Le stress élevé est un signal d’alarme
… ou habitudes nuisibles et des pressions sociales ou familiales pénibles. D’autres exemples de sources de stress sont le travail excessif ou répétitif, l’insatisfaction, la critique, la peur, la colère, l’ennuie, le bruit excessif, les aliments pauvres en éléments nutritifs, les aliments riches en sucre blanc et en produits toxiques, la violence sous toutes ses formes, la compétition, le danger, les pensées négatives pour ne nommer que ceux-ci.
Ce n’est pas le stress en lui-même qui est nuisible mais bien un stress soutenu et intense, qu’il soit de source alimentaire, physique (travail), émotionnelle ou psychique (croyance)
Saviez-vous ?
Saviez-vous que chaque 15 minutes de détente profonde (état Alpha) équivaut à 3 heures de sommeil ?
Saviez-vous que le cerveau et le corps travaillent plus fort la nuit, en état de sommeil, que le jour ?
Le jour, le corps est surtout occupé à répondre à nos occupations alors que durant le sommeil ou la relaxation profonde, les mécanismes de nettoyage et de récupération se mettent en branle. Des scans du cerveau ont démontré clairement une activité cérébrale plus grande et très différente lors du sommeil.
Voici un court article dans lequel il est question des modifications apportées au cerveau par la pratique de la méditation.
« Dans une étude, Sara Lazar, neurologue de l’école de médecine de Harvard, a comparé les cerveaux de 20 Américains pratiquant de 20 à 60 minutes de méditation quotidiennement, à quinze autres ne méditant pas.
« Un examen du cerveau de ces sujets avec un système d’imagerie par résonance magnétique a ‘montré que les régions cérébrales où siège l’attention et les émotions étaient plus épaisses chez ceux qui méditent que chez les autres’, a indiqué Sara Lazar.
« Une de ces régions, le cortex cérébral, était également plus épais chez les personnes plus âgées pratiquant la méditation que chez celles ne la pratiquant pas, a-t-elle ajouté.
« Le cortex, zone continue de substance grise de 3 à 4 mm d’épaisseur, qui occupe toute la surface des circonvolutions cérébrales, devient plus mince avec l’âge.
« Les résultats de notre étude indiqueraient que la méditation, le yoga ou d’autres formes d’exercice mental similaire peuvent entraîner chez des adultes des modifications importantes de certaines zones du cortex cérébral pour les fonctions cognitives, les émotions et le bien-être, a souligné cette scientifique. »
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Quelques données scientifiques
Faisons un survol des différents états vibratoires du corps en activité et au repos. Ces états sont mesurés en cycles par seconde ou Hertz. Nous passons par ces cycles tous les jours de notre vie.
– État Gamma – de 31 à 80 cycles / sec – fréquence nécessaire pour traiter simultanément une grande quantité d’information venant d’activités différentes et complexes
– État Bêta – de 13 cycles / sec jusqu’à 30 – fréquence requise pour écouter, penser à des résolutions de problèmes, pour juger, prendre des décisions, traiter de l’information que l’on perçoit par nos sens
– État Alpha – de 8 à 12 cycles / sec – état de détente tout en étant éveillé – fréquence favorisant une connexion entre le conscient et le subconscient, ce qu’on pourrait qualifier de rencontre entre le corps et l’Âme
– État Thêta – de 3,5 à 7,5 cycles / sec – état de détente profonde éveillée ou début de sommeil léger – fréquence reliée au rêve, à l’intuition, l’imagination – Ces fréquences sont particulièrement élevées en état de relaxation profonde, de méditation et de prière.
– État Delta – de 0,1 à 3,5 cycles / sec – état de sommeil profond
– (Notez que les chercheurs ne s’entendent pas tous sur les fréquences attribuées à chaque état.)
