Burnout et Reiki… une recette gagnante! partie 2
J’ai toujours cru que la force d’une société devait reposer avant tout sur la santé des individus qui en font partie. Considérant le taux élevé de personnes atteintes de burnout, de dépression situationnelle ainsi que d’autres problèmes de santé mentale chez les adultes et les plus jeunes, je m’interroge…
Si une meilleure santé du corps physique semble être un objectif à atteindre, pour la plupart de nous qui prenons les moyens pour le réaliser, il en va autrement de la santé mentale qui est plutôt tenue à l’écart des discussions de salon. Serait-ce la crainte de toucher à quelque chose d’un hier qui pourrait créer un malaise intérieur ? Nous avons tous nos jardins secrets, d’accord mais qu’avons-nous réellement peur de rencontrer qui pourtant ne pourrait que nous permettre de mieux respirer ? Être vrai avec soi, c’est au contraire travailler à être gagnant !
Même si un nombre croissant de personnes consultent un thérapeute, assistent à des séances d’information ou suivent des programmes de formations en développement personnel afin de travailler à leur mieux-être global et d’améliorer leur équilibre personnel, j’ai tendance à croire que c’est le lot d’une minorité consciente, qui agit en croyant que si l’intérieur va mieux, le corps physique en bénéficie. « Un esprit sain dans un corps sain » à plus que jamais sa place au quotidien, avec les multiples bousculements qui engendrent le stress et l’inquiétude.
La prévention se veut un agent de première ligne afin de préserver l’équilibre et la santé…
Le burnout est un état pathologique de déséquilibre qui affecte non seulement la santé mentale mais tous les aspects de la personne : physique, mental, émotionnel et spirituel. Réf. : Passeport pour l’équilibre Éditions Quebecor.
Traverser un burnout est profondément souffrant et nécessite des soins globaux afin qu’au plutôt l’équilibre et la stabilité prennent à nouveau place à l’intérieur de la personne qui en est atteinte.
De plus, cet état entraîne de fâcheuses conséquences affectives et matérielles qui touchent souvent l’entourage.
Ce serait, de mon point de vue, un refus de la réalité et un acte manqué que de vouloir ignorer la souffrance qui prend place à l’intérieur de soi lorsque le mal de vivre ravit la joie d’être.
Qu’est-ce qui fait que de plus en plus de gens en sont affectés?
– Autrefois nous avions tendance à penser que le burnout était la conséquence d’une trop grande exigence envers soi au travail, une usure silencieuse échelonnée sur plusieurs années : « Il a trop travaillé. Il est épuisé ». Mais que se passe-t-il lorsque ce diagnostic est posé dans la jeune trentaine?
Nous devons à présent nous rendre à l’évidence que des cas sont répertoriés en grand nombre dans tous les milieux et même chez des jeunes personnes. Ce constat est aberrant.
Bien entendu, nous traversons une période à l’intérieur de laquelle tout va de plus en plus vite. Les exigences sont élevées afin de réussir, espérant recevoir par cette façon de faire le trésor tant recherché : la reconnaissance et l’amour.
En mal de ceux-ci, les efforts pour répondre à la demande et entrer dans la norme susciteront de tendre à la performance pour s’assurer ces bénéfices. Mais voilà, nous ne pouvons pas contrôler les résultats. La reconnaissance et l’amour ne viennent pas nécessairement, ou encore ne sont pas exprimés, selon les attentes de chacun. C’est alors que se renforcent les mécanismes de contrôle exercés sur soi et les autres, croyant ainsi élever les chances d’atteindre l’objectif d’être aimé si l’on réussit à …
Demeurer orienté sur une recherche d’appréciation qui ne passe trop souvent que par le faire et la performance, détourne le regard de la personne de ses besoins réels, pour aller le fixer plutôt sur ses désirs.
– Toutefois, comme la satisfaction d’un désir éveille à l’appel de répondre à un autre désir, il est facile de voir le piège dans lequel tombe celui qui en ignore sa présence. Beaucoup d’énergie vitale est consommée ainsi au détriment du développement personnel.
– Un autre facteur influençant la santé est la peur. Peu de gens sont conscients de leurs peurs profondes, telles par exemple la peur du jugement, de ne pas être à la hauteur, d’être rejeté, d’être abandonné, de blesser, voire même la peur d’être ainsi qu’une foule d’autres. Lorsque nous ne connaissons pas l’ennemi, ce dernier est en avantage. Dans ce cas, l’ennemi est en Soi!
– Le vécu passé joue un rôle important dans le processus qui mène au burnout. C’est à partir de nos expériences que nous avons construit notre personnalité, incluant tous les comportements, attitudes et mécanismes de défense et de protection pour éviter de souffrir.
Dans cette structure mentale nous avons placés des attentes ainsi que différents systèmes de croyances qui renforcent nos convictions et encouragent nos façons de faire aliénantes, lesquelles ne deviennent malheureusement que des mauvaises clés pour ouvrir la serrure de la porte du cœur.
– Se pointeront alors les émotions négatives de frustration, colère, tristesse, rage… reliées à nos attentes non clairement identifiées, non exprimées et non répondues. Ceci aussi gruge l’énergie vitale.
– Les rôles que nous nous donnons et ceux que nous endossons par besoin de se sentir utiles ou importants face aux autres, peuvent eux aussi contribuer sous le poids des responsabilités que nous assumons, à générer la fatigue morale, le découragement et le manque… de temps, d’estime de soi et j’en passe, en particulier chez quelqu’un qui a le don de se mettre la barre haute !
Je n’ai mentionné plus haut que quelques-uns des facteurs qui en se réunissant, créent graduellement une force destructrice favorisant la perte d’énergie chez celui qui demeure inconscient et vit conditionné tel un robot.
