutes les merveilles retournent à leur source. » C’est là que l’on atteint l’espace incorporel et la multiplication du temps qu’il décrit ainsi : « c’est l’espace incorporel, où mille lieux et dix mille lieux sont un seul. C’est le temps incommensurable où tous les cycles cosmiques sont comme un seul instant. »
(Lu Tsou 1969, p. 109). Ce troisième stade de la méditation selon Lu Tsou réfère à la conscience intégrale ou au sixième niveau de la conscience occidentale. Il est accessible comme résultat de la méditation ou de l’illumination spontanée.  ( Tremblay, N., 2004, p. 67-68).
 
LES RECHERCHES SUR LES EFFETS DU MENTAL SUR LE CORPS EN OCCIDENT nous renseignent sur cette capacité d’atteindre ces niveaux: Pour atteindre ce sixième stade de la conscience intégrative et le troisième stade de la méditation ou l’ouverture sur l’infiniment grand et l’infiniment petit, voilà ce que l’on peut retenir des études sur les effets de diverses pratiques : la relaxation, l’hypnose, l’imagination, la méditation,  sur le mental et sur le corps en Occident.
« L’hypnose n’endort pas, elle réveille (Godin).
La suggestion a autant d’effet que l’hypnose (Weitzenhoffer).
Le mental conscient agit sur le corps (Barber).
Le patient peut agir sur lui-même par l’autosuggestion (Coué).
La relaxation du corps entraîne la détente du mental (Jacobson).
Le biofeedback stimule au cerveau des patterns de joie, ce qui génère et prolonge les sensations de joie (Schwartz).
L’imagination a le même effet au cerveau que l’expérience réelle (Restak).
L’exercice physique atténue les frustrations et le stress par les effets neuroleptiques qu’il produit au cerveau (Selye).
La prière et la méditation activent l’hypothalamus qui provoque des réponses anti-stress et débloque la force vitale (Elkins). » (Tremblay, N., 2004, p. 69-70)
 
D’autres chercheurs ont démontré des phénomènes importants pour éclairer le rôle du mental sur le corps :
– Milton Erickson (1989) : Le mental est suggestible, donc l’hypnose est un moyen utile pour traiter les douleurs et les processus physiologiques. Aux États-Unis, de plus en plus de recherches sont faites pour trouver des techniques pour guérir le SIDA et le cancer par l’hypnose.
 – Théodore Barber (1984) : Le mental conscient active le flux sanguin. Lorsque le processus est répétitif, la suggestion crédible, efficace et réalisable, l’effet se manifeste davantage.
 – Gérard Epstein (1981) : Le mental conscient peut, grâce à l’imagerie, agir sur le désordre physique. Le mental est plus vaste que les émotions et les sensations et a son propre pouvoir. Le mental et le SNC (système nerveux central) peuvent être entraînés à modifier des réponses spécifiques et des processus spécifiques du corps.
 – Robert Ader (1981) : Le système immunitaire peut être influencé par ce qu’un organisme croit et par ce qui vient du cerveau. (Tremblay, N., 2004, p. 168)
 
L’HYPNOSE ET LA MÉDITATION FONT LE LIEN OCCIDENT / ORIENT.
En Orient :
« La notion d’énergie est à la base de la culture chinoise qui voit tous les phénomènes comme des manifestations d’un principe unique : l’énergie qui donne les rythmes à tous les phénomènes de l’univers, en perpétuels mouvements et transformations, l’humain étant un microcosme dans ce macrocosme. L’humain fait le lien entre l’univers terrestre et l’univers céleste, comme il fait le lien entre son univers physique, mental et spirituel par l’énergie. L’énergie est mutable, c’est une loi de la physique, l’être humain a le pouvoir de modifier l’énergie : transformer les émotions négatives en émotions positives, transformer les pensées négatives en pensées constructives, transformer l’énergie sexuelle en Qi et en énergie spirituelle, transformer les aliments en sang et en énergie, l’air inspirée en énergie, etc.  L’HOMME A LE POUVOIR DE TRANSFORMER CE QU’IL PRODUIT, SOIT SES ÉMOTIONS, SES PENSÉES, SES SENSATIONS ET ÉPURER AINSI SON INTÉRIEUR ET SON ENVIRONNEMENT. « Il n’y a pas de mal éternel question de l’homme, il n’y a que le travail de l’homme qui n’est pas accompli. »  L’HOMME EST LE GRAND TRANSFORMATEUR. DES OUTILS DE TRANSFORMATION ONT ÉTÉ DÉVELOPPÉ EN CHINE : LE SOURIRE INTÉRIEUR ET LES SONS DE LA SANTÉ.
Le sourire n’a pas de contraire, rire a un contraire les pleurs.
Dans notre culture nous connaissons aussi l’importance du sourire comme le démontre cette opérette «  Le pays du sourire » (rapportée par Gabrielle Baiverlin, La Convi, Belgique).

« Toujours sourire, le cœur douloureux
Et sembler rire du sort malheureux,
C’est notre loi, toujours sourire,
Notre regard discret, garde son secret… »

UN AUTRE MOYEN IMPORTANT EST DE CONSERVER L’ÉNERGIE SEXUELLE TOUT EN L’UTILISANT POUR PRATIQUER LE COÏT .
L’énergie humaine est constituée des énergies sexuelles (Yuan Qi : énergie primordiale et Jing Qi : essence vitale) des énergies émotives, alimentaires et de l’air (Qi) et de l’énergie mentale et spirituelle (Shen). La conservation des énergies sexuelles permet d’augmenter la vitalité, de générer plus de Qi ou d’énergie, de se régénérer, de se guérir et de se développer spirituellement, en transférant l’énergie sexuelle au cerveau pour augmenter le pouvoir du mental (Shen) et la force énergétique globale (voir Chia M. 1991(2)). Cette énergie est difficilement mesurable par la technologie chimique ou électronique, mais elle peut être perçue, sentie et évaluée par les qualités des pouls et le niveau énergétique de l’individu. Un niveau d’énergie élevé entraîne une capacité de perception et de ressenti plus grande, une force magnétique plus puissante ce qui rend plus apte à détecter les perturbations énergétiques et à agir positivement sur sur soi-même d’abord et le malade ensuite.

