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« Quand on est dans la m…. jusqu’au cou,

Il ne reste plus qu’à chanter ! » Samuel Becket. Il paraît qu’il n’y a que deux façons d’être qui gèrent notre univers. La peur ou l’amour. Que choisissez-vous ? Allez-vous vous figer là, ou continuer à vivre, tout en restant vigilant ?

Je viens d’un pays, la Suisse, qui de par sa neutralité n’a jamais vraiment connu la guerre. Ce qui est amusant à observer, c’est que le peuple suisse garde dans son garde-manger des réserves de guerre, au cas où, et que chaque nouvelle construction doit avoir son abri nucléaire. Ce qui fait dire à certains de mes amis, qu’advenant une guerre nucléaire mondiale, il ne restera sur la terre que des petits suisses…

En revanche, nos voisins d’à côté, eux, n’ont rien de tout cela. Et pourtant, ils ont vraiment vécu la guerre. Est-ce que cela revient à dire que la peur du mal est pire que le mal lui-même ?

Je n’ai jamais connu de gens aussi confiants que ceux qui ont réussi à traverser les épreuves en vainqueur.  Par contre, ceux qui sont restés sur le bord de leur porte à contempler les voyageurs continuent d’avoir peur d’un mal qui reste imaginaire.

Cela ne veut pas dire que nous ne vivons pas de traumatismes qui laissent des traces et qui parfois nous rendent anxieux face au futur. Et il y a, bien sûr, des traumatismes d’une telle violence, qu’il faut parfois beaucoup de temps et d’amour pour passer au travers et parfois plus d’une vie.

Mais, j’ai remarqué que bien des blessures dirigeaient notre vie à notre insu, parce que nous n’avions pas réussi à les regarder en face, comme Saint-Michel qui, affrontant le dragon, se rend compte qu’il ne s’agit que d’un vulgaire lézard. C’est le principe de la prise de conscience, une fois accueillies et démystifiées, nos blessures cessent d’avoir du pouvoir, et nous n’avons plus besoin d’avoir peur d’elle, puisque nous avons été capable de passer au-delà.

Je me demande aussi pourquoi les peuples les plus pauvres sont ceux qui chantent le plus. Je ne parlent pas d’avoir plein de chanteurs célèbres à son palmarès, mais bien de voir les gens se réunir pour chanter. J’ai fait plusieurs séjours au Vénézuela, il y a une quinzaine d’année, alors que ce pays vivait une grande crise économique. Et bien, j’ai été surprise de voir à quel point, il y a de la musique partout. Les gens se réunissent entre amis, en famille, prennent un conga, une vieille guitare, quelques maracas de fabrication maison et chantent! Quoi de mieux pour oublier la morosité. Oui, ils se battent pour leur survie, mais ils savent qu’ils faut aussi lâcher prise et prendre de la joie là ou elle se trouve.

Et chanter, danser, faire l’amour et plein d’enfants sont des vraies joies.  Bien plus enrichissantes pour l’être au complet que de se payer la dernière voiture de l’année ou un complet à la mode. Je ne dis pas que ce n’est pas bien d’avoir une certaine sécurité financière. Cela est tout de même nécessaire à notre survie. Mais je crois que ces joies-là sont de très courtes durées et je ne pense pas qu’elles aient le pouvoir de nourrir l’être au complet. Elles comblent un vide momentanément et nous donne l’impression d’être heureux, comme le gars sur l’annonce qui affiche une large sourire. On l’a dit et redit le vrai bonheur ne s’achète pas, parce que le bonheur est un état d’être et non pas d’avoir.

Alors oui, soyons prudent. Demandons-nous de combien nous avons besoin pour être heureux? Ensuite, n’oublions pas que le bonheur, ça se cultive tous les jours. Et que cela passe pas les 5 sens, au moins, et une certaine capacité à se connecter à plus grand que soi. Je me dois de goûter à la vie et de me laisser absorber par la beauté de l’univers, tant physique que subtil.
Le chant permet tout cela accompagné d’une grande inspiration.  Et l’air, à ce que je sache, c’est encore gratuit.

Alors, chères Fourmis, une fois l’essentiel de vos besoins comblés, prenez vos guitares et transformez-vous en Cigales, et chantez, dansez dans les chaumières, vous allez voir… cela fait vraiment du bien. Et laissez vos soucis aux vestiaires, ils ne s’en porteront que mieux.

Prochains ateliers du Cœur à Chanter :

LA VOIX, VOIE DE GUÉRISON
Le but de l’atelier,
animé par Jocelyne Z’Graggen, professeur de chant depuis 20 ans et psycho-kinésiologue,  est de permettre de guérir une ou deux blessures cristallisées dans le corps. Nous utiliserons le chant comme outil diagnostic et le son comme pouvoir guérissant. Nous nous servirons également de techniques aussi variées que la psycho-kinésiologie et la médecine chinoise, et bien sûr de chants, d’exercices de voix et de souffle.
Tout cela dans une atmosphère de non jugement et d’accueil chaleureux.

L’atelier est ouvert  tout ceux qui désirent se libérer par la voix de blessures anciennes et qui sont prêts à faire ce voyage-là, ainsi qu’aux chanteurs(ses) qui sentent des limitations dans leur voix et qui veulent aller plus loin dans l’ouverture de leur potentiel vocal.

L’atelier n’exige aucun pré-requis, mais peut-être abordé comme suite et complément par tous ceux qui ont déjà pris des cours ou suivi les ateliers.

L’atelier A LA CONQUÊTE DE SA VOIX sera animé par François Tessier, coach et professeur de chant depuis de nombreuses années et toujours en en quête de liberté vocale et intérieure pour chacun de ses élèves.

Le but de l’atelier, toujours dans la même optique que la mission de notre école, est de vous aider à rebâtir la confiance en ce qui sort de vous et de découvrir peut-être enfin le joyau que votre voix va révéler, car toutes les voix sont belles une fois libérée de leur carcan…


Atelier : A LA CONQUÊTE DE SA VOIX

AU CHOIX : 2 NOVEMBRE À PRÉVOST OU 7 DÉCEMBRE À MONTRÉAL

Coût : 125$, (un acompte de 25$ confirme l’inscription).

Atelier : LA VOIX, VOIE DE GUÉRISON, LE 9 NOVEMBRE À PRÉVOST

Coût : 125$, (un acompte de 25$ confirme l’inscription)

Obtenez un rabais si vous prenez deux ateliers : Coût : 225$ (un acompte de 50$)

Lieu :
Prévost : Centre de Médecine Douce l’Éveil, 3040, Boul. Labelle,           
Montréal : Au 2020 Montroyal est, 

Horaire : 9h à 18h. 

Contact : François Tessier et Jocelyne Z’Graggen – Le Cœur à Chanter : Une École de chant d’un genre différent
Téléphone : (450) 563 3574
Courriel : [email protected]

Pour mieux nous connaître et plus d’informations sur nos cours et ateliers, visitez notre site Web : www.coeurachanter.com  ou encore lisez-nous à tous les mois sur www.alchymed.com

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

A propos de l'auteur

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