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Que la manifestation de la forme soit !

En ce début d’année, je vous souhaite de vivre dans l’acceptation de la forme même si elle ne se manifeste pas selon vos désirs. Que vous ayez la foi et le courage de toujours voir le cadeau que La Vie vous offre et qu’en plus vous sachiez tirer le plein potentiel de cet être magnifique que vous êtes ! Paix, amour et harmonie en cette année de transition vers la voie du cœur, un pas significatif vers l’amour inconditionnel.

Je vous partage une expérience de la manifestation de la forme. Cette expérience s’échelonne sur plus de huit ans. Il y a eu des hauts et des bas durant tout ce temps jusqu’à ce que j’accepte la manifestation de la forme la mieux qui soit pour moi ! Je vous souhaite une belle lecture en espérant qu’elle saura vous éclairer sur ce chemin qui est le vôtre.

L’éclatement
Nous sommes en mars 2001. Je viens de raccrocher le téléphone et je sens les larmes que je refoulais m’envahir. Je les laisse glisser tout doucement sur mes joues. Je reste là, triste, amère et déçue. Je ne trouve pas le courage de faire autre chose que de pleurer. Même la colère ne trouve pas écho en moi.
Mon père vient de m’annoncer que si je n’établis pas de relation avec sa deuxième femme, il n’est plus nécessaire que nous soyons en relation. Cela revient à dire que la relation avec mon père est à toute fin utile terminée.

Cela fait six mois que je tente en vain d’entrer en contact avec cette femme afin de comprendre pourquoi elle ne me parle plus. Malgré mes nombreuses tentatives sous toutes ses formes, je n’ai eu comme réponse que le silence. N’en pouvant plus de souffrir de cette absence de communication, j’ai décidé de mettre un terme à cette relation qui dure depuis déjà dix-huit ans. Il faut dire que c’est la troisième rupture de communication entre elle et moi. Cependant, celle-ci est définitive pour moi. C’est pourquoi j’ai jugé opportun d’aviser mon père.

À partir de ce moment, les tentatives de contact entre mon père et moi furent très difficiles, hargneuses, rancunières, blessantes et remplies de blâmes. Les échanges douloureux furent nombreux et je souhaite en partager deux avec vous en lien avec la manifestation de la forme.

L’escalade du mariage
Christian et moi avons pris la décision de nous marier en septembre 2002. Nous étions heureux de l’annoncer aux gens que nous aimions. À Noël, il restait uniquement mon père à inviter. Eh oui, malgré toute cette escalade, je considérais possible sa présence à ce moment d’amour unique entre deux personnes.
Le jour de Noël 2002, je l’ai appelé. En lui faisant l’invitation, je me suis mise à pleurer. Voici ce qu’il trouva à répondre : « Pourquoi j’irais à ton mariage si tu n’es même pas capable de me l’annoncer avec joie ! »

 J’ai malgré tout trouvé le courage de lui dire ceci avant de raccrocher : « C’est l’homme de ma vie et nous nous aimons. Nous souhaitons partager ce moment avec les gens que nous aimons et nous avons pensé t’inviter. À toi maintenant de choisir. Et si tu désires inviter ta femme, elle est la bienvenue. »

Sa réponse arrivera par l’entremise de plusieurs courriels tous aussi hargneux les uns que les autres. Pendant un certain temps, j’ai répondu sur le même ton jusqu’à ce que je me décide de répondre en toute simplicité, peu importe la nature du contenu,  « Je t’aime »

À son dernier courriel relatif au mariage, j’ai du agir autrement. Il acceptait de se présenter avec sa femme à condition de pouvoir prendre la parole pendant vingt minutes. Vingt minutes pendant lesquelles ils pourraient décrire la vraie personne que je suis et surtout tout le mal que j’ai fait autour de moi.

Je lui ai répondu qu’il me ferait plaisir d’en discuter mais en d’autres circonstances que notre mariage par respect pour mon futur mari et surtout les gens présents. Si c’était son intention réelle, il n’avait tout simplement pas à être présent ainsi que sa femme. Ils ne se sont jamais présentés le samedi 9 août 2003. Par la suite, j’ai compris pourquoi. Divinement, nous avions demandé à ce que toutes les personnes devant être là soient présentes ! Il s’y dégageait un tel amour que je demeure convaincu que tous les deux n’auraient pas été en mesure de l’accueillir à ce moment.

