L’influence de l’Histoire sur nos vies
Comprendre l’Histoire pour mieux nous connaître
– La tomate, le haricot blanc, la pomme de terre, le maïs, le piment, le tabac et le chocolat sont des plantes indigènes de l’Amérique et n’existaient donc pas en Europe avant le 16e siècle.
– Dans l’Antiquité et au Moyen Age, les gens se lavaient. Ce n’est qu’après, au cours de la Renaissance, que les croyances sur les effets néfastes de l’eau sur la peau se sont propagées et que les gens ont peu à peu cessé de se laver.
– La fameuse chanson « Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l’envers… » ne fait pas du tout référence au vrai Dagobert. En réalité, elle date de la Révolution Française et se moque du roi Louis XVI. Mais comme la censure l’aurait immédiatement interdite, les auteurs ont remplacé le nom de Louis XVI par celui d’un roi trop ancien pour représenter une menace aux yeux des autorités de l’époque.
– Le 2 janvier 1939, Hitler a été élu ‘”Homme de l’année” par le Time Magazine.
En quoi tous ces faits ont-ils à voir avec nous en 2009?
La découverte de l’Amérique par les Européens a transformé l’alimentation et la santé de la planète entière. Si les gens ont cessé de se laver à partir de la Renaissance, c’est que les médecins se sont mis à affirmer que l’eau transmettait des maladies en ouvrant les pores de la peau et en affaiblissait le système immunitaire. Puisque c’étaient des scientifiques sérieux qui l’affirmaient, ce devait certainement être vrai… L’Histoire pullule d’exemples de scientifiques qui se sont trompés, non seulement dans un lointain passé mais aussi de nos jours. Pourquoi donc continuons-nous à accepter leurs affirmations sans les remettre en question?
La censure existait à l’époque de la Révolution Française. N’existe-t-elle pas encore de nos jours? Connaître les méthodes utilisées autrefois nous aide à déceler et comprendre celles utilisées par la censure aujourd’hui. Et si Hitler a pu être élu « Homme de l’année » par le Time en 1939, combien d’autres fous dangereux peuvent ainsi passer pour de grands hommes dans les médias, avant qu’il ne soit trop tard? Lorsque nous nous sommes aperçus que Bush était un homme dangereux, il était déjà au pouvoir et a causé les dégâts que l’on connaît. N’y en a-t’il pas d’autres comme lui? Est-il possible, grâce à un minimum de connaissances, de prévenir de telles situations au lieu d’être pris au dépourvu et d’en subir avec impuissance les dommages?
L’Histoire nous façonne à notre insu
Nous ne naissons pas vierges, telles des pages blanches où tout serait à inventer. Notre bagage de départ est constitué de nombreux éléments. Il y a nos gênes, bien sûr, quoique ceux-ci soient loin d’être aussi déterminants qu’on l’a longtemps cru (voir La biologie des croyances de Bruce H. Lipton, Ph.D). Notre famille possède aussi son bagage propre, perpétué et augmenté de génération en génération et transmis aux nouveau-nés, entre autres, par l’éducation et l’exemple.
Nous naissons, en outre, au sein d’un contexte historique duquel il est impossible de se dissocier. Enfants, nous sommes particulièrement perméables aux influences de notre environnement : convictions religieuses, traditions, habitudes, conventions, superstitions populaires, etc. Si je nais garçon dans une famille indienne de New Delhi, je n’aurai pas la même vision de la vie et je ne développerai pas les mêmes aptitudes que si je nais fille dans un village du Midwest américain.
Prendre conscience de nos codes inconscients
Comment s’est construit notre bagage culturel? Comment notre société en est-elle venue, au fil des siècles, à construire tous ces codes sous-entendus sur « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas »? Sans un minimum de connaissances sur la mise en place de ces codes, il nous manque une clé pour comprendre d’où nous venons et qui nous sommes. Nous nous plions à beaucoup de conventions, croyant à tort ne pas avoir le choix. En apprenant l’origine de ces conventions, et la manière dont les cultures précédentes fonctionnaient, nous découvrons d’autres manières de faire possiblement mieux adaptées à notre réalité… Sans compter que, dans l’ignorance des erreurs du passé, nous courrons le risque de répéter les mêmes erreurs.
