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What the BLEEP Do We Know! ?

Découvrir les possibilités infinies de transformer sa réalité de tous les jours. Résumer en quelques pages le livre touffu et riche inspiré du célèbre film What the BLEEP Do We Know!? relève pratiquement de l’impossible.

Pourquoi ? Parce que le sujet même de cet ouvrage représente un tour de force que personne n’aurait osé croire possible jusqu’à ce que ses trois auteurs américains ne le réalise dans leur film à succès. Véritable phénomène cinématographique mariant les plus intrigantes découvertes de la physique quantique et de la biologie moléculaire avec les grandes questions existentielles sur l’origine, la nature et la finalité de l’être humain, William Arntz, Betty Chase et Mark Vincente ont su capter l’intérêt de millions de personnes à travers le monde avec leur méthode fort originale de nous faire partager leur quête spirituelle à travers l’univers de la science moderne.

Complément idéal du film, leur livre entraîne le lecteur dans une série de réflexions philosophiques fondées sur l’exploration des frontières de la recherche scientifique et nous fait comprendre que ce que nous percevons comme le réel n’est en fait qu’une création de notre conscience. Grâce à la collaboration de plus d’une douzaine de chercheurs et de théoriciens, il nous fait traverser le miroir de la physique quantique pour accéder à un univers plus étrange et plus vivant que tout ce que l’on aurait pu imaginer. Il nous emmène ensuite plus loin, jusqu’aux limites de nos connaissances actuelles sur la conscience, sur la perception, sur la chimie corporelle et sur la structure du cerveau. De quoi nos pensées sont-elles faites ? De quoi la réalité est-elle constituée ? Et surtout, comment une pensée peut-elle transformer la nature de la réalité ?

Cette science ne se contente pas d’étudier le monde matériel ; elle s’aventure profondément dans le domaine de la spiritualité. Si l’observateur influence, par son observation, le résultat d’une expérience, nous ne faisons pas simplement partie de l’univers ; nous y participons. Si les pensées sont plus que des transmissions neurales aléatoires, la conscience est alors plus qu’un simple accident anatomique. Il existe une Puissance supérieure, mais se trouve-t-elle réellement à l’extérieur de nous ? Où trace-t-on la ligne de démarcation entre l’extérieur et l’intérieur ?

Ce livre utilise les idées, les concepts et les incroyables connaissances scientifiques du film comme point de départ pour explorer en détail les fondements du nouveau paradigme, la physique quantique de nos processus internes et les limites externes de l’univers connu. Mais il n’apporte pas de réponses définitives. Il offre plutôt à l’esprit des questions qui stimulent l’imagination. Il n’indique pas le chemin, mais plutôt les infinies possibilités qui existent.

D’entrée de jeu, les auteurs nous invitent à nous poser de « grandes questions », à admettre que nous ne savons finalement que fort peu de choses sur la véritable nature de la réalité, et à faire de la place en notre esprit à ce que nous ne connaissons pas encore, car autrement si nous croyons déjà tout savoir, nous ne pourrons croître en sagesse ni retrouver la capacité de s’émerveiller propre à l’enfant qui pose un regard neuf sur tout ce qui l’entoure. Ils nous offrent l’exemple suivant d’un esprit inquisiteur grâce auquel notre compréhension de l’univers a pu faire des bonds de géants.

Lorsque Albert Einstein était jeune garçon, il se demandait ceci : « Que se produirait-il si je circulais en vélo à la vitesse de la lumière et que j’allumais alors le phare de ma bicyclette ? En sortirait-il de la lumière ? » Il faillit se rendre fou à se poser constamment cette question pendant dix ans, mais c’est en partie grâce à cette recherche déterminée que naquit la théorie de la relativité. C’est là un excellent exemple d’une personne cherchant sans relâche la réponse à une question durant des années, jusqu’à ce qu’émerge une vision complètement différente de la réalité.

Puis, ils abordent le sujet du divorce entre la spiritualité et la science qui toutes deux sont en quête de réponses aux grandes questions. Depuis le fameux défi lancé à l’Église par Copernic qui affirmait que le Soleil, et non la Terre, se trouvait au centre de l’univers, et par Giordano Bruno qui avança l’hypothèse « que notre Soleil et ses planètes n’étaient peut-être qu’un système parmi d’innombrables autres systèmes semblables dans un univers infini », jusqu’à Descartes qui considérait le corps humain comme une simple machine, et à Newton qui développa le modèle mécaniste du monde, on observe l’émergence d’un nouveau paradigme radical qui allait rendre caduque la vision du monde prônée par l’Église médiévale.

