Tout cela grâce à mon GPS émotionnel !
La présence de votre adulte intérieur est donc recommandée. Si vous êtes assez patients, dans la deuxième moitié du texte, vous inviterez votre enfant intérieur à vous écouter lui lire et voir son regard s’illuminer lorsqu’il s’émerveillera et s’imaginera les plus belles choses profitant au maximum de la « loi d’attraction ».
Toute ma vie durant, mes parents m’irritaient, mes profs étaient toutes des tronches, mes sœurs me tapaient sur les nerfs. Ma mère me menaçait de m’empêcher d’aller à la pêche si j’enlevais ma veste de sauvetage. J’avais l’air d’un pop sicle à l’orange et j’avais l’impression d’être dans une camisole de force. Mon père ne ratait pas l’occasion de me critiquer lorsque je jouais au hockey. On me blâmait et je redoublais d’ardeur dans mon blâmage pour tenter de me sentir moins mal. Les gens étaient chiants, tellement chiants que je songeais à commercialiser une potion à base de fraise et de fer pour qu’ils soient moins chiants. Je m’imaginais par la suite faire fortune avec ce produit, prendre une retraite anticipée à 28 ans et aller m’écraser au soleil sur une île dans un paradis fiscal comme un propriétaire de compagnie « j’en ai mar-ceutique » avec mon harem de poupées blondes prêtes à combler tous mes besoins aussitôt que lève le petit doigt et l’autre doigt. Je fantasmais être obligé traverser en bateau avec tout mon « cash » parce que j’en avais trop pour l’avion qui aurait « crashée ».
Je trouvais ma grand-mère « cheap » parce qu’elle reprisait ses bobettes pour ne pas à avoir à en acheter d’autres. Elle passait 15 minutes à gratter le fond du pot de « Cheez Whiz » pour avoir une demie toast de plus à beurrer. J’avais une tante qui était tellement criarde qu’elle était capable de faire taire Diane Dufresne. Mes visites étaient sporadiques et elles étaient courtes. Mes patrons étaient tous des brutes qui ne savaient pas reconnaître le travail que je faisais. La seule qui me reconnaissait était la serveuse du bar du coin parce qu’elle savait qu’elle aurait plus de « pourboire » et que finalement c’était une bonne chose parce que j’en avais moins « pour boire ».
J’avais l’impression que tout le monde abusait de moi et après qu’ils riaient tous dans mon dos. En cours de route, j’ai attrapé la bactérie Mexicaine « Los Stacos » et comble de malheur, il n’y avait pas de vaccin. Donc, tout ce qui m’arrivait, je disais Los Stacos. Los Stacos de mon patron, Los Stacos de mon père, etc. Le seul Los Stacos que je n’avais pas était « Los Stacos de moé ». Mon docteur m’a dit que « Los Stacos » que ce n’est pas une maladie auto-immune.
Bref, tout allait bien car « Los Stacos des autres », jusqu’au jour où, un vendredi après-midi, je suis allé boire à la taverne en face de mon travail. J’étais avec mes copains Raynald, Gratien et Pierre-Yves. Comme d’habitude, les « Los Stacos » fusaient de toutes parts de ma part. D’habitude, ils ne disaient rien. Cette fois là a été différente des autres. Ils m’ont interrompus et, ils ont eu le courage de me dire en me regardant droit dans les yeux, en chœur sur l’air de « Maman si tu me voyais » de Diane Dufresne. « Daniel, oh mon Daniel, la bactérie est en train de te tuer. À t’écouter, le monde est cruel et la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Or, nous sommes 3 alcooliques en rechute et nous savons que « Los Stacos » de nous que nous buvons. Pierre-Yves me donna un dépliant et il me dit; vas là pour voir « La différence ». Fin de la chanson. Je me suis assis. J’avais le souffle coupé. Je me sentais abandonné par mon noyau de copains le plus intime. Je continuai à boire et, je ne me rappelle pas où et comment avoir passé la soirée. C’était le fond du baril. C’est à ce moment que j’ai pris conscience que je regardais le verre d’eau à moitié vide.
À 28 ans, j’entrepris ma longue remontée. Aujourd’hui, à 46 ans, la lumière est arrivée. En rétrospective de ma vie, mes parents sont des êtres extraordinaires qui ont su m’inculquer amour, force et volonté. J’apprécie ma mère pour son appui inconditionnelle qui me faisait confiance pour me laisser aller pêcher à deux kilomètres de la maison à six ans. Elle savait que c’était ma passion et elle m’encourageait. Je comprends aujourd’hui qu’elle était heureuse juchée sur le balcon lorsqu’elle me regardait partir parce que j’étais heureux. Merci maman!
J’apprécie mon père qui, les lendemains de veille, à six heures le samedi matin m’accompagnait à ma pratique de hockey et se faisait geler le postérieur dans l’aréna non chauffée à m’encourager et, à prendre le temps de m’expliquer après chaque partie à faire les choses autrement, ce qui m’aidait à devenir un meilleur joueur. Merci papa!
