Nos peurs face à notre médiumnité
De fait, vouloir communiquer avec les Forces Lumineuses de l’Invisible a toujours été l’un des plus redoutés mystères pour l’être humain.
Tous ceux et celles qui s’étaient permis de répondre à l’appel du Divin en eux ont subi de près ou de loin les séquelles qu’a engendrées ce mystère. L’homme a souvent favorisé l’injustice comme répartie lorsqu’il se retrouvait en présence de ce qu’il ne pouvait comprendre. Plus d’une âme entend encore l’écho de ses souffrances passées. En se réappropriant leur droit divin à la communication céleste, maintes âmes ont ainsi éveillé leurs mémoires cellulaires. Leurs souvenirs voilés ont malheureusement bien souvent l’odeur âcre de la chair brûlée.
Même inconscient, ce souvenir a paralysé bien des téméraires à l’âme courageuse à vouloir franchir à nouveau les portes du Ciel. Les écrits se sont fait multiples pour relater l’histoire de ces prêtresses et de ces devins dont l’allégeance au Roi des Cieux leur valurent une tragique destinée. L’ombre de leur histoire se projette encore dans le ciel des temps modernes. Ceci se manifeste lorsqu’une âme, mut par son désir de parcourir à nouveau les sentiers de l’autre monde, se retrouve sur la route, limitée par de mystérieuses et d’insondables peurs.
L’ombre de la mémoire passée me rejoignit également le jour où je m’avisais de vouloir renouveler mon alliance avec le Ciel. Le développement et la responsabilisation de ma médiumnité firent office de ce renouvellement céleste. Alors, l’ombre de mes ténèbres intérieures ne tarda pas à faire surface. Elle s’est sournoisement moulée au contour que lui offrait ma peur profonde de berner les autres.
La peur d’abuser de la confiance de l’autre à travers ma transe était d’une vivacité paralysante. Et si je disais n’importe quoi à travers mes canalisations! … s’était vite retrouvée la phrase fantôme avec laquelle mon esprit errait inlassablement.
Dans ma pratique de canalisation, je parvenais sans difficulté à me permettre l’abandon de l’induction, puis à la réception des Énergies de Lumière de l’Être. Cependant, lorsque la Lumière matérialisait les mots et les images qu’Elle voulait transmettre par l’intermédiaire de mon esprit, je résistais. Je ne parvenais plus à acheminer ma conscience dans l’espace de transparence demandée.
Ma peur de berner l’autre dans sa confiance entravait ma propre confiance dans ma capacité de recevoir correctement les messages de Lumière de l’Être. Ma conscience se retrouvait écrasée par le poids du jugement que j’émettais moi-même. Malgré tout, je me savais habitée par un désir sincère de servir la Lumière en développant ma médiumnité. Par contre, cette peur de tromper l’autre était sur le point d’anéantir toute expansion de mon service.
Ainsi, pendant longtemps, je restais dans le silence à regarder le ciel en priant. J’espérais y voir quelques indices m’expliquant la tempête de confusion qui se soulevait dans mon âme. Je n’y vis rien qui combla mes attentes. Je sentis une sensation de vide. Celle que l’on ressent lorsqu’on est sur le point d’entrer dans la froideur du désespoir.
La sagesse de l’autre monde enseignait que la Lumière et le courage étaient donnés lorsque le besoin se faisait sentir. Elle enseignait également que toutes ces choses étaient données en leur saison. Mes Guides de Lumière durent considérer que la saison était venue, car chaque nuit portait maintenant sous sa voûte étoilée la transe d’un rêve inspiré. Par la voie que leur offraient mes rêves, mes Guides introduisaient une symbolique conduisant à la source même de ma peur.
Inlassablement, nuit après nuit, la sorcellerie déployait ses sombres atours dès que le sommeil me rejoignait. Il m’aurait été très difficile de passer outre ces si éloquentes indications, révélatrices de la nature de certaines de mes vies passées. Je connaissais par intuition le chemin qui conduisait la mémoire là où le temps n’existe pas, où la vie se fait parallèle. Cette connaissance intuitive m’avait souvent permise de me retrouver au coeur même d’une de mes vies passées. Je consentis donc à suivre le fil d’Ariane que mes Guides me proposaient pour retrouver la source de ma peur profonde.
