“La sagesse au fil d’arrivée”
Ce n’est qu’à mon propre fil d’arrivée que j’ai non seulement compris l’essence de la sagesse mais que j’ai commencé à y toucher.
Un jour à la fois, il semble que les yeux de mon cœur se sont ouverts sur le fil de ces mêmes espaces de temps où j’étais prêt à tout laisser tomber me croyant abandonné de la vie et surtout de Dieu.
Et puis, peu à peu, en brisant les voiles de l’ignorance je me suis mis à voir autre chose, à comprendre et à toucher à la vie au-delà de la vie. Un peu comme si tout à coup l’on m’avait donné une clef qui permettait le passage à une autre dimension de la vie sur terre; une clef qui facilite l’accès à la paix d’esprit et au bonheur durable.
Quelle bénédiction! Je la souhaite à tous. Comme il est extraordinaire de rencontrer en soi des espaces de joie et de sérénité aussi vivant que les arbres et les fleurs qui nous entourent.
Ça y est j’y touche à un point tel où je me demande bien souvent si ce n’est pas ça la vraie vie, celle qui ne meure pas, celle qui vit au-delà de l’âge, de la maladie, des émotions et des changements que la vie propose.
En ces moments où la vie ne va plus dans la direction souhaitée, il est tellement rassurant de réaliser qu’autre définition de la vie existe au-delà de celle qui avait été construite qui n’avait d’identité et de durabilité réelle que celle que le temps permet.
Si vous saviez à quel point j’ai consacré la majeure partie de ma vie à oublier la seule partie de mon être en laquelle il valait vraiment la peine d’investir : cette partie de moi qui est éternelle, celle qui me touche là où je suis en mesure de m’éveiller à une dimension de la vie tellement incroyable que seul celui qui y voyage la connait pour en avoir parcouru le chemin?
Aujourd’hui il m’apparaît tellement évident que seul l’amour franchit les barrières du temps et de l’espace. Seul l’amour survit à la mort. Car, seuls les souvenirs d’amour sont éternels demeurant dans le cœur de ceux qui restent et s’envolant avec celui qui s’élève au-delà des nuages.
Et c’est pour cela que j’ose affirmer pour l’avoir parcouru, qu’il existe un chemin qui mène du mal-être au mieux-être, un chemin que personne d’autre ne peut parcourir à notre place, un chemin qui possède à lui seul tous les possibles du guérir de l’âme : le chemin du cœur.
Mais pour cela faut-il que l’homme accepte de le parcourir sans savoir où cela le mènera, sans avoir de garantie des résultats escomptés, sans points de repère et, sans filet de sécurité.
C’est une chose d’y aspirer mais d’oser poser les gestes et de créer les ouvertures pour le rencontrer c’est autre chose. Car pour cela faut-il accepter de vivre dans l’inconnu et surtout ne pas chercher à remplir le vide qui s’impose à nous alors qu’une forme de désert se présente.
Cette étape est cruciale car en réalité tout ce avec quoi on cherche à remplir le vide que l’on ressent intérieurement ne fera que nous éloigner un peu plus de ce que l’on cherche et cherchait depuis si longtemps : le bonheur durable, le vrai, celui qui vient de l’intérieur de soi, celui qui ne dépend plus jamais de personne ni d’aucune circonstance et celui dont la source est infinie et auquel on peut s’abreuver en tout temps puisqu’il est intemporel et inconditionnel.
Eh oui! Quelle étape exigeante mais si extraordinaire! À elle seule, elle est porteuse de toutes les semences qui vont faire du vide un endroit, un espace duquel pourra enfin émerger les fruits de notre quête du bonheur.
Et pourtant, me suis-je dit si souvent, tout ce temps, il était là dedans, dans cet espace où je n’avais jamais osé aller par peur de ce que j’allais y trouver et pire encore, par pure ignorance croyant que je n’avais pas de temps à perdre et que mon fort intérieur n’avait rien à m’apporter d’autre que des sentiments d’inconfort et de malaises.
Je peux maintenant en témoigner, ce chemin que j’ai osé emprunter est Le Chemin par excellence pour bien vivre et pour bien mourir. Il est le chemin qui permet la Ré-Union de notre petit soi avec notre grand SOI, ce chemin qui mène à la Maison en nous, cette Maison de laquelle nous provenons lorsque nous arrivons sur terre et cette Maison où nous retournons au terme de notre existence.