L’Histoire comme fondation de notre présent
Le rôle de l’Histoire est d’étudier le passé sous toutes ses facettes. Nos cours d’Histoire à l’école se limitaient souvent à l’assimilation de listes insipides de noms, faits et dates, alors qu’il s’agit d’un champ d’étude tellement plus vaste et plus riche. Comment s’est bâtie notre culture actuelle? D’où nous viennent nos modes relationnels, qu’ils soient hommes-femmes, parents-enfants, patrons-employés, etc.? Quelle influence réelle les religions ont-elles eu sur notre culture? Comment et pourquoi ont été constituées les structures que nous prenons pour acquises : gouvernementales, économiques, sociales, etc.?
Voir au-delà de l’impérialisme culturel
Autrefois, il suffisait de sortir de notre patelin pour rencontrer tout de suite d’énormes différences. Ce n’est que depuis peu, à peine quelques décennies, que la culture occidentale a littéralement envahi toutes les autres. On mange des hamburgers jusqu’en Chine. Les gens écoutent de la musique anglo-saxonne partout sur la planète. En plein désert, on trouve des frigos alimentés par des génératrices, remplis de Coca-Cola, mais pas d’eau. Les hommes d’affaires des tropiques portent des costumes-cravates pour avoir la reconnaissance de leurs homologues occidentaux alors que la température ambiante peut atteindre 40o ou plus.
Nos choix de vie, nos croyances, nos modes de fonctionnement ne sont que de petites gouttes d’eau dans un océan de diversité culturelle. Et cette diversité a un sens. Les Amérindiens s’enduisaient de graisse et de « boucane » pour se protéger du froid et des insectes, et ce de manière très efficace. Si les habitants du désert ont pris l’habitude de porter un voile sur le visage, c’est pour empêcher le sable de pénétrer dans leurs poumons et leurs yeux ainsi que pour se protéger du soleil le jour et du froid la nuit.
Mes recherches m’ont amenée à voir au-delà des propagandes médiatiques et des amnésies culturelles (la fameuse « Histoire des vainqueurs »). Elles m’ont ainsi apporté un éclairage nouveau et souvent surprenant sur ce que je vis et une plus grande ouverture d’esprit vis-à-vis des autres habitants de cette planète.
Mieux comprendre l’Histoire peut nous aider à mieux nous connaître nous-mêmes et acquérir plus de pouvoir sur nos vies. Je me passionne pour les nombreuses facettes de ce domaine depuis plus de vingt ans. Étudier l’Histoire m’a aidé à faire des liens là où tout semblait confus ou illogique. Je suis fascinée de constater à quel point ces liens jettent une lumière nouvelle sur ma vie de tous les jours.
Il me fera plaisir de partager avec vous les résultats les plus importants de mes recherches lors d’un séminaire intitulé : « L’Histoire de l’humanité, revue et corrigée ». Celui-ci se déroulera sur 4 dimanches, à raison d’un toutes les trois semaines. Les thèmes suivants y seront abordés :
15 mars : Les origines de l’espèce humaine
5 avril : La naissance des civilisations
26 avril : La provenance de nos systèmes politiques
17 mai : Comment est né notre système économique
Lieu : L’Atelier de la Galerie Kaf Art, 9365 rue Lajeunesse à Montréal (métro Sauvé)
Horaires : de 10h à 17h
Coût : $200 pour les 4 jours ou $80 par journée (nombre de places limité, dépôt requis pour réserver)
Informations & réservations : 450-834-6846 ou [email protected]
Caroline Lavoie-Gauthier
– Bachelière en histoire
– Diplômée en histoire comparée des religions
– Diplômée en création littéraire
– Auteure et conférencière
– Formée à de nombreuses techniques de développement de soi telles que la régression, le rebirth, la guérison énergétique, le tantra et la Communication Nonviolente (CNV)
– A visité ou vécu dans de nombreux pays dont les USA, la France, la Suisse, la Belgique, le Maroc, les Philippines, l’Angleterre, le Mexique, l’Australie, et, bien sûr, le Canada.
Pour en savoir plus sur l’auteur, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.
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