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Être conscient de ce qui m’habite

Sommes-nous en mesure de reconnaître vraiment ce qui nous habite ? De porter un regard franc sur nos pensées, celles qui nous bâtissent ? Celles souvent qui se font pierre et dont nous érigeons des murs et qui séparent ? Finalement, celles dont nous nous nourrissons trop souvent et qui nourrissent à leur tour notre ego ?

Dernièrement, je discutais avec un ami, simplement. Le sujet dont nous traitions semblait lui tenir à cœur et ses mots, son attitude, sa gestuelle, traduisaient chacune de ses pensées et de ses émotions. Alors que je lui réflétais ma perception de celles-ci , il se refusait à les reconnaître.  Devant son attitude, je me surpris alors à lui dire : « Sois conscient de ce qui t’habite ! »
Facile à dire… Pour être conscient de son monde intérieur ne faut-il pas d’abord faire preuve d’authenticité ?

« Voici alors qu’aujourd’hui je vous propose de faire place nette en vous-même et d’œuvrer pour l’absolue transparence. L’authenticité sera toujours la plus grande des beautés qu’une âme puisse espérer déployer. L’authenticité, c’est la simplicité et la simplicité s’appelle amour. Pour en trouver le chemin il faut accepter de consulter la carte des itinéraires déjà empruntés (…) Je vous ai parlé, amis, des terres illusoires des émotions ; il me faut donc vous enseigner sur celles non moins visqueuses et tourmentées des « idées » puis sur celles aussi que la pensée s’est attribuée. En vérité, le monde des idées dans lequel vous vous déplacez n’est que bien rarement le vôtre… »

Teintes de nos croyances, de notre éducation, de nos mécanismes… nos pensées nous façonnent et selon moi, nous font souvent réagir, plutôt qu’agir.

« La plupart d’entre vous croyez en une chose, en une force, parce que votre père, parce que votre mère vous ont éduqués dans telle voie plutôt que dans telle autre. Parce que votre civilisation, votre contexte personnel de vie ont ingénieusement façonné des modèles d’existence arbitraires érigés en vérités absolues. Je vous le demande donc : sur quelle force votre vie s’est-elle basée ? Sur une force intérieure lentement nourrie par vos propres expériences ou sur le credo de quelques-uns qui prédigèrent à votre place ce qu’ils estiment bon de donner ?

Ainsi, je vous appelle à faire table rase de toute croyance, de toute idéologie, de toute pensée, même qui n’est pas née de vous. (…) Ne voyez pas dans cette attitude le refus de l’opinion d’autrui, ni de la relation de confiance qui sera une des assises du monde à venir. Voyez simplement en vous la nécessité de l’installation d’une zone neutre face à la somme fabuleuse des idées et des croyances qui se sont ancrées en votre conscience sans l’aide de votre cœur, de votre raison, de votre vécu. Il ne s’agit pas de cultiver le doute et d’en faire ainsi la pierre angulaire d’une sorte de philosophie. Le doute est une prise de position de l’intellect seul. Quand à moi, je vous demande de célébrer la fusion de la simple logique et du cœur vrai (…)

Soyez vous-même et non pas ce que la société voudrait que vous soyez, cessez de ne vivre que par et pour le regard d’autrui. C’est vous seul qui, en vérité, le rendez inquisiteur et conditionnant. Penser comme je vous le demande c’est avant tout manifester la force de votre cœur qui est force d’amour. Celle-ci est à la fois intelligence, raison et sensibilité, éternellement. Ne croyez pas que votre cœur réside dans l’un ou l’autre de vos corps, sa place est partout. Il est dans le regard qui se développe au bout de vos doigts tout autant que dans le neurone qui remplit silencieusement sa tâche. Il ne s’oppose à rien… puisqu’il est l’essence par laquelle la vie se régule.

Il est convenu de dire que vous « êtes » dès lors que vous « pensez », mais savez-vous ce que signifient « être » et « penser » ? Être n’est pas s’affirmer en dominant, en tranchant ni en ordonnant le monde. Être veut d’abord dire fusionner avec la vie, comprendre que chacun de nos corps est en totale vérité une cellule du corps de l’Éternel ; c’est enfin sentir en soi le potentiel du soleil tout entier et tout mettre en œuvre afin de le révéler. Être c’est aimer… comment cela peut-il sembler si difficile ?(…)

Penser, vouloir, ne signifient pas tendre à l’extrême la personnalité, mais laisser s’exprimer ce qui irradie au-delà de la personnalité. Le déconditionnement de votre pensée, passera donc par une douce mais ferme volonté de détente de votre être. L’histoire de votre libération, c’est celle de l’apprentissage d’une décrispation de l’âme, parce que votre piège, voyez-vous, se ferme un peu plus à chaque fois que vous vous éloignez trop de ce que vous êtes. Vos pensées vous bâtissent. Elles sont aussi les pierres de ce monde et le ciment qui donne force ou perfidie à vos gouvernements. Purifiez-les à chaque instant de vie. (…) Ce qui coule en vous soyez-en persuadés, est beau par essence. Ce que vous y apercevez de laid et qui vous submerge parfois est étranger à votre nature. Ne vous figez donc pas sur ses manifestations basses. Décrispez-vous et regardez les passer tels des parasites qui vont s’essouffler parce que vous avez décidé de ne plus les alimenter. »
Par l’Esprit du Soleil éditions S.O.I.S.

Les jours suivant cet entretien avec mon ami, m’ont remis en mémoire cette nécessité d’être en contact avec ce qui m’habite à chaque instant. Les pensées que j’entretiens nourrissent-elles le beau en moi ou sont-elles porteuses d’un courant plus lourd ? Qu’est-ce qui m’habite? De quoi suis-je l’hôte ? Qu’est-ce que je nourris ? Puis, en mesure d’accueillir simplement, je pourrai choisir, de quoi sera fait ma demeure et aussi, le monde de demain…

Par Viviane Turgeon

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