Enfin, racontent-ils, « les disciples de Darwin portèrent le coup final, assurant le triomphe du matérialisme. D’après eux, non seulement Dieu n’existe pas, et il n’y a donc aucune intelligence créatrice guidant l’épanouissement de la vie galactique, mais nous-mêmes, qui étions autrefois le centre du monde, ne sommes rien de plus que le fruit de mutations fortuites, des porteurs de l’inexorable quête évolutive de l’ADN, dans un univers dénué de sens. » C’est cette dérive de la science vers une perception de la réalité qui exclue la dimension spirituelle qui est en bonne partie responsable du sentiment de séparation que beaucoup éprouvent à l’égard de la nature – ce qui explique l’exploitation abusive qu’elle a subie, avec les conséquences catastrophiques que l’on sait.

Heureusement, au début du XXe siècle, l’étau du matérialisme fut desserré par des scientifiques tels Albert Einstein, Niels Bohr, Werner Heisenberg, Erwin Schrödinger et d’autres fondateurs de la théorie des quanta, qui dirent au monde à peu près ceci : « Si vous poussez suffisamment loin votre examen de la matière, elle disparaît et se dissout en énergie impalpable. Si nous décrivons l’univers mathématiquement selon ce que propose Galilée, on s’aperçoit qu’il n’a finalement rien de matériel ! L’univers physique est essentiellement de nature non physique, et son émergence peut se faire à partir d’un champ de potentialité qui est encore plus subtil que l’énergie elle-même, un champ immatériel qui ressemble davantage à une mer d’information, d’intelligence ou de conscience qu’à de la matière. »

Puis, les auteurs mettent en lumière l’urgente nécessité pour la science de revoir le paradigme, ou système de croyances implicites, sur lequel se fondent leur vision de la réalité. Presque quotidiennement, de nouvelles informations scientifiques émergent qui ne peuvent être expliquées à l’aide du modèle newtonien classique. La théorie de la relativité, la mécanique des quanta, l’influence des pensées et des émotions sur le corps, les prétendues « anomalies » comme les perceptions extrasensorielles, la guérison mentale, l’observation à distance, la médiumnité et le channeling, les états de mort imminente et les expériences de sortie de corps – tout cela démontre le besoin d’un modèle différent, d’un nouveau paradigme qui engloberait tous ces phénomènes dans une théorie plus globale expliquant le fonctionnement du monde.

Ils nous invitent ensuite à revoir notre propre conception de la réalité et à ouvrir notre esprit à l’émergence d’un nouveau paradigme en nous faisant prendre conscience à quel point notre perception actuelle du monde est le fruit d’une illusion soigneusement échafaudée par notre cerveau, à partir des impulsions nerveuses qu’il reçoit et interprète, en les filtrant à travers nos souvenirs et nos émotions, créant ainsi pour nous une histoire cohérente du monde. Pour mieux faire comprendre à quel point l’univers en apparence solide qui nous entoure ne correspond en rien à la réalité que la physique quantique nous dévoile, ils nous expliquent en des termes simples une foule de concepts scientifiques stupéfiants comme l’enchevêtrement quantique, la non-localité, l’effondrement de la fonction d’onde et l’influence de l’observateur sur ce qui est observé – des concepts qui, à maints égards prouvent la validité de la vision mystique du monde selon laquelle la conscience crée la réalité.

Et c’est alors que le sous-titre du livre – « Découvrir les possibilités infinies de transformer sa réalité de tous les jours » – prend tout son sens. Si notre réalité n’est rien de plus que le produit des questions et des attitudes que nous portons en nous, et si elle ne prend forme qu’au bout d’une longue chaîne de souvenirs, de perceptions et d’observations, il ne s’agit alors pas tant de chercher comment la transformer que de se demander pourquoi nous ne la changeons pas. C’est dans la réponse à cette question que se trouve la clef du changement, un changement possible et nécessaire que le reste de ce livre décrit, explique et encourage avec verve et une telle diversité de points de vue qu’il est difficile de ne pas tomber sous le charme envoûtant de cette lecture fabuleusement stimulante.

Résumé préparé par Jean Hudon, traducteur de « Que sait-on vraiment de la réalité ? » – disponible en librairie depuis le mois d’avril 2007.

Éditions Ariane 
www.ariane.qc.ca 
 

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