Médecine sonore et Sonothérapie
et qui à coup-sûr fera partie de la médecine du futur, même si ces techniques de médecines dites « intégrées » ne le sont encore que rarement dans la pratique médicale actuelle.
Nous montrons depuis de nombreuses années l’intérêt de la prescription médicale de nos musiques, pour potentialiser l’anesthésie en salle d’opération en permettant, sous contrôle clinique, de faire baisser jusqu’à 50% les drogues utilisées pour endormir les personnes opérées, ou encore pour faire baisser la prescription des drogues benzodiazépines et autres anxiolytiques, dans les cas d’insomnies ou d’anxiété légère. Bien-sûr, ces perspectives n’intéressent guère ni les labos, on s’en doute bien, ni les pouvoirs publics, alors que ces derniers croulent sous les déficits pour les dépenses de santé. Il est bien dommage que ce genre d’économies ne soient pas considérées sérieusement, parce que la science démontre tous les jours l’intérêt de l’usage thérapeutique des sons et des vibrations, intégrant certaines musiques. Car ce que nous appelons sonothérapie, intègre aussi bien la musique que les sons au sens large, dans leur utilisation thérapeutique.
La sonothérapie intègre aussi la pratique de la relaxation et de la visualisation. Lors de nos séances, nous enseignons à nos clients à devenir autonomes et à renforcer leur santé pour favoriser leur propre capacité à s’auto-guérir et à développer par eux-mêmes leurs défenses immunitaires, sans adjuvant. Les techniques de respiration profonde que nous enseignons en complément des pratiques sonores, sont aussi d’un grand bénéfice et s’y adonner est sans danger.
La science démontre aussi l’intérêt des techniques de relaxation et de méditation. Et tout récemment, un article du ScienceDailyNews exposait comment des scientifiques écossais envisageaient de faire prescrire de la musique sur ordonnance.
« De nouvelles recherches sur la façon dont la musique transmet les émotions pourraient bénéficier au traitement de la dépression et à la gestion de la douleur physique. En utilisant une combinaison innovante de la psychologie musicale et de l’audio-ingénierie de pointe, le projet donne une idée plus précise que jamais sur la façon dont la musique transmet l’émotion »
« L’impact d’un morceau de musique sur une personne va vraiment plus loin que le fait de penser qu’un tempo rapide peut soulever une humeur et qu’un ralentissement peut la faire redescendre. La musique exprime l’émotion à la suite de nombreux facteurs », explique le Dr Don Knox, chef de projet, spécialiste en ingénierie acoustique, Glasgow Caledonian University (Écosse).
À l’opposé de ces perspectives prometteuses, une autre étude a été menée par des scientifiques canadiens, constatant l’existence d’un « polluant invisible, inodore et sans saveur, pouvant nuire à votre santé. » Une équipe de Colombie britannique affirme en effet que la pollution sonore émise dans des environnements de travail bruyants, peut augmenter le risque d’avoir une maladie cardiaque.
Car tout est dans la dose. Un même son peut à dose « raisonnable » être une ressource bienfaitrice pour l’esprit et le corps et destructrice à une dose différente. La dose en question concernerait le degré de « concentration » ou de « dilution » du son ainsi que la chronicité ou la durée d’exposition, en considération des doses cumulatives assimilées du fait de la répétition des stimuli.
Un autre article a retenu aussi récemment notre attention. Il s’intitule : «L’Effet Mozart » : du rêve américain à la démystification, publié par l’ambassade de France en Autriche et relatant une publication écrite par des psychologues de l’université de Vienne dans la revue Intelligence.
Nous nous employons souvent à détruire des mythes et celui-ci en est un. Non pas qu’il n’y ait pas d’« Effet Mozart » mais que celui décrit en 1993 dans Nature, n’est pas le bon! Et le Docteur Alfred Tomatis, qui a utilisé la musique de Mozart avec succès pendant près d’un demi-siècle, ne nous contredirait sûrement pas. David Levitin de l’Université McGill (Montréal) a lui-même dénoncé l’étude de 1993, qui a l’époque a créée une grande confusion et a fait grand bruit. Il écrit notamment : (De la note au cerveau, 2010 p. 223) « Il y a quelques années, les médias ont beaucoup parlé d’une étude selon laquelle le fait d’écouter Mozart dix minutes par jour rendait plus intelligent. Cette étude affirmait notamment qu’écouter de la musique aidait à accomplir des tâches impliquant un raisonnement spatial (ce que les journalistes ont traduit par raisonnement mathématique) (…) Le principal problème de l’étude en question était assez simple : le protocole expérimental était inadéquat ».
En 1993, la psychologue américaine Frances H. Rauscher publiait un article avec son équipe, dans la prestigieuse revue Nature. Elle y décrivait que des auditeurs soumis à l’écoute de la sonate pour deux pianos K.448 de Mozart, pouvaient améliorer leurs performances sur leur représentation de l’espace, capacités faussement interprétées comme possibilité d’augmentation du QI (Quotient Intellectuel).