Et la dernière escalade…
Depuis ce jour de notre mariage, j’ai reçu quelques courriels de mon père et tous furent accusateurs et provocateurs. Mais jamais je ne m’attendais à une telle hargne par une certaine journée de novembre 2006.

Dans un désir de défoulement et de libération, il m’écrit tout ce que j’ai pu lui faire vivre pour finalement conclure avec cette jolie phrase : « Le soir où j’ai fait l’amour avec ta mère, j’aurais dû éjaculer dans les draps ! ». J’étais estomaquée, éberluée et ébranlée ! J’ai fait lire le courriel à Christian qui n’en revenait tout simplement pas !

Et quelle fut ma réaction ?
J’ai feint de ne pas être atteinte par son courriel en tentant de m’expliquer que seul un homme emplit d’une telle souffrance peut écrire des choses pareilles. Il n’y a que la souffrance pour qu’un père puisse renier sa propre fille. J’ai même créé une règle dans mon logiciel de courrier pour qu’automatiquement les messages provenant de lui soient supprimés. Et j’ai fonctionné ainsi jusqu’à la naissance de notre fils en décembre 2007.

Étape importante : le cours sur les deuils de vie
En raison de mon travail de médium, j’ai souvent été en présence de gens vivant des situations de deuils de vie : séparation, perte d’un être cher, cessation d’emploi, maladie, etc. La vie m’a fait signe en septembre 2007 par l’entremise d’Alchymed. Line Marie Asselin offrait des sessions pour mieux accompagner le deuil. Dès notre premier entretien, le courant est passé entre nous. J’ai donc débuté la formation en octobre de la même année dans le but de mieux accompagner ma clientèle.

Mais ce n’est qu’en janvier 2008 que j’ai compris que je suivais ce cours pour moi, pour vivre le deuil avec mon père. Ce fut un choc ! Moi qui croyais que tout était réglé et rangé dans ma tête. Mon cœur vivait autre chose. J’ai donc vécu les étapes de colère, de frustration, de souffrance, de silence qui accompagne tout deuil de vie. Et je me remercie d’avoir eu le courage de les vivre ! Il est certain que l’accompagnement est essentiel dans cette phase de transition où le désert demeure le seul lieu que l’on connaît.  On souhaite secrètement y être comme pour justifier toute cette souffrance intérieure.

J’ai terminé ma formation en juin 2008 libérée d’un certain poids mais convaincue qu’il me restait du chemin à parcourir. L’été a passé dans l’allégresse et la joie d’être avec notre premier enfant.
Puis, La Vie m’a offert la possibilité de reprendre contact avec mon père. J’ai réagit très violement à cette idée en la niant catégoriquement et surtout en la refusant. Mais mon petit cœur, persévérant et intuitif, revenait constamment à la charge en me disant : « guéris-toi, chère enfant ! »

Il est vrai que ma réaction vive et violente me permettait de constater que j’avais encore du chemin à parcourir pour atteindre la paix intérieure et surtout vivre le pardon envers mon père. Je savais qu’il me restait des choses à pardonner en raison de cette réaction.

Et c’est alors que j’ai constaté que je n’arrivais pas à pardonner à mon père qu’il regrette de m’avoir mis au monde. Je pouvais comprendre sa souffrance mais le regret d’avoir donné vie, non ! J’ai demandé de l’aide, j’ai demandé à comprendre bien humblement. J’ai demandé l’aide du plus grand, l’Amour inconditionnel de comprendre ou à tout le moins de pardonner !
Et c’est arrivé tout simplement lors d’un souper en septembre 2008. Je jasais avec Christian du fait que je souhaitais pardonner à mon père. Je relatais tous les bons moments passés avec lui, sa tendresse, son extrême générosité, sa patience. Puis cette phrase est venue spontanément et intuitivement : « Il regrette de t’avoir mis au monde parce qu’il ne souhaitait pas te voir souffrir autant, cela n’a jamais été son intention. Imagine son désarroi qu’il en ait été autrement.»  J’ai pleuré, pleuré et pleuré ! J’ai compris et ressenti avec le cœur le pourquoi d’une telle attitude envers moi !
La demande de pardon

