Le pot d’or au bout de l’arc-en-ciel
Malgré sa couverture rouge pimpante et son titre un peu provocateur, le premier livre de Josette Juillerat, « J’ose être Dieu », est passé inaperçu parmi la multitude de livres présentés en librairie. Avant d’entrer dans les détails du contenu du livre, j’aimerais vous parler un peu de sa création, car son histoire n’est pas banale et je crois qu’elle peut expliquer le peu de publicité qu’il y a eu autour du livre malgré l’énorme potentiel qu’il recèle.
Premièrement, Josette a publié son livre à compte d’auteur. Bien que les éditeurs à qui elle a présenté son projet ont été impressionnés par le travail qu’elle avait fait, aucun n’a pris le risque de publier son manuscrit dont chaque page qui est illustrée à la main rappelle les enluminures des livres du Moyen Âge. Et pour Josette, il n’était pas question de séparer le texte des illustrations. Pour ce premier livre, elle n’a pas cédé non plus sur le fait qu’il devait être fait ici, au Canada, pour encourager l’économie de notre pays. C’est donc à la fin de l’année 2005 que “J’ose être Dieu” est sorti des presses après avoir offert plusieurs défis de taille aux infographes et imprimeurs afin que les illustrations du livre restent fidèles aux originales. Pour chaque page du livre, le texte est entouré d’une bordure différente où se marient formes géométriques, couleurs thèmes, couleurs de l’arc-en- ciel et dorures. Si le titre du livre ne vous interpelle pas, je suis convaincue que la beauté graphique, présente du début à la fin, le fera.
Bien que la couverture de “J’ose être Dieu” peut donner l’impression qu’on est devant un livre pour enfant et que son titre a une connotation religieuse à cause de mot “Dieu”, je le qualifierais davantage de roman évolutif. Josette n’a pas seulement puisé dans son vécu pour construire l’histoire, elle a vécu l’histoire du livre en même temps qu’elle l’écrivait. Les prises de conscience, les pensées de sagesse, les dépassements de soi sont le fruit de son accomplissement personnel. Il lui a fallut plus de 3 ans pour écrire et dessiner « J’ose être Dieu » et cela c’est fait de façon linéaire. L’auteur devait assimiler les messages du premier chapitre avant d’être capable d’écrire le suivant. Et c’est un peu la même chose qui se passe au cours de la lecture du livre selon les témoignages de plusieurs personnes l’ayant lu. Ce n’est pas un livre de chevet qu’on dévore avec légèreté et insouciance, il contient un message qui peut prendre un certain temps à être assimilé.
Les petits personnages illustrés sur la couverture sont des Dakinis et si leur présence évoque les livres pour enfant, c’est peut-être bien parce qu’ils vont chercher notre enfant intérieur. Lorsque la narratrice, au début de son aventure, émet le souhait de trouver l’amour inconditionnel, ces deux petits êtres de lumière apparaissent dans sa vie et la guident dans sa quête. Ils vont lui faire visiter les sept villes du pays de l’Arc-en-ciel, villes qui correspondent aux sept chakras principaux. À chaque ville est associée la couleur du chakra correspondant ainsi qu’un mandala. Chaque exemplaire du livre est accompagné des mandalas à colorier au fur et à mesure que le lecteur prend connaissance des villes Racines, Créativité, Émotions, Du Coeur, Communication, Intuition et Illumination, il peut colorier des parties du mandala de la ville en question.
Le livre est axé sur la notion d’apprentissage. Le lecteur, tout comme la narratrice est guidé étape par étape à travers les caractéristiques de chaque ville. Les Dakinis proposent des outils qui permettent de comprendre certaines situations avec sagesse plutôt qu’avec colère ou peur. À la fin de chaque chapitre, une petite liste des connaissances et des outils acquis sert d’aide-mémoire. Le coloriage de mandala aide également le lecteur, si celui-ci se prête au jeu, à prendre un temps pour méditer sur ce qu’il vient de lire et à mettre son propre vécu dans le texte.
L’aventure des villes du Pays de l’Arc-en-ciel se situe dans un monde un peu fantastique où l’imagination est reine et invite le lecteur à retrouver son coeur d’enfant. C’est dans l’enfance que la plupart des peurs se développent et si celles-ci ne sont pas dépassées, elles peuvent nous nuire toute notre vie même si nous en avons oublié la source.
Le but principal de "J’ose être Dieu" est d’amener l’humain à affronter son passé, ses peurs, ses intolérances pour retrouver l’Amour inconditionnel et devenir libre. Devenir Dieu, ça veut dire accepter les responsabilités de sa vie et retrouver sa capacité d’agir. Voici ce que dit la narratrice à un personnage qu’elle rencontre et qui croit que la vie lui est injuste: "Dès que j’ai arrêté de croire que je subissais ma vie, j’ai retrouvé le pouvoir de changer les choses, et elles ont vraiment changé. D’avoir eu le courage de choisir d’agir, d’abandonner ce qui ne me servait plus, m’a ouvert la porte de mon âme."
De plus, une fois que l’on redevient maître de sa vie et qu’on retrouve son pouvoir divin, on peut créer quelque chose d’encore plus fort en le partageant avec les autres et c’est un peu dans cet état d’esprit que Josette Juillerat, malgré les obstacles qui se sont présentés devant elle, a publié son premier livre afin de transmettre aux autres une clé vers le bonheur.
En résumé, "J’ose être Dieu" est un livre riche dans sa présentation graphique et dans son contenu. Beaucoup de comportements humain sont mis en situation et expliqué avec une grande simplicité. Chaque question trouve sa réponse et les outils proposés par les Dakinis peuvent être utilisé dans n’importe quel aspect de nos vies. Il suffit simplement d’être prêt à faire quelques efforts. Un de mes proverbes préférés est "Aide-toi et le ciel t’aidera" et je crois que le livre de Josette s’inscrit tout à fait dans cette optique.
En complément au livre, il est possible de se procurer les cartes mandalas "J’ose être: Retrouver son pouvoir divin par la puissance des couleurs et des mandalas." Dans ce jeu de 49 cartes rondes, on retrouve les mandalas et les outils de transformation du livre "J’ose être Dieu". Le tirage de cartes est un moyen idéal de faire du cheminement personnel en prenant seulement quelques minutes de notre temps. Pour plus d’information sur le livre "J’ose être Dieu", sur les cartes mandalas "J’ose être" ou sur tout autre produit de croissance personnelle développé par Josette Juillerat, je vous invite à aller sur son site internet au www.coeurdemandala.com
Par Florence Berthold.
Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.