L’«Effet Mozart » a été soi-disant identifié comme un présumé effet positif de l’écoute de certaines musiques du répertoire classique et en particulier celles composées par le célèbre Amadeus Mozart. Ce soi-disant « Effet » concernant la « représentation spatiale » et les capacités cognitives des sujets exposés a été grossièrement traduit dans la presse populaire par le fait « de rendre plus intelligent ». Hélas, l’équipe autrichienne vient de « déboulonner » cette affirmation illusoire et démontre qu’une « augmentation spécifique de performance ne peut pas être spécifiquement liée à l’écoute de musique mozartienne. »
Les scientifiques viennois ont cherché à utiliser les mêmes méthodes que celles décrites dans l’article de Nature, afin d’obtenir les mêmes effets. Ils ont publié leurs résultats : après compilation statistique regroupant 39 études et plus de 3000 tests cliniques sur cette thématique, « ils concluent qu’aucun lien précis n’existe entre l’écoute de musique classique et l’amélioration de la représentation spatiale. »
« Je recommande à tous d’écouter du Mozart mais sans s’attendre à ce que cela améliore ses facultés cognitives », explique J. Pietschnig, co-signataire de l’étude. Ainsi, les conséquences de l’« Effet Mozart » postulé dans « Nature » en 1993 n’ont pas été confirmées. « Les chercheurs viennois considèrent maintenant cet effet comme un mythe et confirment en même temps sa 6ème place dans les 50 plus grands mythes de la psychologie populaire »
Nous abondons dans ce sens. Néanmoins l’auteur de cette synthèse scientifique conclut que « nos enfant sont quand même géniaux, avec ou sans musique ». Cet avis est déplacé selon nous, car il est maintenant démontré que l’étude et l’apprentissage de la musique ont des effets sur l’ensemble des connexions neuronales et du cervelet aussi. Cela ne change certes pas le génie d’un individu mais très certainement sa capacité à l’exprimer et à le révéler au Monde.
Sonothérapie, Sonologie et Toucher par les Sons®
La Sonothérapie ou Toucher par les Sons® est l’application thérapeutique de la science des sons ou Sonologie.
Nous utilisons la voix et le chant (vocalises, chant harmonique), les diapasons thérapeutiques et bols tibétains; l’aromathérapie, la lithothérapie et la chromothérapie. La Sonothérapie peut se pratiquer conjointement avec la Réflexologie, Le Reiki, les Soins esséniens, le Shiatsu, la Polarité, le Toucher thérapeutique, la Massothérapie et d’autres techniques psycho-corporelles. Nous accueillons régulièrement des psychothérapeutes, coachs, ostéopathes et membres du corps médical parmi nos stagiaires.
Des formations professionnelles sont dispensées en Europe et au Québec il nous sera agréable de vous accueillir lors d’une prochaine session.
Venez apprendre à faire du bien avec les ondes qui font du bien.
© Emmanuel Comte 2010
www.medson.net – www.sono-therapie.com
Prochaines activités du centre MedSon
– Mercredi 24 novembre 2010 19h30 : Concert thérapeutique au Centre Tara, 184, Rang 10, Bonsecours, Qc. Canada (Billets 20$ : Couleurs Musicales 819-437-9009).
– Formation automne-hiver 2010-2011 au centre Tara à Bonsecours, Cantons de l’Est. Atelier : 26-27-28 novembre 2010 Formation session 1 : 26-30 novembre 2010 – Formation session 2 : 4-8 février 2011.
– Mercredi 1er décembre 2010 : Concert thérapeutique au Parvis, 1295, Girouard Ouest, St-Hyacinthe, Qc, J2S 2Z2 (Billets 25 $ : 800, des Cascades, St-Hyacinthe, Qc J2S 2J3 – Tel 450-250-2667)
– Samedi 4 décembre 2010 : Concert thérapeutique au Centre Vox Populi, 550, St-Zotique Est Montréal, Qc. (Métro Beaubien).
– Guadeloupe, formation du 21 au 29 janvier 2011 dans un zome, concert le 20.
– Lyon, France du 4 au 12 mars, avec conférence et concert les 1er et 2 mars
– Royan, France, du 1er au 9 avril, avec conférence et concert les 30 et 31 mars.
– Belgique, fin avril à Bruxelles (Conférence et concert) puis à Sauvenière (entre Namur et Bruxelles). Concert et Formation en Sonothérapie du 29 avril au 7 mai 2011.
– Sono-Fest : Festival de Sonothérapie, les 27 et 28 mai en Provence et les 8 et 9 juillet au Québec (Centre Tara)
– Provence (Grignan) au Domaine de Barbe à Salles-sous-bois. Du 12 au 20 août.
– Des formations avancées ont lieu aussi, en Provence (Mars et Juin) et au Québec (Juillet).
Pour plus de détails, consultez www.medson.net