Étant à l’aise avec les voyages dans le temps, il me fut facile d’entreprendre celui dont le compte à rebours semblait vouloir commencer dans mes rêves. Pour ce faire, j’utilisais l’ouverture que m’offrait mon émotivité afin de me laisser totalement imprégner par le ressenti des indices de l’autre vie que mes Guides m’avaient apportés. Cette fois-ci, la sorcellerie désignait la route. Il me suffisait de me laisser porter par les images émergeant de mon ressenti. Ce fut troublant. Au bout d’un moment, l’audace qui m’avait habitée jusque-là, semblait vouloir m’abandonner. Elle me conduisit malgré tout dans une imprégnation émotive presque extatique; j’entrais ainsi de plein fouet en parallèle dans une vie passée.
Je me suis retrouvée suspendue dans une cage en rotin. Je me balançais ainsi au-dessus d’une assemblée de magistrats tout de noir vêtus. « Maudits soyez-vous! » vociférais-je, pleinement consciente de la puissance qui déferlait de mes paroles. Le temps que mes Guides m’allouèrent, afin de permettre l’imprégnation intégrale de cette scène, me parut interminable. En fait, quelques secondes avaient suffi à mon âme pour s’immerger totalement dans l’expérience.
La vision répétée de ce bref, mais bouleversant tableau, me semblait nécessaire. J’apprivoisais ainsi graduellement son contenu émotif qui me chavirait totalement. Une question prenait forme dans mon esprit. Qu’avais-je donc fait pour me retrouver ainsi à la merci de la justice de l’homme et dans une si humiliante position? La première réponse qui traversa mon esprit fut transmise par ma raison. Elle me parlait d’injustice, d’ignorance et de victime oppressée par l’iniquité. L’écoute des réponses proposées par ma rationalité ne s’ajustait pas avec le ressenti qui m’enveloppa lors de la visualisation scénique.
Elle me permit cependant de comprendre que, comme bien d’autres âmes avant moi, j’avais été à une époque lointaine jugée à tort à cause de mon service à la Lumière. Par contre, mon ressenti me révélait que la scène ramenée du passé par mes Guides, avait une tout autre réalité que l’injustice à proposer à ma conscience.
Je pressentais que j’avais réellement commis un acte répréhensible aux yeux des hommes et de la Lumière. Cette scène douloureusement humiliante me révélait que j’en subissait l’équitable répartie. J’eus besoin de l’aide de mes Guides pour conserver ma stabilité émotionnelle, tellement j’étais perturbée par la récente vision. Aussitôt, l’émanation de leurs bienveillantes vibrations est venue me soutenir dans l’Énergie. Je parvins, grâce à leur présence, à m’accorder l’espace de non-jugement auquel mon âme aspirait.
Cette ouverture de coeur que je consentis à mon égard me fut très favorable. Grâce à elle, je pus approfondir le message contenu dans l’expérience proposée par mes Guides, sans vivre une trop grande perturbation émotionnelle. Je vis et compris très distinctement que j’avais abusé de la confiance des gens à travers le pouvoir que m’accordait la communication avec les Forces de l’Invisible. Cet abus de pouvoir, je l’avais orienté à des fins toutes personnelles. En fait, j’étais suspendue entre ciel et terre dans une prison de rotin et j’étais accusée de sorcellerie.
Cette compréhension intuitive de la scène, cette fois-ci, s’accordait avec justesse à ce que j’éprouvais. Les jours qui suivirent la révélation scénique de ma vie antérieure furent emprunts d’énormes vagues dépressives. Un véritable apitoiement sur mon sort et sur ce que j’avais commis par le passé, noyait littéralement toute ma réalité émotive actuelle.