J’ai enfin pardonné à mon père et j’ai aussi demandé pardon de l’avoir fait souffrir autant. Comment ai-je fait ? À chaque fois que l’occasion se présentait je demandais l’accord de son âme pour entrer en contact avec lui et parler d’âme à âme. Une fois le contact établit, je lui demandais pardon et lui disait que je lui pardonnais par le fait même. J’ai fait cette demande autant de fois que mon cœur le ressentait. Puis un beau matin ensoleillé d’octobre, j’ai senti que le pardon d’âme à âme, du plus grand en lui et du plus grand en moi était présent pour l’éternité. Quelle belle paix et plénitude nos âmes ont ressenti mutuellement.

Un contact à nouveau ?
La Vie m’a de nouveau offert l’opportunité de prendre contact physiquement avec mon père. J’ai encore senti de l’anxiété et de la peur mais sans l’amertume et la colère. J’ai enfin compris le sens réel du pardon et de la paix entre deux êtres.

Je ne crois pas que le contact physique avec mon père soit maintenant nécessaire puisque nous avons fait la paix mutuellement d’âme à âme. J’ai aussi, à travers ce processus, fait la paix d’âme à âme avec sa femme. Alors le contact se vit tout simplement à un autre niveau celui de l’Esprit, le plus grand en nous, l’Amour inconditionnel.

L’absence de relation physique ne veut pas dire absence de relation. Au contraire, dans cet exemple avec mon père et sa femme, je sais que nous sommes en relation sur le plan du divin et ce de manière éternelle. Nous vivons cet amour à ce plan pour le moment ! Est-ce qu’il le sera au niveau terrestre un jour ?
Je crois tout simplement que notre relation terrestre est terminée. Ce qui me rend le plus heureuse c’est de savoir que si mon père et sa femme mourraient demain, ils partiraient en paix par rapport à leur relation avec moi. Cela m’offre un tel bonheur qu’il me suffit amplement sur cette terre. Voilà pourquoi je ne cherche pas à manifester une relation à ma manière mais bel et bien comme il se doit selon le plan divin !

Et je suis aussi extrêmement heureuse de savoir que si je pars rapidement, la paix est faite avec eux. Que je ne trainerai pas ce fardeau avec moi dans un autre plan. Mais le plus important, je ne le porte plus dans cette vie-ci qui est mienne, celle où je suis venue expérimenter l’amour divin en tant qu’humain. Ainsi chaque jour qui se lève est porteur d’espoir, de paix, d’amour et d’harmonie. Je vis maintenant dans un magnifique jardin intérieur cultivé par cet être magnifique que je suis !

Vous souhaitez être accompagné dans l’acceptation de la manifestation de la forme ?

Il me fera plaisir de vous accompagner dans cette merveilleuse transformation. Que ce soit au niveau du travail, de votre relation amoureuse, de la perte d’un être cher,  du lien avec vos enfants, de vos finances, avec vous-même, il est possible d’en arriver à un état de paix et de plénitude.

Il va sans dire que des lâchers prise sont nécessaires, que vous ferez votre traversée du désert mais en bout ligne vous retrouverez une personne magnifique : VOUS ! Un être empli de beauté et de splendeur ! N’est-ce pas un merveilleux cadeau à vous offrir en ce début d’année ?

Pour avoir des informations ou pour prendre rendez-vous,

Sylvie Asselin
Thérapeute de l’âme
418-802-2459
[email protected]
www.sylvieasselin.com

P.S. Un grand merci à cette merveilleuse accompagnatrice qu’est Line Marie Asselin du centre des deuils de vie. Un merci tout spécial à Chantal, Hélène, Louise et Pascal vous qui m’avez accompagnée tout au long de cette formation. Grâce à vous, l’inacceptable est devenu acceptable !

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

A propos de l'auteur

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