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Mieux comprendre le conflit relié à la cigarette

La cigarette est un phénomène social bien répandu à travers le monde et spécialement dans notre société contemporaine. Elle est de plus en plus remise en question en rapport avec notre qualité de vie et l’effet que cela peut produire sur les autres.

Mieux comprendre le conflit qui y est relié peut nous aider à prendre une décision pour aller vers plus de santé.

La cigarette est reliée aux poumons, symbole de vie, de liberté et d’autonomie, de communication entre moi et l’univers. Elle est considérée comme une forme de protection, un « voile » qui me permet de cacher certaines angoisses profondes. Je crois me protéger par cet écran de fumée qui m’enveloppe et qui m’empêche de voir la vérité. Inconsciemment, la cigarette comble aussi des besoins inassouvis de l’enfance : premières tétées, chaleur, amour, affection de la mère.

J’allume une cigarette sans y penser, c’est une habitude, un geste machinal, une manie devenue tellement importante pour moi. J’ai besoin d’équilibrer en plus ou en moins ma nervosité, mon excitabilité nerveuse. Je vis trop dans ma tête et la cigarette devient une échappatoire, une façon superficielle de relâcher mon stress. J’ai de la difficulté à prendre du temps pour moi et souvent le seul moment où je m’arrête est lorsque je fume une « cig-arette » (cigarette= si j’arrête)… Je veux retrouver « l’apaisement de ma mère », la sécurité de celle-ci. Il arrive souvent que j’ai très peu connu ce sentiment de sécurité étant enfant. Je me suis senti seul, loin de tous, angoissé. Ma mère peut ne pas s’être occupée de moi, je peux avoir l’impression qu’elle m’a éloigné de mon père. Ayant grandi trop vite, je ne sais trop que faire de toutes mes émotions et je n’ose expérimenter la jouissance corporelle.

La cigarette devient alors « une vraie jouissance » en elle-même. Elle devient ma joie de vivre puisque cette dernière est inexistante dans ma vie. Il arrive que cette joie ait été présente seulement quand ma mère était près de moi étant très jeune et que, maintenant qu’elle n’est plus aussi présente, j’ai l’impression de n’avoir plus rien et je suis en état de manque. Les relations avec les autres me font peur.

Si je fume, c’est parce que je fuis une situation trop désagréable, ma famille, ma vie. Cette fumée rend encore plus nébuleuses mes décisions. Elle manifeste un refus de l’autre et me permet de garder mes distances, surtout avec les gens qui ne fument pas et qui sont donc plus près de leur sensibilité. La fumée de cigarette devient mon compagnon qui me fait me sentir moins seul. La cigarette augmente le rythme cardiaque et agit à titre de stimulant. Elle comble le vide ou les pauses pendant une conversation. La cigarette devient partie intégrante de mes relations avec les gens. Elle me sert dans les moments inconfortables. Quand vient le temps d’arrêter de fumer, je dois repenser toute ma façon d’interagir avec les gens.

Questions à me poser :

1. Quelles sont les décisions que je n’arrive pas à prendre et qui me rendent la vie fade?
2. Pourquoi ai-je besoin de garder mes distances avec les personnes qui m’entourent?
3. Pourquoi ai-je besoin de cacher ou dissimuler qui je suis?
4. Qu’est-ce qui m’insécurise?
5. Quels sont les besoins qui ne sont pas comblés dans ma vie et pourquoi?
6. Qu’elles sont mes dépendances émotionnelles que je peux identifier?

Quoi faire ?

J’accepte↓♥ d’identifier mes vrais besoins. Je prends conscience comment je peux vivre dans l’illusion que la cigarette me protège du monde extérieur : parfois, elle devient une « opportunité » d’ouvrir une conversation avec un étranger (« tu as une cigarette, tu as du feu? ») ou elle me donne quelque chose à faire quand je suis dérangé par une conversation («je vais aller fumer dehors»).

J’accepte↓♥ de communiquer davantage et d’une manière plus aisée. Si je veux arrêter de fumer, il serait bon que je trouve la cause émotionnelle à laquelle cette habitude est reliée, ce qui facilitera grandement l’arrêt. Je verrai alors plus clairement ce que je veux vraiment dans la vie et mes besoins seront comblés en harmonie avec mon être véritable. Les limitations disparaissent et je me sens libre d’évoluer à mon propre rythme. Je savoure chaque moment et je me sens en sécurité car je sais que je mérite d’être aimé.

Extrait du livre « ATMA, le pouvoir de l’Amour » de Jacques Martel qui contient 8 exercices et parmi ceux-ci : la technique du MERCI :

Pour la cigarette…
Je demande maintenant aux participants de mes ateliers qui sont fumeurs et qui fument pendant les pauses de dire merci à l’intérieur d’eux-mêmes chaque fois qu’ils inspirent leur fumée de cigarette. Les résultats sont parfois rapides. En effet, certaines personnes qui font l’exercice correctement ne peuvent finir leur cigarette parce que cela leur donne des nausées. Ce peut être un moyen économique pour cesser de fumer. Dernièrement, une amie connaissant la technique a fumé trois cigarettes de suite en disant merci à chaque respiration. Le mal de coeur est devenu assez intense en cours de route pour lui permettre de commencer son sevrage avec succès.

Jacques Martel, psychothérapeute, conférencier, auteur du best seller « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » et des livres « ATMA, le pouvoir de l’amour » et « Entre l’Esprit et le Cœur » tous disponibles en librairie ou via le site internet d’ATMA inc au www.atma.ca.

Pour connaître les divers ateliers et conférences donnés par Jacques Martel, veuillez vous référez au site d’ATMA  ou par courriel à [email protected].

Pour en savoir plus sur l’auteur, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

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