Pour la MTC, cette énergie ou ce magnétisme, serait lié à la conservation de l’énergie primordiale (Yuan Qi), et de l’essence vitale (Jing Qi) et le don de magnétisme pourrait se cultiver. Il serait l’art de conserver l’énergie primordiale et l’essence sexuelle et de retourner la quintessence (l’essence des cinq organes) au cerveau pour augmenter ainsi la force du mental (Shen) et régénérer ainsi tout le corps et le rendre plus vibrant et plus fort. La capacité de conserver et d’émettre cette énergie chez les maîtres chinois peut servir à guérir.
 
En Occident :
Einstein a compris le phénomène d’énergie quand il a émis l’équation E=MC2 (l’énergie égale la matière fois la vitesse de la lumière au carré) et nous a amené d’emblée dans la pensée relative. C’est cette pensée relative qui va au-delà de la dualité en incluant les contraires complémentaires qui est la base de la culture et de la médecine chinoise.
En Occident, le rôle de l’énergie est exprimé dans le domaine de la psychanalyse et de l’hypnose par la notion de « magnétisme animal » de Mesmer (fin du 18e siècle). Celui-ci reconnaît dans la crise magnétique le rôle d’un fluide du corps du magnétiseur qui fait céder les blocages internes et amène la guérison. Il cherche à provoquer et à utiliser des états et des conduites dites « surnaturelles  ». Les débuts de l’hypnose ont été particulièrement difficiles en Europe. Mesmer, médecin Viennois, est venu à Paris en 1779. Cinq ans plus tard le rapport de la commission Franklin remis au Roi, relate les risques d’épidémie sociale et les dangers pour les mœurs et interdit les pratiques magnétiques aux médecins.
 
Cette notion de magnétisme a été reprise et développée par Schopenhauer (1969) qui parle du « don de magnétiser » comme une fonction naturelle de l’organisme et du psychisme inconscient. Cette notion est complétée par Ferenczi (1975) qui reconnaît que l’énergie hypnotique est étroitement liée à la sexualité. Ce concept d’énergie est réapparu dans le monde médical occidental avec le concept de « libido » et d’« hystérie  » de Freud dans les années 1900 (voir Freud 1968) et avec le concept d’« orgone » de Reich (1979). Nous connaissons le sort qui a été réservé à Reich pour faire mourir cette idée d’énergie vitale ou d’« orgone  » dans le monde médical. Il a mérité l’ emprisonnement et la mort. Le concept d’énergie a repris vie et a continué à se développer aux États-Unis avec la « bioénergie » d’Alexander Lowen (1977) et de Pierrakos (1990).
 
En Orient, ce magnétisme est à la base de la base de la connaissance et s’exprime clairement par la circulation d’énergie dans le corps grâce à l’activation des canaux Yin et Yang, par les pratiques sexuelles qui augmentent la fréquence vibratoire ce qui régénère les cellules et par le transfert de l’énergie sexuelle dans les glandes du cerveau ce qui réactive l’énergie sexuelle. Ces connaissances du pouvoir de l’énergie sexuelle a permis de développer le Chi Kung médical. Les pratiques de méditation et de sexualité combinées ont toujours été encouragées et le sont encore. Il n’y a pas eu cette rupture entre le monde médical, le monde physique et le monde spirituel ou « surnaturel » tant dans la méditation Zen, la méditation taoïste que dans la méditation bouddhiste, même si pendant la révolution culturelle chinoise, il y a eu une période d’interdiction des pratiques anciennes telles l’acupuncture, le Chi Kung  (Qi Cong) et la méditation. » (Tremblay, N., 2004, p. 209).

L’énergie pour la santé du corps, du mental et de l’esprit, les liens Occident et Orient par l’hypnose et la méditation
Conférence de Nicole Tremblay, Ph. D, Acu. prof. senior du Universal Tao.  donnée à La Convi à Soumagne, près de Liège le 14 mai 2007 et à Paris le 17 mai 2007.

Les extraits de ce texte et les no. de pages sont tirés et réfèrent au livre de Nicole Tremblay, «Le Tao de l’énergie, corps, mental, esprit», publié chez Québecor en 2004.
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ATELIERS : LE TAO DES ÉMOTIONS ET DE L’ÉNERGIE
8-9 septembre 2007 à Québec
22-23 septembre 2007 à Montréal

1- EXERCICES PRÉPARATOIRES AU CHI KUNG (QI CONG) TAOÏSTE
2- LES SIX SONS DE LA SANTÉ ET LA LOI DE CRÉATION DES CINQ ÉLÉMENTS
3- LE SOURIRE INTÉRIEUR ET LA LOI DE CONTRÔLE DES CINQ ÉLÉMENTS
4- L’ORBITE MICROCOSMIQUE :- AVEC LE SOURIRE, – AVEC L’ÉNERGIE DE CHAQUE SAISON.
5- L’ORBITE MICROCOSMIQUE ET L’AIR SANS FIN (inspiration et expiration à l’intérieur).
6- APPERÇU SUR LES PRATIQUES SEXUELLES TAOÏSTES.

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