Mon professeur de biologie en secondaire 3 était Paul. Dans la classe, nous avions un squelette que nous avions affectueusement nommé « Oscar ». Avant le début du cours, moi et mes amis placions une craie dans la bouche d’Oscar ou nous placions la craie au niveau de son bassin et placions sa main dessus. Voilà pour la partie porno de l’article. Je n’irai pas plus loin, rassurez-vous! Comme Paul était un chic type, nous abusions de sa bonté en dérangeant les autres et il nous lançait alors sa grande brosse à tableau pleine de craie qui tachait notre linge lorsque nous la recevions. Il ne manquait jamais. Il était aussi le meilleur quilleur en ville. À la pause, nos amis riaient et nous disaient, vous sortez du cours de biologie. Aujourd’hui, je peux ressentir l’amour dans le jet de la brosse de Paul. Il voyait mon potentiel et se souciait que je réussisse. Merci Paul!
Que dire d’Ernest, mon professeur d’éducation physique en secondaire 4. Pouvez-vous imaginer le guitariste de ZZ Top avec sa longue barbe. Ernest était son sosie. Lorsque nous faisions des exercices de réchauffement, je faisais rire la classe en disant tout haut « Attention Ti-nest pour ne pas piller sur ta barbe et te l’arracher ». Il riait comme le guitariste de ZZ Top. Je détestais les mathématiques ou plutôt la professeure. Donc, lorsque j’avais des mathématiques l’après-midi, et c’était toujours l’après-midi (yahoo!), j’allais jouer au golf et, comme je n’avais pas de voiture, je donnais un rendez-vous à Ti-nest qui me cueillait et nous allions jouer une ronde ou deux. À chaque fois, Ti-nest me disait, « ne le dis pas à personne car je perdrai mon emploi ».
En fin d’après-midi, je croisais sur le petit golf ma professeure de mathématique et j’étais quelque peu narquois avec elle. J’ai raté 54 cours en tout et bien que j’aie eu une note finale de 70%, la prof m’a fait faillir parce que je me foutais de sa gueule. Pourtant mes parents m’avaient enseigné le contraire. Mais, je me foutais de leur gueule aussi. Merci à cette prof! Le côté positif de tout ceci est que je suis allé jouer 54 fois au golf avec Ti-nest. Aujourd’hui, Ti-nest n’est plus. Donc, à ma mort, en arrivant, je demanderai où est le terrain de golf et j’irai jouer avec Ti-nest. Si sa barbe a allongée, elle se prendra sûrement dans les roues de son cart. Merci Ti-nest!
Je m’informerai de ma prof aussi car, au fond, elle était bonne. Aujourd’hui, je sais que rejeter quelqu’un à cause de son orientation sexuelle, tu finis par en payer la note.
Mes chères sœurs. Aujourd’hui, je les vois, je les apprécie et je les admire. L’une transmet tout son amour par ses touchers et ses massages thérapeutiques. Elle a toujours un bon mot pour l’autre. Sa volonté de participer à un monde meilleur est remarquable. L’autre est un exemple de patience, de bonté et de bonne humeur. Mère Teresa et Lise Dion ont de la compétition. Merci Lise! Merci Guylaine!
Pour revenir au propriétaire de la compagnie « j’en ai mar-ceutique », pardon, pharmaceutique. Après avoir acheté les Sénateurs d’Ottawa, il a mit sur pied un programme d’aide à la communauté défavorisée. Avant chaque partie des Sénateurs sur semaine, il permet à 100 enfants de venir patiner à la Place Scotia et quelques joueurs des Sénateurs patinent avec eux et signent des autographes. Il leur achète à chacun une paire de patins neuve ainsi qu’un casque et ils reçoivent aussi un gilet des Sénateurs et un billet pour assister au match. Les jeunes repartent encouragés patins sur le dos et casque sur tête avec leur gilet autographié et, ce souvenir reste imprimé dans leur mémoire jusqu’à la fin de leurs jours. Pour certains, ceci leur donne l’opportunité de voir qu’ils ne sont pas limités à leur ghetto, qu’ils peuvent choisir autre chose et le réaliser. Je lui souhaite plusieurs bateaux de « cash ». Appréciez les chauds rayons de soleil de votre île. Vous récoltez ce que vous avez semé parce que vous croyez en vous. Merci Eugene Melnyk!
Maintenant ma grand-mère qui reprise ses bobettes et gratte son pot de Cheez-Whiz. À 93 ans tu perds tranquillement le fil des tes idées. Mais lorsque je t’ai revu après sept ans, tu m’as reconnu et ton sourire m’en a dit long. J’ai reconnu tout l’amour que tu as toujours eu pour moi. De te voir la larme à l’œil devant ton gâteau d’anniversaire et, manger ton poulet Kentucky ont valu les 1000 kilomètres de déplacement en Abitibi. Bobettes reprisées ou pas, je t’aime. Merci Rachel!
