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Ma propre nature

Miroir, Miroir, dis-moi… Le miroir réfléchit-il mon moi véritable ? Est-il le reflet de ce qui coule dans mes veines ? Ai-je besoin du miroir pour confirmer mon identité ? Comment trouver la voie qui me conduira à la satisfaction de ma quête d’identité ?

Il n’y a pas que les miroirs de salle de bain qui reflètent ce que nous sommes. Les gens que nous fréquentons et les milieux dans lesquels nous vivons parlent de soi puisque nous les avons choisis consciemment ou inconsciemment.

Mais, qui suis-je ? Nous pouvons tenter le jeu et risquer quelques réponses : je suis une femme de race blanche ; je suis une mère ; je suis une peintre ; je suis une Québécoise ; je suis la femme de …  ; je suis une amoureuse de la vie ; je suis…. En poursuivant ainsi la liste des Je Suis, découvrirons-nous qui nous sommes ?

Comme nous ne pouvons nous réduire à l’identification de nos fonctions sociales, de nos tâches familiales ou de nos loisirs, la question demeure et la réponse ne réside pas à l’extérieur mais à l’intérieur. Le « Qui suis-je » inclus le « D’où venons-nous ? » puisque nous sommes la somme de notre culture, de notre généalogie et de notre histoire de vie. Nous ne sommes pas seul à nous poser la question devant la glace tentant de nous convaincre que le personnage qu’elle nous reflète est bien celui de l’être qui vibre en soi. Qu’en dites-vous ? Êtes-vous celle ou celui que le miroir vous renvoie ? Qui y voyez-vous ? Le personnage ou l’Être véritable ?

Non, nous ne sommes pas les seuls à nous creuser les méninges avec cette question. Des scientifiques se penchent sur les origines de la vie, des archéologues balaient la planète entière dans l’espérance de découvrir le premier jour de l’humanité, des astronautes parcourent la galaxie dans une quête incessante sur l’étendue et la nature de la vie, des psychologues accompagnent des êtres en quête de sens et tous sont motivés par la même question : Qui suis-je ?

Mais à qui cette question s’adresse-t-elle ? Au miroir, à Dieu, à l’âme ? C’est pourtant à nous-même qu’elle se pose, malgré l’image de soi que le monde extérieur nous retourne, image à laquelle nous tentons inlassablement de nous conformer en vue d’être aimé. Nous aspirons à devenir cette image proposée au détriment de la reconnaissance de notre propre nature. Nous devenons malgré nous un personnage.

Miroir, Miroir, dis-moi…
Être rassuré. Voilà ce que nous souhaitons : être rassuré sur notre identité et sur nos origines.  L’être humain a besoin d’être sécurisé. Nous nous comparons aux autres pour nous situer dans la collectivité ; nous entrons en compétition pour nous rassurer sur la valeur de notre existence et, selon l’image artificielle dont nous sommes l’esclave, nous payons de notre nature profonde une existence basée sur l’émergence du personnage. Nous naviguons en mode survie.

Traverser le miroir…
Lorsque l’extérieur ne se fait plus aussi rassurant quant à l’image qu’il lui miroite et que le personnage qu’il s’est forgé pousse l’individu vers son intériorité, l’être amorce un parcours initiatique : la traversée des miroirs.

Oser traverser le miroir, c’est oser sortir de sa zone de confort, s’ouvrir à de nouvelles expériences et à de nouvelles avenues pour s’offrir l’opportunité de faire connaissance avec soi à travers des conditions nouvelles. Pour ma part, j’aime aller voir Qui je suis ailleurs. Que ce soit dans un pays que je n’ai pas visité ou par une activité que je n’ai pas encore explorée ou simplement en empruntant un parcours automobile auquel différent. Explorer le monde extérieur, en conscience et en résonance, fait vibrer des tonalités nouvelles en soi qui éveillent notre propre nature. S’ouvrir à de la nouveauté et à du changement provoque un inconfort qui permet à des zones de soi de se manifester, cette expérience propose d’aller voir ailleurs, autrement, qui nous sommes. Même à travers le quotidien, retourner la caméra vers soi et observer son propre reflet en relation avec l’autre, avec l’environnement et les expériences de vie, créent un tremplin qui fracasse les limites à la créativité, à se créer.

Je vous invite à traverser votre propre miroir. Je vous invite à défier votre mode de perception de vous-même qui vient de l’extérieur pour plonger dans la richesse du monde intérieur pour vous rapprocher de votre propre nature. La réponse au Qui suis-je repose au plus profond de soi et la voie de l’exploration intérieure par l’imaginaire est une source inépuisable de contentement. C’est ma voie de prédilection. Elle m’accompagne au quotidien. Elle est ma source, mon parcours et mon guide. Me peindre, sans pour autant m’appliquer à l’autoportrait, me révèle sans cesse Qui je suis. La peinture crée les morceaux du puzzle de ma nature profonde. Mes couleurs et mes formes peintes se matérialisent sur la toile et conjuguent à me refléter Qui je suis, dans ma fibre la plus intime, celle qui ondule à chaque instant de ma vie, tel le Roseau de Lafontaine.

Mieux se connaître, apprivoiser son monde intérieur et faire connaissance avec son identité profonde passent par l’expérimentation et par la conscience même de cette expérience. Plus nous vivons des expériences différentes, enrichissantes et ressourçantes et plus nous sortons de notre zone de confort plus les opportunités de nous connaître et de nous reconnaître se multiplient.

Je vous invite à traverser le miroir en prenant le risque de vous rencontrer et de faire connaissance avec vous-même par la peinture. PEINDRE EN NATURE, PEINDRE MA PROPRE NATURE, voilà la proposition que je vous fais par un séjour dans un chalet en bois rond, près d’un lac où nous nous offrirons l’opportunité de porter notre regard intérieur sur la nature et sur la nature en soi. Venez peindre avec moi, sur les thèmes que la nature offre, tel un miroitement de soi. Allons voir Qui nous sommes en nature, allons voir ce que la nature reflète de notre être profond.

N’attendons pas que notre personnage s’écroule sous la tempête, tel le Chêne de la fable de Lafontaine. Au cœur de notre forêt intérieure, retrouvons dans la force de la vulnérabilité du Roseau l’essence de notre propre nature.

Il n’est pas nécessaire de savoir peindre. Aucun pré-requis nécessaire.

À venir :
Du 13 au 20 août 2010
Peindre en nature, peindre ma propre nature
6 journées en chalet à peindre
9h à 18h ou coucher inclus
Investissement sur soi : 130$ (taxes et matériel inclus)

Line Blouin
Accompagnement psycho-spirituel créatif
819-818-5275
[email protected]
www.lineblouin.com

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