Dire non au cancer et choisir la vie!
Et puis un matin, on découvre une bosse suspecte et la vie n’est plus jamais la même. Je me croyais invincible et éternelle. Mes valeurs tournaient autour de la performance, de la rapidité et du travail bien fait et tout cela ne voulait soudainement plus rien dire.
Je me suis retrouvée sans souffle tellement le vide était grand. C’était comme une fin du monde, du moins, la fin du monde tel que je le connaissais et cela me donnait la chair de poule.
Que faire ? Que dire ? Est-ce que je vais m’en sortir ? Et la pire des questions : est-ce que je veux m’en sortir. Cette question-là est la plus difficile, parce qu’elle est inacceptable aux yeux de la médecine qui veut nous sauver, aux yeux de la famille et des amis qui ne comprennent pas.
Mais quand la question fut posée : est-ce que je veux vivre ? je devais y répondre de manière honnête, parce qu’il y avait désormais péril en la demeure. Et cette demeure était mon corps. La vérité, svp…
La vérité ? J’avais trop de rêves non réalisés, et zut, je n’avais pas eu assez de plaisir dans ma vie pour la laisser se terminer ainsi. J’étais une spécialiste d’être raisonnable, vous connaissez ? Les aînées font souvent cela…
Je me suis alors lancée dans mon processus de guérison à la recherche de tout indice pouvant m’aider. C’est tellement mystérieux un chemin de guérison ! Si ce ne l’était pas, la médecine pourrait faire des promesses, mais ce n’est pas le cas : certains guérissent au-delà de toute attente, et d’autres font le pied de nez à des statistiques pessimistes. Mais c’est signe qu’on peut se battre et que les statistiques peuvent être déjouées !
Désireuse d’avoir une meilleure expérience, j’ai fait des recherches, et j’ai découvert l’imagerie mentale de Simonton. Couchée à même le plancher, j’imaginais mon corps nettoyé consciencieusement par une armée de petits balayeurs habillés de vert. Puis, j’ai créé en imagination une crème dont les propriétés protégeaient ma peau ainsi que tous les organes qui n’avaient pas besoin de radiations. Je faisais cette visualisation quotidiennement. Résultat ? J’ai passé à travers la radiothérapie sans brûlure !
Mon radio-oncologue a dit : « Je ne comprends pas! » devant ma peau blanche et intacte. Je lui ai dit que je faisais de l’imagerie mentale et il l’a noté à mon dossier. Tout enthousiaste, il m’a dit: « Dites-le à tout le monde !!! »
Je ressentais enfin un sentiment de « compétence » face à la maladie en découvrant mes ressources intérieures. Ce sentiment était fabuleux, puisque je ne m’étais jamais sentie « assez bonne » auparavant. Je ne dépendais désormais plus seulement des autres pour guérir. Je ne dépendais plus de ma psychologue pour m’encourager, des médecins pour me guérir, de ma famille pour me remonter le moral : je pouvais faire quelque chose pour moi, et si je pouvais faire cela, c’est que j’avais décidé de vivre ! Je sentais des ailes me pousser…
Lorsque j’ai recommencé la chimiothérapie, je pratiquais ma visualisation à tous les jours : j’enrobais mentalement de lumière or les aiguilles, les médicaments, les infirmières, même, afin de me programmer à bien recevoir le traitement. Lorsque le liquide commençait à couler dans mes veines, je l’imaginais rempli de petits cœurs qui circulaient dans mon corps et s’attardaient particulièrement aux endroits atteints. Comme j’avais entretemps appris à respirer et à relaxer, les infirmières ne me reconnaissaient pas en cette femme calme. Gros changement avec la personne super nerveuse et tendue qu’elles avaient connue auparavant !
Pour moi l’utilisation de l’imagerie mentale fut un catalyseur. J’entrevoyais aussi les changements intérieurs qui devaient être faits : entre autre apprendre à me connaître. Chose facile, vous croyez ? Non ! C’est très difficile. Car on fonctionne sur l’automatique avec soi-même, on croit être une telle personne et on ignore la moitié de qui on est.
J’étais remplie de croyances, j’avais acheté certains dogmes, je m’étais pliée à certaines exigences de la société, sans valider si tout ceci me convenait. Et là, le moule a craqué ! Il devait craquer, pour ma survie. Je devais me dire, je devais faire les choses qui me faisaient plaisir, je devais dire non quand ça n’allait pas, je devais dire ma colère, au risque d’être rejetée.
Et vous savez quoi ? Personne ne m’a rejetée. Au contraire, je ne trouvais que compassion et acceptation autour de moi, parfois de l’étonnement, mais jamais de rejet. La compréhension et la compassion que je recevais des autres, je ne me l’étais jamais donnée… J’apprenais.
Me sentant de plus en plus confiante, j’ai ouvert mon cœur à toute la spiritualité que j’avais enfouie dans un quelconque coffre en cèdre intérieur ! Les lectures que je faisais confirmaient mon ressenti : je ne suis pas qu’un corps. J’ai une âme et elle fait intégralement partie de moi donc je dois en tenir compte dans mon chemin de guérison. Je me suis donc ouverte à la méditation, au reiki, à la prière, à la contemplation, même.
