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Changer

Un bien grand mot. Mais que veut-il dire ? Changer quoi ? Changer comment ? Pourquoi changer ? Souvent, dans notre vie, le changement frappe à la porte. Parfois, nous le désirons, l’attendons, parfois nous le redoutons et le repoussons.

Parfois aussi nous nous questionnons à savoir pourquoi les choses ou certains états demeurent, stagnent n’évoluent pas, ne se transforment pas, malgré bien des efforts de notre part… enfin nous semble-t-il…

En ce doux dimanche, je me questionne un peu sur la chose. Et oui, dans mon entourage, une personne se retrouve encore dans cette situation, toujours la même, celle du rejet. Étant donné que cette personne m’est chère, j’en ressens aussi les effets, des pensées diverses me traversent l’esprit et avec elles un lot de sentiments et d’émotions controversées m’habitent. Je n’arrive pas tout à fait à mettre le doigt sur ce qui provoque vraiment cet état, est-ce l’expérience de cette personne qui m’affecte à ce point ? Ou ne vient-elle que réactiver en moi ce bagage qui m’est propre ? Je me sens alors lasse, fatiguée et triste. Quelle est donc cette forme-pensée qui me targue et qui demande reconnaissance afin d’être transformée, afin que le changement puisse enfin avoir lieu dans ma vie ?

« Comment ne pas percevoir que nous manifestons des états d’être momentanés selon notre réceptivité à la Lumière qui est en nous ?

Comment ne pas sentir ces mondes que nous créons à chaque épisode de vie et que nous emmenons avec nous, même lorsque nous n’en avons plus la nécessité ?
Comment faire pour que l’on prenne conscience que nous et nous seuls, projetons un éclairage fragmentaire de ce que nous vivons ?

Pendant des millénaires, la plupart d’entre-nous avons créé le Doute, la Peur, la Dualité qui sont ainsi devenus des bornes tangibles sur notre parcours. Pourquoi ne pas résolument ouvrir la porte à l’Espoir, éclairer notre vie différemment afin que se concrétise, cette fois, ce qu’il y a de plus beau en nous ? « Tout cela est bien beau me répondrez-vous, mais ce ne sont que des mots, des paroles de plus. Nous en avons entendu tellement à ce sujet, sans jamais avoir de solution… »
Solution, le mot est lâché. Il n’y a pas de solution et il n’y aura jamais de solution venant toute faite de l’extérieur. Seuls des charlatans peuvent nous garantir qu’ils feront à notre place ce que nous refusons par orgueil, ignorance ou nonchalance, de faire nous-mêmes. Cessons de chercher des recettes qui ne pourront satisfaire que notre mental en demande, cessons de prier pour demander ce qui ne nous a jamais quitté.

Pour cette simple et étonnante raison, un seul pas est à franchir ; celui d’oser passer à l’action. Et pour passer à l’action, la première marche est d’accepter pleinement notre incarnation.

Dans notre monde actuel, nous sommes en tant que thérapeutes, souvent confrontés à des personnes qui refusent une partie du rôle qu’elles sont venues jouer sur Terre.

Elles le trouvent trop douloureux, ou trop insignifiant, ou trop matéirel. Elles aimeraient volontiers en changer tout ou en partie, sans s’apercevoir que ce sont elles qui ont appelé cette vie, pour en vivre toutes les propositions.

Le désespoir les guide alors vers des mondes qu’elles refusent mais attirent avec une inconscience étonnante. Peu à peu épuisées, elles vont de thérapeute en thérapeute dans  l’espoir qu’à l’extérieur se trouve une solution, et parfois dans le secret espoir que personne ne trouvera cette solution. Le mal-être, la maladie sont pour certains d’entre nous tellement familiers, que nous préférons, consciemment ou non, les garder plutôt que de les abandonner. Face au vide laissé par cette possible dissolution des formes-pensées (FP) qui nous encombrent, et au courage demandé pour poser les premiers pas dans l’inconnu, nous nous accrochons à ce que nous connaissons, aussi douloureux que soit sa présence.

Combien de fois dans la vie n’agissons nous pas ainsi ? Nous nous plaignons d’une relation ou d’un travail qui nous éprouvent, mais sommes-nous réellement prêts à en changer ? Faisons avec sincérité le point, nous acceptons bien souvent des compromis avec nous-même et les autres, non par amour, mais par peur ou nonchalance… et nous finissons par habiter des mondes dont nous ne voudirons pas s’ils nous étaient montrés.

Une FP, lorsqu’elle vibre sur une fréquence basse, a une densité et un poids, même sur le plan subtil.

Lorsqu’une FP gravite autour de nous, elle occupe à sa façon une grande partie de notre espace vital. De par sa nature, elle puise en nous son énergie et ce qui lui donne nourriture et vie. Cela nous contraint, bien souvent à notre insu, à attirer à nous et autour de nous des événements et des situations qu vont l’alimenter. Toute cette action est identique à celle de parents qui ont à assurer la croissance d’un tout-petit. »

Extrait de : « Formes pensées, découvrir et comprendre leurs influences sur notre santé et notre vie » Anne Givaudan édition S.O.I.S.

À la fin du chapître d’où fut tiré cet extrait, Anne donne une petite pratique afin de mieux se connaître, de mieux cerner ce qui nous habite et peut-être d’en changer ? J’ai cru bon, en cette fin d’année et à l’approche de la fête de Noël de vous la partager comme un cadeau que l’on se fait à soi…

« En position de méditation, fermez les yeux. Détendez-vous en prenant conscience de votre respiration.  Restez quelques minutes sans rien désirer, sans rien rechercher, ni pensée, ni même une sensation quelle qu’elle soit. Puis, sans jugement sur ce qui viendra vers vous, laissez venir tout ce que vous ne voudriez plus voir dans votre vie, tout ce que vous aimeriez profondément changer et qui donne la sensation que votre vie est une course d’obstacle. Ouvrez les yeux juste pour noter ces différents points si vous craignez de les oublier. Fermez à nouveau les yeux et demandez-vous cette fois :
Suis-je prêt ou prête à changer cela ?
Quels sont les avantages de ces situations ?
Quels en sont les inconvénients ?
Si je trouve qu’il est trop difficile de changer la situation actuelle ou que les avantages sont supérieurs (même momentanément) aux inconvénients, j’accepte alors pleinement cette situation, sans FP négative à son égard, en sachant toutefois qu’elle pourra être changée dès que nous le voudrons réellement, car tout est une question de choix et de priorité. Personne ne nous oblige à garder une situation intolérable, excepté nous-même.

Posez-vous cependant cette dernière question :
Est-ce qu’en acceptant de jouer tel ou tel rôle, je me déculpabilise et pense ôter un poids que j’ai la sensation de traîner depuis toujours ?

Si la réponse est oui, sachez simplement que vous ne faites que renforcer cette culpabilité, en acceptant un rôle qui vous pèse et ne vous convient pas. La FP attachée à cette culpabilité n’en sera ainsi que réactivée, nourrie et plus puissante que jamais.

Avant d’ouvrir les yeux, je vous propose de remercier la Vie de vous offrir des situations qui vous donnent toujours la possibilité d’aller un peu plus loin vers ce que vous êtes… »

Joyeux temps des Fêtes, paix dans votre cœur et sur le monde.

Par Viviane Turgeon

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed

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