La crise économique : un passage de vie ?
On entend de tout ces derniers temps, dans les média comme dans le public : il y aura une crise, il n’y aura pas de crise, il y a une crise… Qu’en est-t-il vraiment ?
Pour répondre à cette question, voyons d’abord ce qu’est une crise, économique ou autre. Une « crise » est un changement brusque, une aggravation subite, mais aussi un moment décisif qui amène une remise en question. Au vu des événements récents, ces définitions s’appliquent toutes, sans exception, à la situation économique actuelle. Lorsque plusieurs banques dans le monde ne sont sauvées de la faillite qu’in extremis, et ce au prix de sommes astronomiques, il s’agit là bel et bien de « changement brusque » et « d’aggravation subite ». Il serait naïf de continuer à croire qu’il n’y a pas de crise et surtout qu’elle ne s’aggravera pas. Les milliards injectés pour « sauver » ces institutions financières ne viennent pas du ciel. Ils proviennent des fonds publics, augmentant ainsi les « dettes » nationales déjà colossales, et menant peu à peu les pays eux-mêmes un peu plus proche de la faillite.
Alors oui, ne nous en déplaise, nous sommes en pleine crise économique. La plupart d’entre nous en subissent peu les contrecoups pour l’instant, à moins d’avoir souscrit à des investissements boursiers ou bancaires. Mais nous n’en sommes qu’au tout début du mouvement et, malheureusement, les soi-disant mesures prises par les gouvernements pour le contrer ne font que le précipiter. Mais comment? Et aussi, surtout, pourquoi?
La définition communément admise d’une crise économique est celle-ci : « diminution importante et durable de la production et de la consommation ». On nous dit aussi que les crises économiques sont des mouvements « naturels » qui surviennent cycliquement sans qu’on n’y puisse rien. Et nous y croyons. Après-tout, ce sont « eux » les spécialistes. Ils doivent savoir de quoi ils parlent…
Cependant, il y a un problème majeur avec ces affirmations, c’est qu’elles ne décrivent que la surface des choses. C’est comme si, à la question « qu’est-ce qu’une bronchite? », on répondait « une bronchite c’est tousser, cracher et être très fatigué ». Ce n’est pas faux, mais il ne s’agit là que de symptômes. Les causes réelles sont bien plus complexes et plus profondes. Résumer une crise économique à la diminution de la production et de la consommation, est aussi réducteur et faux que de dire j’ai une bronchite parce que je tousse…
Les vraies questions à se poser sont, pourquoi y a-t’il diminution de production et de consommation, et, surtout, pourquoi ceci a-t’il pour effet de créer une crise telle qu’elle bouleverse la vie de toute une société et réduit à la misère une partie de sa population.
Pour répondre à ces questions de fond, une des choses fondamentales qu’il faut se demander c’est si les crises économiques ont toujours existé. La réponse est facile : l’humanité sous sa forme actuelle existe depuis au moins 400 000 années (de nombreuses recherches démontrent de plus en plus qu’elle existe probablement depuis bien longtemps; mais pour le moment, contentons-nous de la version officiellement admise). La première crise financière répertoriée dans l’histoire date de 1637, c’est-à-dire un peu plus de 350 années. Sur un total de 400 000, c’est bien peu. Que s’est-il passé au 17e siècle qui ait pu changer à ce point la nature de l’expérience collective humaine?
Dès les temps les plus reculés, l’humanité a bien connu des situations de crises causées par les manques alimentaires. Ceux-ci avaient toujours la même cause : de mauvaises conditions climatiques entraînant des diminutions dans les récoltes et la raréfaction du gibier. Le manque de nourriture amenait des famines plus ou moins graves. Très tôt, des sociétés ont développé des technologies permettant de contrer, au moins en partie, ces aléas de la nature : systèmes d’irrigation, entreposage des surplus de grains produits lors des années abondantes, etc. Ainsi, on arriva à diminuer l’impact des années de « vaches maigres ». Beaucoup de sociétés d’autrefois, notamment certaines tribus amérindiennes, apprennent aussi très tôt à contrôler les conceptions d’enfants en fonction de ce que la terre est capable de produire pour les nourrir.
Ainsi, bon an mal an, ces sociétés que nous considérons comme primitives arrivaient à bien vivre et ne manquer de rien. Pourtant, de nos jours, malgré toutes nos technologies de pointe et nos connaissances, nous n’arrivons plus à vivre aussi bien qu’eux : plus de 100 000 personnes meurent de faim chaque jour, des millions d’autres sont réduits à vivre dans des conditions de misère épouvantable.
Dans les livres scolaires et les médias, l’explication habituelle de cette misère est la conjugaison de l’urbanisation grandissante et de la surpopulation. De nombreuses études démontrent pourtant que la planète est amplement capable de nourrir toute la population humaine actuelle et même plus. Qu’est-ce qui peut donc, alors générer une diminution de production et de consommation? L’épuisement grandissant des sols causé par leur surexploitation, les monocultures et les abus de produits chimiques appauvrissants (engrais, pesticides, herbicides) sont des facteurs importants.
Mais ils ne sont pas les seuls. Encore une fois, ces comportements dommageables ont des causes. Pendant des centaines de milliers d’années, nos ancêtres, même les plus primitifs, avaient la sagesse de faire la rotation et la diversification des cultures, de toujours laisser une partie de la terre en jachère afin qu’elle se régénère, de ne pas faire plus d’enfants que ce qu’ils étaient capables de nourrir. Comment expliquer que nous ayons perdu cette sagesse?