Voilà pourquoi je n’ai plus peur de mourir, parce que je ne me sens plus séparé de l’autre côté des choses.
Extrait du livre “ La sagesse au fil d’arrivée”
par Line Asselin
publié aux Éditions Le Dauphin Blanc
Voilà une des perles de sagesse que me livra Gilles, mon mari décédé d’un cancer.
Avant de mourir il me rappel a ainsi à ma destiné: “ Je te demande maintenant de vouer le reste de ta vie à dire à ceux et celles qui veulent bien l’entendre:
• De ne pas attendre à la fin de leur vie pour se rappeler l’essentiel
• Pour nourrir en eux et autour d’eux la seule chose qui nous survit tous: L’Amour
• Et pour transmettre les clefs qui transforment la souffrance en une porte qui ouvre sur des horizons jusqu’alors insoupçonnées pour celui et celle qui choisit de tourner son regard vers l’intérieur même et …..surtout je dirais… lorsque le connu cède sa place à l’inconnu et aux multiples sources d’inconforts qu’il génère.
Ainsi, pour ceux et celles qui souhaitent voyager vers eux-mêmes pour mieux tendre la main à ceux et celles qui un jour ou l’autre auront à voyager au coeur des changements imposés , pour ceux qui choisissent de renaître à leur essence première pour mieux vivre, pour ceux qui accompagnent plus particulièrement les deuils de vie tels que le deuil, la fin de vie, la maladie grave dans le but d’éveiller les consciences humaines et de faire de la souffrance humaine une occasion de grandir par en dedans Line Asselin vous offre les activités suivantes:
1) Formation échelonnée sur 7 séminaires de deux jours débutant le 3 octobre prochain et s’échelonnant sur une période de 10 mois.
2) Voyage initiatique de rapprochement du Soi en soi en Égypte au printemps 2010. Informations à venir sous peu.
LES PRINCIPES DE BASES POUR MIEUX ACCOMPAGNER LES PASSAGES DE VIE OBLIGÉS EN PAS-SAGES
Séminaire I
Les comment et les pourquoi d’une approche qui mise sur les compétences du coeur
La place de l’amour et regard sur différentes formes de guérir qu’elle permet
L’importance de la qualité de la présence
Les incontournables de la vie et de la mort
Des moyens pour ouvrir sur la souffrance et sa transformation
Séminaire II
MIEUX COMPRENDRE LA SOUFFRANCE POUR L’ACCOMPAGNER
Une explication de la souffrance humaine et de sa transformation
Être vide de soi au nom de la force d’éveil de l’amour
De soi à l’autre en passant par L’Amour Universel
Des outils de transformation de la souffrance simples et efficaces
Séminaire III
CULTIVER LA PRÉSENCE À SOI
Pratiques contemplatives pour éveiller la compassion, la présence à soi et la sagesse
Périodes de silence et de méditation
Pourquoi et comment stabiliser l’esprit
Des outils pour favoriser sa propre inspiration
Pratiques spirituelles pour soi…pour l’autre
Séminaire IV
POUR QUE LE DON DE SOI FASSE UNE DIFFÉRENCE
Des attitudes, des instants, des moyens qui font toute la différence et qui fonctionnent
De soi à l’autre sans compromis
Mes outils de transformation de la souffrance les plus puissants
Séminaire V
LES DEUILS DE VIE
Mieux comprendre les différents types de deuil et leurs expressions
Le chemin qui mène de la souffrance à sa libération
Conseils pour mieux accompagner la transformation de la souffrance
Séminaire VI
ACCOMPAGNER LA PÉRIODE DE FIN DE VIE
Les besoins des gens en fin de vie
Comment aborder la mort?
Quoi faire et quoi dire pour aider?
Transformer le sentiment d’impuissance par des gestes concrets
Séminaire VII
LE TOUCHER ET LE GUÉRIR DU COEUR
Les différentes formes de toucher
Une forme de toucher qui possède sa propre connaissance
Le discernement et le toucher
*** Les formations ont lieu de 09h00 à 17h00 à Mont St-Hilaire
***Il est à noter que l’attestation d’accompagnateur (trice) officielle nécessite la formation complète.
Le tarif est de 225$ par séminaire taxes comprises.
Line Asselin M.Sc. formatrice, auteure, conférencière et accompagnatrice
Mont St-Hilaire, Québec
514 249-1383
[email protected]
www.lineasselin.com