Les médecines alternatives à l’université?
Lors d’une entrevue à la télé, un médecin disait l’autre jour: « Le système de médecine du Québec est bien plus malade que nos patients! ». Le retour à la santé du système passe peut-être par l’adoption d’un nouveau paradigme incluant les médecines alternatives et complémentaires!
Depuis plus de 20 ans, tous les gouvernements ont cherché et appliqué des solutions (médicaments!) pour améliorer la santé de ce système malade. Mais les coûteuses politiques (remèdes) proposées, pas plus que les diagnostics établis n’ont semblé arrêter l’hémorragie affligeant notre système.
Pourquoi alors ne pas proposer une nouvelle façon de voir la santé au Québec? Rien de bien complexe. Quelque chose comme de mettre l’accent sur… la prévention. (La même que l’on retrouve depuis des siècles dans le dicton : « Mieux vaut prévenir que guérir! »).
La prévention est justement l’un des fondements de la plupart des médecines alternatives et complémentaires.
Non seulement assure-t-elle une meilleure qualité de vie à la population, pouvant souvent lui éviter douleurs, angoisses, hospitalisations, effets secondaires médicamenteux etc… mais c’est une approche qui, pour toutes ces raisons, permet des économies extrêmement importantes.
Depuis une bonne trentaine d’années, une importante partie de la population du Québec a décidé de prendre le tournant et de consulter des naturopathes, ostéopathes, homéopathes ainsi que des spécialistes du massage ou de la botanique. Une réflexion s’est amorcée chez ceux-ci. Les médecines alternatives auraient-elles avantage à être enseignées en collaboration ou partenariat avec les universités? (C’est le cas dans de nombreux pays dans le monde).
L’étude de cette possibilité de collaboration pose, entre autres, les questions suivantes :
1. La formation des étudiants serait-elle meilleure? (plus de cours, plus de structure, plus d’encadrement, des critères d’admission plus élevés, etc.)
2. La perception de la population concernant les médecines alternatives serait-elle favorablement modifiée par cette collaboration avec le milieu universitaire?
3. Ce type de collaboration entraînerait-il plus rapidement une reconnaissance des médecines alternatives? (conséquemment, un accroissement de la crédibilité et de la clientèle des thérapeutes).
4. Un partenariat entre le milieu universitaire et celui des médecines alternatives produirait-il des thérapeutes plus compétents?
5. Serait-il plus simple d’établir des structures de pratique clinique supervisée à grande échelle (des cliniques-écoles communautaires de type universitaire regroupant ostéopathes, naturopathes, homéopathes, etc.) et assurant un enseignement pratique de grande valeur dans plusieurs grands centres du Québec?
6. Ce type d’intégration des médecines alternatives dans le système de santé du Québec permettrait-il une réduction importante du budget de la santé?
7. Cette intégration favoriserait-elle l’émergence d’un nouveau paradigme de santé et de nouvelles valeurs basées sur la responsabilisation, la prévention et l’importance d’une qualité de vie?
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