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Et si on chantait…

Et si on se laissait pousser des ailes? Et si le fait de s’adonner à notre passion de chanter, nous permettait de nous alléger un peu, de lâcher du lest, de laisser aller nos fardeaux de l’existence?

Chanter, c’est un peu comme se saupoudrer de potion magique. Chaque particule de son pénètre notre corps pour lui offrir une cure de jouvence, un arc-en-ciel de sensation, une pluie rafraîchissante.

Il nous permet de reprendre contact avec nous-même de façon intense et vraie. Il ouvre la porte à ce qui a besoin d’être entendu, d’être reçu.

C’est ainsi qu’à chaque fois que nous chantons, nous faisons un chemin d’accueil vers nous. Nous ne pouvons chanter sans ressentir ce qui se passe en nous. Nous permettons à notre enfant intérieur de libérer ses émotions et de ce fait de retrouver sa joie de vivre.

Alors pourquoi se priver de ces petits-bonheur-là?

En fait, la plupart du temps nous fuyons le contact avec nous-même et nous nous projetons vers le futur, en pensant que le jour où telle chose arrivera nous serons vraiment heureux. Seulement voilà, nous transportons avec nous une maison d’escargot dans laquelle il ne peut y avoir de paix que si nous y faisons du ménage.

Et il y a toute sorte de manière de faire du ménage. Et je crois que chacune de nos blessures a besoin de se guérir en suivant les étapes du deuil, qui sont le déni, la négociation, la colère, la peine et l’acceptation.

Tout naturellement, nous commençons par nier l’importance de la perte ou de la blessure d’autant plus lorsque notre conscience n’est pas prête à recevoir le choc de la douleur. Nous cherchons ensuite à négocier.

C’est généralement là que nous restons bloqués lorsque nous cherchons toutes sortes de raisons intellectuelles pour excuser, éviter ce qui fait mal ou soi-disant pardonner.

Imaginez qu’un jeune enfant vienne en pleurant vers vous.
Alors oui, vous pouvez peut-être lui expliquer ce qui se passe, analyser avec lui ce qui lui fait de la peine.

Mais si vous ne lui dites pas que vous le comprenez, si vous ne le prenez pas dans les bras pour le consoler, si vous le sermonnez avec un raisonnement de grand, il continuera de pleurer ou finira pas ravaler ses larmes. Et peut-être choisira-t-il peu à peu de ne plus vous raconter ses peines.

Nos blessures du passé sont exactement comme un petit enfant. Nous sommes souvent à même d’apporter une explication logique à notre histoire et à nous raisonner pour ne pas nous laisser envahir par nos émotions.

Par la même, nous ne nous donnons pas le droit d’être malheureux, de ressentir, de vivre notre chagrin ou notre colère.

Et nous nous empêchons de trouver la paix.

Car la vraie paix ne vient que lorsque nous avons accepté totalement d’accueillir ce que nous sommes et laisser s’échapper de nous les amertumes, les peines et les colères, pour ensuite accéder à l’acceptation et la paix intérieure.

Comme le dit si bien Khalil Gibran, le Prophète : – «  Votre joie est votre tristesse sans masque. »

L’enfant qui a été accueilli et qui s’est épanché de ses larmes respire deux fois mieux et retrouve son rire joyeux. Une fois le rideau de peine traversé nous retrouvons l’oxygène d’une terre après l’orage. Nous respirons enfin libéré de nos entraves. Et nous revivons.

C’est là qu’interviennent les approches plus physiques ou psycho-corporelles. Le massage, le toucher thérapeutique, la psycho-kinésiologie, etc.,  et en ce qui nous concerne la pratique du chant conscient sont autant de démarches qui permettent d’entrer en contact avec notre corps et les blessures qui s’y logent.

Quand nous ressentons de la peine, ce n’est pas dans le cerveau que nous la vivons, mais bien dans notre chair. C’est dans le tissu de notre peau, dans nos entrailles que nous la ressentons.

Et l’expression des émotions est souvent sonore. Regardez les enfants. Un enfant qui a de la peine cela fait du bruit, même si cela nous dérange.

Je me souviens d’une phrase d’une chanson de Francis Lalanne qui disait : – « Le cafard quand ça fout le camp faut que ça fasse du boucan. »

Le problème, c’est que les adultes ont appris à taire leurs émotions. Je ne dis pas qu’il faut se mettre à hurler et perdre la tête. Nous pouvons très bien être à la fois notre propre parent et laisser notre enfant intérieur s’exprimer, tout en restant lucide.

C’est pour cela que je crois qu’il est bon de vivre une démarche de guérison qui passe par le son.

Et le chant permet cette approche là en nous reconnectant avec notre voix, avec le tissu dont nous sommes tissés.

Le simple fait d’ouvrir la bouche et de laisser sortir quelques notes peut donner envie de pleurer, envie de crier. Parfois même aucun son ne veut sortir et il faut faire un travail tout en douceur pour permettre à ce qui est blessé de se dire.

C’est un peu comme si l’on permettait à tous les non-dits de s’exprimer. C’est comme si on ouvrait enfin la porte de notre maison d’escargot pour y faire un grand courant d’air et que tout ce qui a été enfoui dedans ce mettait à déborder enfin.