Finalement, par un effort de conscience, je permis que l’oppression émotive dans laquelle je me maintenais déjà depuis plusieurs jours desserre son emprise. Mes Guides de Lumière n’avaient certainement pas permis que j’aie la grâce de voir un fragment de cette vie passée, source d’une grande libération, pour que je m’enlise dans l’oppression du jugement.
Guidée et supportée par l’Amour enveloppant de mes Guides et de Lumière de l’Être, je consentis à me pardonner cet abus que je fis du pouvoir. Je me pardonnais également la malédiction que j’avais proférée jadis à l’égard de mes inquisiteurs. Dans un effort particulier de la conscience, je revécus la scène que le passé m’avait révélée. J’imprégnais chacun de mes gestes et chacune de mes paroles passés de tout l’amour que j’éprouvais pour moi-même.
Ce geste d’amour dégagea mon âme d’une ombre qui, en réalité, m’avait été sûrement beaucoup plus nuisible qu’à ceux envers qui j’avais jadis projeté ma haine et ma colère. Mon désir de progresser dans l’épanouissement de ma médiumnité avait conduit mon âme vers des espaces où les souvenirs appelaient la délivrance du pardon. En permettant l’affranchissement demandé, mon âme revint vers la Lumière, comme au sortir du sommeil de l’enchantement.
En l’occurrence, j’aimerais bien écrire maintenant, qu’être médium fit en sorte que, dans mon coeur, l’indignité disparut comme par enchantement. Ma réalité spirituelle est cependant tout autre. Il n’est pas rare que, lorsque mon émotivité est perturbée, je tourne le dos à l’aide qui pourrait m’être apportée par la Lumière si je consentais à y faire appel.
En lieu et place, je laisse la perturbation émotionnelle chavirer ma stabilité intérieure. Je m’enlise ainsi, seule avec mon combat intérieur. Comme s’il fallait que je prouve ma dignité à recevoir l’aide de la Lumière, en me sortant seule de mes ténèbres. Il ne m’a jamais été évident d’admettre la présence de l’aide inconditionnelle des Êtres de Lumière, justement dans des moments où je me sentais et me jugeais être le moins digne de la recevoir.
Je constate, bien malgré moi, qu’à maintes reprises, mon oreille fut sensible à l’appel de l’ombre et trop souvent sourde à celui de la Lumière. Malgré ces écarts, je rends grâce à la Lumière divine qui éveille ma conscience à chacune de mes transes, à la dignité de mon âme. Je rends grâce aussi à la médiumnité; cette grande force me permet de me réaliser et me permet d’accueillir sans jugement et sans retenue toute la sensibilité qui m’habite.
Francine Ouellet – médium-instructeure.
Extrait du livre : « La médiumnité; réalité intime et personnelle »
Éditions Marie-Lakshmi
Voici les prochaines activités de Francine Ouellet
CANALISATION PUBLIQUE
Montréal –
Vendredi le 22 février 2008
CANALISATION PUBLIQUE
Thème : Prédictions amoureuses
Chaque personne recevra une prédiction concernant sa vie amoureuse
19h00-21h00- 20$
5774-12e ave ( Coin blv St-Michel-Blv rosemont)
Inscription : Francine Ouellet
514-728-1662
[email protected]
Samedi le 23 février – Dimanche le 24 février
CANALISATION PUBLIQUE
Thème : Prédictions amoureuses
Chaque personne recevra une prédiction concernant sa vie amoureuse
13h00-15h00- 20$
5774-12e ave ( Coin blv St-Michel-Blv rosemont)
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FORMATION EN MÉDIUMNITÉ
MONTRÉAL
29 février –1e mars et 2 mars 2008
7 –8 et 9 mars
14 –15 et 16 mars
Heures :10h00- 16h00 coût : 100$
Lieu : 5774-12e ave ( Coin blv St-Michel-Blv rosemont)
inscription : Francine Ouellet
514-728-1662
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4 – 5 et 6 avril 2008
10h00-16h00 – Coût 150$
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INSCRIPTION : LINDA MARCHETERRE
418-623-7139
MONTMAGNY-
25 –26 ET 27 avril 2008
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