Renouer avec la prière
Car qu’est-ce que la prière sinon un cœur qui vibre à ce qui l’entoure, au divin en son centre mais aussi en chaque chose, chaque être, événement et chaque moment? Qu’il s’agisse alors d’une demande, d’une action de grâce ou d’une offrande, l’essentiel demeure cette communication, cet échange et enfin cette communion sans frontière, sans âge, hors du temps avec la Vie elle-même.
La prière est un sujet récurrent de plusieurs ouvrages d’Anne Givaudan. C’est donc dire de son importance. Cette pratique qui semblait dépassée est, contre toute attente, plus actuelle que jamais et il est impératif de se permettre à nouveau ce contact privilégié. Voici donc deux extraits de certains de ces ouvrages qui vous donneront un aperçu de cet enseignement sur la prière.
Dans Formes-pensées II – le chemin de la transmutation, il nous est dit :
« Prier n’est pas simplement l’acte de demander, mais d’entrer en contact avec ce qu’il y a de plus beau en nous ou autour de nous. Prendre le temps chaque jour, pour quelques minutes de méditation ou de prière, c’est offrir à notre âme la nourriture qui lui correspond. C’est tenir compte des diverses parties dont nous sommes composés et bien souvent auxquelles nous laissons peu de place. La vie nous bouscule, soit, nous sommes stressés, nous n’avons jamais le temps… nous nous promettons bien sûr de reprendre un espace pour méditer et comme nous n’y arrivons pas nous reprochons à l’« autre » notre incapacité à faire taire notre mental. Se retrouver Soi quelques instants sans que ce soit une fuite, est un cadeau que chacun peut et doit s’offrir pour sortir de la ronde des pensées.
Combien de fois ne sommes-nous pas en prière parce que nous sommes aux prises avec un événement qui bouscule notre vie. Affolés ou impuissants, nous réduisons la prière à une demande extérieure envers un dieu ou un saint qui est censé s’occuper de nous ou des nôtres et répondre à notre attente.
(…) Méditer ou prier c’est être simplement là! Mais nous n’avons guère appris à rester présents sans fuir dans le passé ou le futur.»
Formes pensées tome II – Éditions S.O.i.S.
Enfin, plus spécifiquement dans Par l’Esprit du Soleil, on nous enjoint de redonner à la prière la place qui est sienne :
« Une prière n’est pas une recette pour communiquer avec le Grand Tout. (…) Faites-en à nouveau l’échange qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être car elle demande à être imprégnée de conscience et non plus de mécanisme. Faites d’elle un don de votre amour plus qu’une demande impatiente de l’ego. Qu’alors elle ne soit plus le refuge passif et automatique d’une certaine piété et d’une aveugle dévotion mais le prolongement du plus pur de vous-même. (…) De toute éternité, la véritable prière établit un dialogue entre deux cœurs, elle naît de leur rencontre qui devient union. Dès cet instant, elle ne peut qu’engendrer la concrétisation d’un vœu qui est commun : la fin d’une disharmonie. (…) Si votre prière est une demande, que cette demande soit aussi un don du meilleur de vous-même, qu’elle soit manifestation de votre confiance et de votre certitude de ne faire qu’un avec la Grande Lumière à laquelle vous pouvez donner tous les noms de l’univers si vous le souhaitez. Alors, votre prière ne sera pas une flèche en partance vers un but… car rien ne peut être extérieur à vous dès que l’élan de votre cœur le fait se dilater aux dimensions du cosmos.»
Par l’Esprit du Soleil – Éditions S.O.i.S.
Sur ce, bon été…
À noter qu’elle sera de retour au Québec en novembre 2008 pour donner conférences et formations, et sera également présente au Salon du livre de Montréal.
Pour en savoir plus sur Anne Givaudan, nous vous invitons à consulter sa fiche sur Alchymed.
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