Autrefois, le rôle des leaders était de coordonner les réserves et la redistribution équitable de la nourriture. Les leaders d’aujourd’hui manigances au contraire pour accaparer la plus grande part possible pour eux, vivent dans un luxe scandaleux, et laissent délibérément mourir de faim des millions de leurs semblables, au service desquels ils sont supposés être. Comment en sommes-nous venus à croire que c’est cela la vie et qu’on ne peut faire autrement? L’obligation à la monoculture et à la surproduction sont bel et bien imposés aux pays en voie de développement par nos gouvernements occidentaux, et ce avec la complicité de l’ONU (par le biais, entre autres, du FMI). Il s’agit là de crimes contre la planète et toutes les espèces qui en dépendent, incluant l’humanité.
Ce qui s’est surtout passé aux alentours du 17e siècle fut tout d’abord l’invention du papier monnaie. Au départ, il ne s’agissait que de notes de crédit sans valeur propre. Celles-ci constituaient uniquement des reconnaissances de dette et représentaient toujours des choses (métaux précieux, terres, etc.) ayant une valeur intrinsèque. Les États et les banques avaient d’ailleurs l’obligation de ne jamais fabriquer plus de billets que leur équivalent en or. Cependant depuis le début du 20e siècle, cet équivalent or n’existe plus. Les billets fabriqués à tout va ne représentent maintenant plus rien de concret. Il y a donc beaucoup trop de billets en circulation. Dès que la demande pour encaisser leur équivalent en biens réels augmente ne serait-ce que légèrement, nous entrons automatiquement en situation de crise.
L’invention de l’usure, c’est-à-dire le prêt à intérêts augmente dramatiquement le problème, drainant la masse monétaire de plus en plus dans les mains d’une toute petite élite et appauvrissant la majorité de la population. En effet, l’argent qu’on nous prête est virtuel, c’est-à-dire de simples chiffres sur un écran d’ordinateur ou dans un carnet, mais lorsque nous remboursons c’est en espèces réelles, capital et intérêts. De nos jours, les banques ont le droit de prêter au moins 40 fois plus que ce qu’elles possèdent réellement dans leurs coffres.
La spéculation est un autre facteur aggravant. Qu’elle soit monétaire, boursière ou immobilière, elle draine une autre partie de la masse monétaire entre les mains de personnes non productives et qui ne contribuent donc pas à l’amélioration de la vie de la communauté. De plus, combinée avec les intérêts, elle fait gonfler artificiellement la valeur des choses, ce qu’on appelle communément l’inflation. Car, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, celle-ci n’est absolument pas un mouvement naturel. Elle est au contraire le résultat direct d’un système contre nature.
L’inflation et les crises économiques, sont les produits d’un système artificiel, imposé de force par une élite centrée sur elle-même et ayant oublié la loi fondamentale de la coopération nécessaire à toute vie. A-t’on jamais vu une reine fourmi garder un surplus inutile de nourriture pour elle alors que certaines de ses congénères meurent de faim! Sommes-nous moins intelligents que les fourmis?
Une crise, quelle qu’elle soit, économique, psychologique, physique ou même spirituelle, a une fonction bien spécifique : elle est toujours une opportunité de se poser des questions sur les causes réelles de ce qui ne va pas et de faire les changements nécessaires afin de corriger la situation. Si une conjoncture revient de façon cyclique, c’est que les changements adéquats n’ont pas été faits. Si c’est vrai pour un individu, chez qui une période de crise existentielle amène à des changements fondamentaux. Cela devrait être d’autant plus vrai pour toute une société. Si nous n’utilisons pas la crise pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un instrument de changement, nous allons tout droit vers l’autodestruction. Et le changement d’une société ne peut se faire que par chacun de ses individus. Les femmes ne se seraient jamais libérées si elles avaient attendu que les hommes leur donnent la permission. Les pouvoirs en place actuellement ont bien trop d’intérêts à préserver le statu quo. Si nous attendons après eux pour opérer de réels changements, nous disparaîtrons en tant qu’espèce bien avant.
Un animal qui se fait électrocuter chaque fois qu’il passe à un endroit met très peu de temps à comprendre et à changer de trajectoire. Pourquoi n’en faisons-nous pas autant? Pourquoi continuons-nous encore et encore à nous laisser abuser et à accepter l’inacceptable?
Mais comment changer à moi seul(e) toute l’économie, me direz-vous. Tout d’abord, vous n’êtes pas seuls, loin de là. Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir assez du système actuel. Ensuite, puisque ce sont les individus qui forment les sociétés, se sont les comportements de ces mêmes individus qui finiront par changer la société. Mais, pour changer nos comportements, c’est-à-dire cesser de s’endetter à outrance, cesser de payer et/ou percevoir des intérêts, cesser de spéculer, il faut changer les schémas psychologiques qui sont à leur source, des schémas tels que l’insécurité et la peur du manque, par exemple. Ce sont ces schémas qui mènent aux abus et autres « tirages de couverture ». Pour ce faire, il nous faut donc d’abord guérir psychologiquement. Les changements de comportements s’ensuivront automatiquement.
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