De plus le son lorsqu’il traverse notre corps agit comme un révélateur des tensions qui l’habite. Il vibre au taux vibratoires de nos émotions. Les sons font partie de l’équilibre universel. Ils savent où se trouvent le milieu juste. Ils savent où se trouve l’harmonie. En chantant nous nous harmonisons et retrouvons notre centre. Nous nous allégeons et en ressortons revigorer. Nous retrouvons notre joie d’enfant.

De plus, que ce soit par pur plaisir ou par besoin de se libérer, la musique avec ses milliers de chanson offre tous les thèmes possibles pour mettre dans votre bouche les mots qui vont vous permettre d’exprimer ce qui vous habite.

C’est ce qu’il y a de merveilleux avec le chant. Et c’est ce que nous désirons vous offrir dans nos ateliers et nos cours de chant.

Nous prochains ateliers auront lieu à Prévost en août et à Québec en octobre…

A LA CONQUÊTE DE SA VOIX I ET II

PRÉVOST –  14 ET 15 AOÛT 2010
ou
QUÉBEC – 16 ET 17 OCTOBRE 2010 
Ce séminaire vous aidera à vous réconcilier avec votre être profond tout en vous permettant de découvrir votre voix sur les 3 plans: physique, émotionnel et spirituel.

L’atelier A LA CONQUÊTE DE SA VOIX I et II sera animé par François Tessier, coach et professeur de chant depuis de nombreuses années et toujours en en quête de liberté vocale et intérieure pour chacun de ses élèves.

Le but de l’atelier, toujours dans la même optique que la mission de notre école, est de vous aider à rebâtir la confiance en ce qui sort de vous et de découvrir peut-être enfin le joyau que votre voix va révéler, car toutes les voix sont belles une fois libérée de leur carcan…

Nous vous offrons de découvrir votre voix sur les 3 plans : physique, émotionnel et spirituel, par le biais de conférences et d’expérimentations par le jeu, la méditation, le chant et l’improvisation de groupe et individuels.

Animateur : François Tessier

Lieu : Prévost, Centre l’Éveil, 3040, Bd du Curé Labelle, (117),
Lieu : Québec,  Salle Cécile-Drolet, 560 Chemin Ste-Foy,

Horaire : 9h00 à 17h00 (environ)

Prix : 250 $ (2 jours)  Téléphone : 450 563-3574

LA VOIX, VOIE DE GUÉRISON

PRÉVOST – 28 ET 29 AOÛT 2010

Nous savons tous que notre voix nous trahit. Nous ne pouvons que difficilement masquer, à ceux qui nous connaissent bien, qu’il se passe quelque chose à l’intérieur. Et lorsque la voix ne dit rien, qu’elle est grise, froide et terne, elle exprime aussi notre absence.
En fait, la voix épouse les courbes de notre être, de notre paysage intérieur. Là, où il y a obscurité, elle se fait muette ou fade. Là, où il y a joie, elle s’illumine, se met à pétiller. Ou encore, elle gémit ou pleure ou se fait poltronne et reprend les intonations de l’enfance passée. Elle visite chaque partie de notre corps, bien qu’elle rencontre parfois des murs de glace et de silence.

Ainsi, elle peut aussi nous donner de précieuses indications pour faire un chemin de guérison. En montant la carte de notre espace intérieur, nous pouvons re-contacter les blessures du passé. En découvrant dans quelle partie du corps elles sont cristallisées, nous allons peut-être pouvoir les comprendre. Et grâce à un chemin d’amour vers elles, nous pourrons enfin les guérir.

Le but de l’atelier LA VOIX, VOIE DE GUÉRISON, animé par Jocelyne Z’Graggen, professeur de chant depuis 20 ans et psycho-kinésiologue, est de permettre de guérir une ou deux blessures cristallisées dans le corps. Nous utiliserons le chant comme outil diagnostic et le son comme pouvoir guérissant. Nous nous servirons également de technique de cheminement aussi varié que la psycho-kinésiologie, la médecine chinoise et, bien sûr, de chants, d’exercices de voix et de souffle, etc.

Tout cela dans une atmosphère de non jugement et d’accueil chaleureux. L’atelier est ouvert à tous ceux qui désirent se libérer par la voix de blessures anciennes et qui sont prêts à faire ce voyage. Il peut être aussi très utile aux chanteurs (ses) qui sentent des limitations dans leur voix et qui veulent aller plus loin dans l’ouverture de leur potentiel vocal.

L’atelier n’exige aucun pré requis, mais peut-être abordé comme suite et complément par tous ceux qui ont déjà pris des cours ou suivi les ateliers.

NOUVEAU : Jocelyne peut vous offrir, en session individuelle, l’atelier LA VOIX, VOIE DE GUÉRISON sur 3 heures

Contenu : Alternance de conférences et d’expérimentations par le jeu, méditations, chants et improvisations de groupe et individuels.

Animatrice : Jocelyne Z’Graggen

Date : 28 et 29 août 2010 – "LA VOIX, VOIE DE GUÉRISON

Lieu : Centre L’Éveil, 3040 boulevard Curé-Labelle, Prévost

Horaire : 9h00 à 17h30 (environ)

Prix : 250 $ (2 jours). Téléphone : 450 563-3574

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