L’ANGOISSE ET LA CRISE DE PANIQUE
Alors, une peur inconsciente s’installe en elle. L’angoisse est présente lorsqu’une personne s’en fait démesurément pour un événement et se dit que ce sera très difficile de passer au travers. L’individu peut ressentir ou pas un ou plusieurs des symptômes suivants : une transpiration abondante, des oppressions thoraciques, une boule dans la gorge, des palpitations cardiaques, de la difficulté à respirer, des étourdissements, des nausées, les mains moites, se sentir en dehors de son corps, etc. Cela peut aussi déboucher sur une crise de panique.
Voici un exemple avec lequel il serait très facile de s’en faire de façon exagérée : supposons que mon adolescent veuille se suicider. Oui, je suis triste et malheureux lorsque j’y pense, mais si je deviens obsédé par cela : c’est – à – dire, si je n’arrive plus à me concentrer et que cela m’empêche de fonctionner, je fais de l’angoisse. Le mieux est de trouver des solutions à mon problème et d’agir en conséquence au lieu de subir les circonstances de la vie et de me dire : « je ne sais plus quoi faire. » Demander de l’aide peut-être le meilleur moyen pour vous aider à passer au travers.
Pour ne plus ressentir d’angoisse : il s’agit de s’initier doucement à changer graduellement votre façon de penser (avec de l’aide, c’est plus facile et beaucoup plus rapide.) Vous pouvez et avez le droit d’agir en fonction de votre bien-être en premier sans vous sentir égoïste et si votre enfant ou votre conjoint (e) a besoin d’aide, il vous sera beaucoup plus facile de les aider si vous êtes bien émotionnellement. Il est aussi important de vous déculpabiliser, car si votre enfant veut se suicider, (pour revenir au même exemple,) il serait très facile de vous dire : « J’ai mal élevé mon enfant, c’est de ma faute s’il est ainsi et qu’est-ce que je pourrais faire pour réparer mes erreurs? » Il serait mieux de vous dire : « quelle est la preuve que j’ai mal éduqué mon enfant? Peut-être aurait-il le même problème si j’avais agi autrement! J’ai fait ce que je pensais qu’il était bon de faire, sinon j’aurais agi autrement. Personne n’est parfait, je peux avoir fait des erreurs mais, qui n’en fait jamais? » Avec ces nouvelles idées en tête, vous devenez plus calme et pouvez plus facilement aider votre enfant.
Lors d’une crise de panique, les sensations deviennent presque intolérables. L’individu est emporté par le tourbillon de ses pensées : peur de s’évanouir, ou de devenir fou ou de mourir. Il ressent une telle détresse qu’il ne croit pas pouvoir l’endurer une seconde de plus. Il s’attend à ce que le pire lui arrive. Voilà pourquoi certaines personnes se retrouvent à l’hôpital lors d’une première crise de panique.
Comment se défaire d’une crise d’angoisse ou de panique ? L’individu respire profondément et se dit que ça va se terminer bientôt. Le pire de la crise dure de 2 à 3 minutes et ce n’est jamais arrivé à personne de devenir fou ou de mourir. Il réussira à reprendre le contrôle en posant des gestes déterminés d’avance. Par exemple : il écrit ce qu’il voit autour de lui. Cela l’aide à revenir dans la réalité. Ensuite, avec une psychothérapie, il trouve quelles sont les sources de son angoisse et apprend à penser et à agir autrement afin de moins s’en faire. Ensuite, les crises diminuent pour ensuite ne plus revenir.
Il est possible de vivre les événements de la vie avec plus de facilité.
Diane Charbonneau, conférencière, formatrice, psychothérapeute et auteure
450. 623.7790 – 514. 386. 9717
(émet reçus d’assurances pour les psychothérapies)
www.dianecharbonneau.com
[email protected]
Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.
A propos de l'auteur