Revenons un peu sur les fréquences Alpha. C’est un état de calme qui apporte une vision plus claire de notre réalité individuelle et collective. De plus, l’état Alpha favorise la créativité, le travail mental et la capacité de mémoriser. Pour créer des fréquences d’ondes Alpha, il suffit de fermer les yeux et de respirer profondément
Au fur et à mesure que le niveau de stress atteint de hauts sommets, le corps se met en état de défense. Il peut réparer les dégâts si le stress n’est pas soutenu sur une longue période de temps, c’est-à-dire des mois, voire des années. Si tel est le cas, un niveau élevé de réactions hormonales et bio-chimiques se produit pour tenter de compenser. Néanmoins, si la situation persiste, le corps ne résiste plus devant autant d’agression. Un haut niveau de déséquilibre finit par se manifester d’abord sous forme de malaises et ensuite sous forme de maladies.
Voici ce que le Dr Elissa Epel de l’Université de Californie nous dit au sujet des changements hormonaux dus au stress :
« Le stress chronique accentue les changements hormonaux amenés par le vieillissement, ce qui favorise l’apparition de maladies. Les débalancements hormonaux qui en résultent pourraient, considère l’auteur, être une meilleure mesure du vieillissement que l’âge chronologique.
« Certaines maladies feraient leur apparition lorsque les niveaux de certaines hormones commencent à diminuer (comme l’hormone de croissance, les hormones thyroïdiennes et les hormones sexuelles – testostérone et estrogène) et que d’autres deviennent trop actives (comme le cortisol).
« Les déséquilibres hormonaux sont probablement responsables de plusieurs maladies psychiatriques et médicales associées au vieillissement, dit Epel. Les changements subtils mais chroniques peuvent avoir des effets pathologiques à la longue.
« Il est connu aussi, dit-elle, que le cortisol chroniquement élevé réduit la masse musculaire et la densité osseuse, et change la distribution des graisses dans l’organisme, ce qui précède l’apparition de plusieurs maladies reliées à l’âge telles que l’ostéoporose, le syndrome métabolique, la maladie d’Alzheimer et la dépression majeure. Mais, ajoute-t-elle, certains comportements, comme un sommeil suffisant, l’activité physique et de bonnes techniques de contrôle du stress peuvent modifier une partie de ces effets hormonaux qui semblent accélérer le vieillissement. » (1)
Des chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord ont découvert qu’une personne souffrant de colère chronique avait une fois et demie plus de chance de mourir dans moins de 25 ans qu’une personne qui n’est jamais fâchée. Des chercheurs de la Harvard Medical School ont démontré que la colère était l’émotion la plus courante 2 heures avant une crise cardiaque sévère. (2)
Pourquoi choisir la relaxation ?
Étant donné que le calme et la paix sont à l’opposé du stress, son antidote est donc l’apprentissage de la relaxation. Choisir de se relaxer apporte l’assurance d’une meilleure santé, d’un meilleur équilibre émotif et d’une perception plus constructive de soi et de la vie. La relaxation est un excellent moyen pour se reposer physiquement et se libérer des tensions émotives de la journée. On peut choisir ce moyen pour faire le vide mental et ensuite faire le point sur une question précise afin de trouver une solution. La relaxation favorise la communication avec sa voix intérieure (l’Âme), avec ses guides, pour ceux qui en ont pris conscience, ou avec Dieu, cette source d’Amour reliée à l’Âme. C’est aussi dans un moment de calme ou de grande concentration qu’arrivent les plus grandes inspirations, les idées de génie et les projets, petits ou grands, qui nous rendent heureux, efficaces et créatifs. Le calme permet également l’éclaircissement ou la compréhension d’une situation non résolue.
Source :
(1) "Role of Biostress Markers in Optimal Aging", Elissa S. Epel, PhD, University of California, San Francisco, APA Convention 2006
(2) Quentin Reilly MD, Specialist Medical Officer, Australia
Lise Solange Pelletier
Auteure et productrice de 3 disques de techniques de relaxation et animatrice de cours de relaxation
450.565.6353
[email protected]
Deux albums de relaxation profonde :
« Je nettoie mon corps intérieurement » et « Partir sur une vague de détente »
Un album de détentes légères : « Détentes pour gens pressés »
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