Ma tante criarde qui faisait taire Diane Dufresne. Lorsque je t’ai revu, j’ai compris à quel point je me sous-estime dans l’amour que les gens ont pour moi. Ta bonté et ta sincérité m’ont traversé le cœur. Tu m’aides à m’aimer et à aimer. Merci tante Hélène!
Mon patron Jacques a eu le courage de me dire de quitter. Je n’osais pas. J’avais peur du futur. J’avais peur d’aller vers ma voie. Aujourd’hui ma vie est ce qu’elle est parce que tu as osé être toi-même et m’affronter même si j’étais intimidant. Merci Jack!
Mon patron Terry. Nos affrontements verbaux mémorables dans les allées de l’entrepôt avec nos 550 livres au total. Ça bardait fort. Nous aurions dû faire de la lutte professionnelle ensemble. J’apprécie tout le respect que tu as eu à mon égard. Merci Big Bird!
À mes copains de taverne qui ont eu le courage de me dire que j’avais à regarder dans ma propre cour, faire mon ménage et cesser les « Los Stacos ». Ils m’ont diagnostiqué une « Los Stacosite ». Ça aurait été facile pour vous de m’entraîner avec vous dans votre consommation. Mais, encore une fois, vous avez su voir en moi ce que j’étais incapable de voir en moi. Ce qui était pour moi impossible, qui n’existais pas. Vous avez été des déclencheurs et des catalyseurs. Merci Raynald, Gratien et Pierre-Yves.
Ceci est mon « testament à l’amour ». Maintenant que je regarde la vie à travers le verre d’eau à moitié plein, ma vie est beaucoup plus simple, calme et harmonieuse. Je l’enseigne maintenant parce qu’il y a un chemin plus court que celui dont j’ai pris. J’utilise mon GPS émotionnel pour savoir si les pensées que je porte me sont utiles ou non. Je m’applique à diriger mes pensées vers ce qu’il y a de plus noble. La vie est belle. Si vous ne la voyez pas belle, demandez vous, où se situe votre point d’attraction? À quoi pensez-vous qui nuise tant à votre vie? Ce n’est pas à cause des autres. Tournez-vous vers l’appréciation pour ce qui est et la foi pour ce qui est à venir. Créez votre propre «testament à l’amour».
Bonne route!
Daniel Miron
CONFÉRENCE : « Améliorer sa vie grâce à la loi d’Attraction!
Supplémentaire à St-Georges de Beauce!
HEURE : 19h30 COÛT : $10.00
21 février 2008 – St- Georges de Beauce :
Auberge Motel Bénédict Arnold Inc., 18255 boulevard Lacroix.
Web : www.alchymed.com/auteur/calendrier.aspID_Auteur=1716#7275
LA CRÉATION CONSCIENTE ENRICHISSANTE©
SÉMINAIRES AVEC DANIEL MIRON (CE SONT TOUS DES MODULES INDÉPENDANTS)
Prix : 200$ taxes incluses/week-end
RÉGION DE QUÉBEC :
« Comment développer la pensée positive, la loi d’Attraction et le GPS émotionnel »
Date : 23-24 février 2008 – 9h à 17h
École de formation Réjean Déziel, 565, boul. Wilfrid-Hamel (secteur Fleur-de-Lys)
Contact : Gisèle (418) 663-6993 ou [email protected]
Web : www.alchymed.com/auteur/calendrier.aspID_Auteur=1716#7088
RÉGION DE ST-GEORGES DE BEAUCE :
« Comment développer la pensée positive, la loi d’Attraction et le GPS émotionnel »
Date : 1-2 mars 2008 – 9h à 17h
Auberge et Motel Bénédict Arnold Inc., 18255 Boulevard Lacroix
Contact : Francyne (418) 225-9625
Web : www.alchymed.com/auteur/calendrier.aspID_Auteur=1716#7022
RÉGION DE MONTRÉAL (deux séminaires)
1- « Comment développer la pensée positive, la loi d’Attraction et le GPS émotionnel »
Date : 15-16 mars 2008
Collège Jean de Brébeuf, 5625 Descelles
Contact : Marie-France (450) 441- 3720 ou [email protected]
Web : www.alchymed.com/auteur/calendrier.aspID_Auteur=1716#7401
2- « Réaliser ses rêves grâce à la loi de l’Attraction »
Date : 8-9 mars 2008
Collège Jean de Brébeuf, 5625 Descelles
Contact : Marie-France (450) 441- 3720 ou [email protected]
Web : www.alchymed.com/auteur/calendrier.aspID_Auteur=1716#7089
DMJC/La Création Consciente Enrichissante©
Daniel Miron et Julie Chrétien
Courriel : [email protected]
Site web : www.dmjc.ca
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