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TOXINES MENTALES ET PAIX D’ESPRIT

Les problèmes importants auxquels nous faisons face ont été créés au niveau de la réflexion, ce n’est donc pas à ce niveau que l’on peut les résoudre. Dans ses conférences, le Dalaï-Lama met l’accent sur le fait que l’origine de la souffrance est due aux perceptions mentales …

… et que ces « toxines mentales » ont plus d’importance que les émotions. Si les émotions représentent la couche superficielle, l’obstacle majeur à notre bonheur se trouve dans ces toxines mentales (perceptions, conditionnements, jugements) qui obscurcissent notre réalité profonde.

Un passé parfois mal digéré

Toutes les créations et expériences passées, ou présentes, qui n’ont pas été totalement digérées et assimilées sont des toxines qui, elles mêmes fabriquent d’autres toxines qui s’accumulent dans le mental. Le mental mettra alors en mouvement des émotions pour tenter, par une dramatisation physique (mal-a-die = mal a dit ), de liquider ce contentieux indigeste. Si, à leur tour, ces émotions ne sont pas expérimentées, soit parce qu’on y résiste ou encore qu’on les refoule, elles amèneront une souffrance d’abord psychologique pour ensuite se traduire en souffrance physique.

« Travailler » sur les émotions sans se préoccuper de leur nature, tenter de les « gérer » (comme s’il était possible de gérer ses émotions comme son budget), ne permet pas d’aller à la racine de notre mal. Il y a donc une démarche à faire pour comprendre que les toxines mentales n’ont pas de réalités propres ; elles n’ont pas de réalité en dehors de nous et pas d’existence en dehors de notre esprit.

Quand on tente de temporiser les émotions sans aller aux racines qui se trouvent dans le mental, c’est une démarche sans fin. Alors comment y parvient-on ?

Il s’agit tout d’abord de clarifier l’essence de ses créations indésirables qui sont stockées dans un Point-Focus du mental que nous appelons en Neuro-Coaching, le Mental Supérieur (le Surmoi de Freud, le Super-Ego de Jung), ce fameux« Juge » intoxiqué par les perceptions – conditionnements – jugements générateurs de sentiments.

L’écoute est la clé

Qu’il s’agisse de naissance, d’éducation, de travail, de maladie, d’agonie, savoir se mettre à l’écoute de ce qui se passe en nous s’avère être la clé.

Le « Connais-toi toi-même » se traduit donc par le « Écoute-toi toi-même ».

Mais dans le tohu-bohu de nos vies, écouter la petite voix en Soi présuppose que l’on soit « déstressé », qu’on ait fait le vide. Même chose pour les enfants, il faut leur apprendre à se mettre à l’écoute de leurs propres intentions. C’est essentiel. Il faut aussi être conscient que ce qui monte en chacun de nous est strictement personnel; nous sommes absolument uniques, comme le confirment d’ailleurs les recherches en neuro-psycho-immunologie.

Oser être soi et être heureux

Mais pour oser être soi – et être heureux – il ne suffit pas de se savoir unique : il faut s’estimer. L’estime de soi repose sur trois piliers : l’amour de soi (insubmersible quoi qu’il advienne), la vision positive de soi (qui permet de se projeter dans l’avenir) et la confiance en soi (indépendante du regard d’autrui).

Celui qui ne s’estime pas ne peut être heureux. Ce trésor dépend des nourritures affectives que l’on a reçu de ses parents (de ses copains, de ses profs etc.) et que l’on sera ensuite capable d’offrir à ses propres enfants – par exemple en prenant subtilement « au sérieux » leurs doutes sur eux-mêmes.

Avoir le courage de soi

Comment trouver ce trésor quand on n’a rien reçu ? Pas toujours facile… Il faut du cran. Avoir le courage de soi, c’est d’abord celui de se voir et de s’accepter tel qu’on est. La route est longue. Voir ses naissances (à la jalousie, à l’amitié, à la créativité), ses deuils (pertes, blessures, renoncements), ses parts de lumière et ses parts d’ombre, accepter ses faiblesse, parfois sa petitesse et s’aimer quand même, voilà ce qu’est avoir le courage de soi.

Le courage de dire NON

L’autre courage c’est celui de dire non. Notre lâcheté n’est pas toujours manifeste. Combien de gens se retrouvent empêtrés parce qu’ils ont cru devoir être « gentils ». « L’amour inconditionnel, dit Élizabeth Kubler-Ross, est celui qui sait dire non ». Pour être soi, il faut savoir se couper de ses relations-parasites et se dégager de l’ectoplasme familial quand celui-ci devient contraignant.

Guy Hauray, Ph.D.,
Psychologie, anthropologie neuro-cognitive
Expert-enseignant en Neuro-Coaching
Pour en savoir plus sur le neuro-coaching : www.hauray.com
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18 novembre à Gatineau : Hôtel Clarion, 111 Bellehumeur, Salon Du Moulin.

24 et 25 novembre à Montréal : Centre St-Pierre, 1212 rue Panet.

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