Homéopathie et possibilités !
Ce congrès avait la particularité de réunir plusieurs grands homéopathes de l’Inde, pays où l’homéopathie est une médecine officielle. Certains des conférenciers dirigent un hôpital homéopathique (il y en a un très grand nombre dans le pays); d’autres avaient plus de 50 ans de pratique. À noter que ce congrès était présidé par le ministre de l’énergie de l’Ontario, l’honorable Dona Cansfield. La présence d’un ministre du gouvernement est due au fait que l’homéopathie est maintenant légale en Ontario.
Donc, parmi les sujets traités, on retrouve toute une série de cas d’hépatite B, présentés par le docteur Banerjee, dont des traitements homéopathiques ont fait disparaître (en moins d’un an) toute trace d’anticorps dans la formule sanguine et tous les symptômes. Les homéopathes de l’Inde ont non seulement une formation de haut niveau (le cours est généralement d’une durée de 5 ans et compte plus de 4500 heures), mais leur expérience clinique est importante autant à cause de l’importance de la clientèle qu’à une formation clinique qui peut se faire dans des conditions idéales.
Intéressante aussi cette conférence du Dr Kaila sur la fibromylagie (ou le syndrome de fatigue chronique). Le conférencier qui nous présentait certains cas avait soigné plusieurs dizaines de ces problèmes. Il avouait avoir eu un échec à une occasion! Le principe du choix du bon remède homéopathique est toujours le même : établir un lien entre les différents symptômes importants au niveau physique et les symptômes psychiques et émotionnels. En Inde comme ici, la fibromyalgie est généralement perçue comme une maladie étroitement liée à la condition émotionnelle. (Beaucoup de mots qu’on ne sait pas dire se transforment en « maux »). Une courte série de remèdes homéopathiques semblent particulièrement appropriés à ces cas de fibromyalgie (nous les verrons ensemble dans le cadre de notre programme d’homéopathie familiale et de premiers soins).
La conférence sur l’homéopathie dans les cas de cancer était d’autant plus émouvante que le médecin qui donnait la conférence racontait comment il s’était lui-même guéri. Certains hôpitaux homéopathiques se spécialisent dans ce type de problèmes en Inde.
Le cas d’autisme présenté est toujours en traitement mais le Dr. Gutpa nous a démontré les progrès importants faits par le sujet après la prise de différents remèdes homéopathiques.
Pour ma part, on m’avait demandé de présenter une conférence sur le rôle que joue notre perception de la réalité comme élément central de la maladie ou de la santé. L’homéopathie moderne s’accorde de plus en plus sur l’importance de notre vision du monde et sur le rôle de nos croyances comme étant des facteurs importants de notre équilibre énergétique.
Si les possibilités de l’homéopathie vous intéressent, je vous rappelle que le 23 août, à Montréal, une vingtaine de conférenciers viendront présenter des cas de diabète, sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer, fibrose kystique, dépression, etc., qui ont été traités avec succès par l’homéopathie.
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Jean Lacombe
Directeur Centre homéopathique du Québec
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