Après plusieurs années de pratique et d’exploration, j’enseigne aujourd’hui l’imagerie mentale : pour patients, leurs proches aidants et même les intervenants.
Lors de ces ateliers, nous explorons ensemble les thèmes préconisés par Carl Simonton :
o Créer une image positive de soi
o Identifier et affirmer ses buts
o Éclater son système de croyances
o Ecouter le langage de son corps
De plus, je l’ai adaptée comme méthode d’exploration générale (écrivains, coachs, artistes, massothérapeutes, etc.) pour :
o Rencontrer « l’enfant sage » en soi
o Créer un sanctuaire intérieur de paix
o Créer un coffret « range-peine » et ainsi réussir à dormir
o Reconnaître ses émotions, les questionner et comprendre leur message
o Rencontrer un « sage » qui va nous aider à trouver nos réponses
Ces ateliers se font individuellement, et je peux alors guider la personne dans l’exploration immédiate du message qu’elle reçoit. Ils se font aussi en groupe, et la force du groupe aide chacun à trouver ses réponses.
Ces enseignements font partie de mon désir de « passer au suivant » et de faire découvrir aux autres un outil qui est concret, documenté par la psychologie et la médecine, et qui continue de m’aider encore aujourd’hui.
Namaste
Louise B. Vincent
Coach professionnel, membre de l’ICF (International Coaching Federation)
Auteure de « Survivante du Cancer », chez Louise Courteau Editrice.
Formatrice accréditée pour la loi du 1% en entreprise sur la gestion du stress, l’équilibre de vie famille travail, la prévension du burnout.
A surveiller
Renaître à soi avec les dauphins sauvages
Voyage-formation aux Bahamas
Du 24 au 30 avril – 7 jours
Note importante : il s’agit bel et bien de dauphins sauvages et libres. Nous devons les trouver en pleine mer et attendre qu’ils veuillent bien interagir avec nous. Nous ne les nourrissons pas, nous ne les touchons pas. Je mentionne cette note pour rassurer ceux que la situation des dauphins captifs inquiète. Ce n’est pas le cas ici. Merci de votre attention.
Il reste 2 semaines pour vous inscrire !
Pouvoir partir à la rencontre de dauphins sauvages à Bimini aux Bahamas, dans la quasi-certitude d’interagir avec eux – en nageant, en jouant, en communiant à une même joie de vivre – constitue un privilège incroyable. Une chance véritablement sacrée… Nous vous invitons à vous joindre à nous pour cette expérience unique…
Le lien corps-esprit est facilement rompu au fil des exigences de la vie moderne et des responsabilités. Venez vivre une expérience d’enracinement au cœur d’une nature à couper le souffle… venez réapprendre à respirer… venez découvrir des outils anti-stress, vous réapproprier votre corps… vous sentir revivre, enfin !
Expérimentez une paix intérieure comme jamais auparavant, une paix soutenue par une mer turquoise à perte de vue et le ciel mythique des Bahamas. Goûtez le plaisir de perdre la notion du temps et de vous ressourcer corps et âme.
Le voyage :
– Une île minuscule au cœur des Bahamas
– Des dauphins sauvages intéressés à l’humain
– La « route de Bimini », endroit de prédilection pour faire de l’apnée
– Des plages et des couchers de soleil envoûtants
– Un groupe intime (8 minimum et 12 maximum)
Votre animatrice : Louise B. Vincent
Coach professionnelle spécialisée en visualisation créatrice, techniques anti-stress, découverte du pouvoir personnel, outils d’introspection et de transformation.
Un pas de plus dans la conscience de votre plein potentiel et de qui vous êtes !
En collaboration avec Spiritours, détenteur d’un permis du Québec
Pour toute information sur le voyage auprès des dauphins sauvages en avril 2009 aux Bahamas, contactez-moi par courriel : [email protected]
Détails du voyage sur mon site Internet à : www.loupmarin.com et à www.spiritours.com
Pour en savoir plus sur l’auteur, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed
Notes additionnelles :
Louise est une survivante du cancer du sein qui a participé activement à son processus de guérison ce qui a amené un changement profond dans sa manière de voir la vie et de réagir aux évènements. Elle a découvert, développé et raffiné des outils psychologiques et spirituels puissants dont l’imagerie mentale.
Coach professionnel, Louise met sur pied des ateliers qui invitent les participants à se découvrir, à retrouver leur identité, leur puissance intérieure et à reprendre leur pouvoir et leur autonomie.
Sa solide formation en psychologie et en relations humaines, son intérêt et son amour pour ses semblables, sa façon d’aborder les problèmes humains avec les couleurs de l’âme et du cœur, en font une personne à l’écoute particulièrement sensible aux défis que vous aurez à relever dans ce voyage-atelier.
Formée auprès du Dr Simonton, elle donne de la formation en imagerie mentale dans les hôpitaux (pour patients, proches aidants et intervenants), à des associations d’artistes, d’écrivains et à tous comme croissance personnelle.
Elle est formatrice en entreprise afin d’aider celle-ci à garder leurs employés heureux et fonctionnels.