Tôt ou tard ces pertes d’énergie siphonneront le peu de réserves résiduelles, laissant l’individu impuissant et victime de lui-même. Se débattant inutilement, il perdra le combat pour devenir lentement un cadavre articulé par le contrôle qui, au moment où il s’en attendra le moins, cessera de fonctionner. Il suffira d’un seul évènement pour que tout bascule. Un matin… la lumière s’éteint ! Est-ce obligatoire d’en arriver là ?
La souffrance de celui qui est atteint de burnout a des effets sur le corps physique : en général les symptômes plutôt silencieux au début, se manifestent de plus en plus. Il s’agit d’une escalade qui accélère son mouvement au prorata de la dégradation de l’état de santé.
Pour n’en citer que certains : troubles légers du sommeil à l’insomnie, anxiété nocturne, irritation gastrique, difficulté à digérer, perte d’appétit, constipation, fatigue jusqu’à se sentir épuisé, difficulté à se concentrer, tremblements du plexus lorsque des agents considérés comme agresseurs sont présents, douleurs musculaires et tensions, récidives de vieilles blessures…
Des points de vue émotionnel et mental : irritabilité, insécurité, peur de perdre et d’être jugé, impuissance, sentiment d’échec, difficulté à accepter d’être vulnérable et en perte d’énergie, honte, dépendance tristesse, baisse d’estime de soi, colère, jugement critique, culpabilité, besoin de blâmer, de contrôler …
Au niveau spirituel : l’état de lassitude s’approfondissant la personne atteint sombre doucement dans un état d’anesthésie qui l’empêche de se tourner en elle-même pour y puiser force et courage. Ce chemin de destruction offre à tous de choisir de vivre ou de mourir. C’est ici que s’exprimera la capacité de résilience de l’individu.
Il y a maintes façons de mourir en dehors du suicide tel que nous le connaissons. Se terrer dans les profondeurs de l’abîme parce qu’il y a refus de se prendre en charge et d’assumer qui l’on est : autant les faiblesses à améliorer que les forces à utiliser et à renforcer, c’est choisir le côté sombre en refusant de se tenir debout.
En choisissant d’être victime, la personne lance un message à l’univers. Elle s’accordera alors aux plus basses fréquences de l’univers, ce qui l’aspirera à son insu dans une spirale énergétique descendante à laquelle se grefferont des expériences personnelles de plus en plus lourdes à rencontrer et qui finiront par détruire ses dernières forces. Il est essentiel d’inverser cette spirale pour survivre et reprendre le chemin de la lumière, celui de l’amour, car seul l’amour guérit… Cet amour que l’on a à apprendre à se donner, en cessant de le chercher ailleurs et, c’est là que le reiki intervient !!!
Briser le cercle
La meilleure manière de briser le cercle vicieux créé par la fausse croyance que par le faire arrivent l’amour et la reconnaissance, est l’action. Certes, cela demande l’effort du poussin qui doit fendre sa coquille sinon il mourra, car nul ne peut le faire à sa place.
Le burnout est une opportunité de renaître avec en plus la chance de rechoisir consciemment ce que nous souhaitons réaliser pour nous sentir vivants et heureux, en avançant vers le meilleur.
Le premier pas va dans le sens de choisir d’être victime ou gagnant et d’assumer avec respect notre choix. Le reiki est notre complice. Il nous aidera à vaincre la peur…
S’en sortir
Je pourrais élaborer longuement sur ma propre expérience alors que le burnout est entré dans ma vie par la porte d’en arrière, au début des années 90. Ceux qui connaissent mes livres et mes enseignements ont parcouru avec moi une partie de mon chemin à la quête de moi-même. Une voie qui par la suite m’a conduite au mieux-être et à l’équilibre.
Le message que je veux surtout laisser ici, pour conclure cette seconde partie de mon article, c’est que le reiki a été pour moi un outil à qui je dois la vie…oui, la vie… ma vie!
Le clin d’œil que m’a fait cet outil si simple à utiliser, j’ai su le reconnaître et lui répondre. Cette méthode pour se faire du bien a contribué au début à renforcer en moi la qualité de mon énergie vitale, me permettant plus facilement par la suite de retrouver graduellement mon équilibre, en demeurant centré sur un alignement, ce dernier axé vers la réalisation de mon être et de mes rêves. Ma santé s’est largement améliorée. Le reiki m’a aidé à enlever mes œillères et à voir des horizons élargis et remplis de ressources. J’émergeais du néant et je sentais la vraie vie en moi et autour de moi. J’existais vraiment tel un être complet.
Bien entendu, j’ai eu à apprendre à lâcher prise et à ne voir en le changement qu’un potentiel créateur de mon bonheur. Le reiki fut mon introduction à une vie spirituelle et matérielle en équilibre. Il a su me façonner et me guider vers les champs d’action servant mon évolution.
Je me sens une infirmière complète, celle qui entoure le corps, l’esprit et l’âme d’un amour profond et respectueux pour la vie. En guidant je m’ouvre à apprendre à recevoir et à accueillir mon itinéraire de vie. Je suis une personne heureuse et par mon rôle et le mandat de l’Institut que j’ai fondé et qui se veut la manifestation de ma guérison dans le tangible, je tiens à partager les outils qui ont fait de moi une meilleure personne en devenir. Je crois en l’équipe multidisciplinaire, en la vie et en l’amour. Je crois en la force des deux médecines : traditionnelle et énergétique.
J’adresse aussi mon message particulièrement à ceux qui sortent du cabinet médical avec un diagnostic de dépression situationnelle. Peut-être que votre dépression situationnelle n’est qu’un mot acceptable par la couverture du plan d’assurance salariale auquel vous avez adhéré ? Soyez observateurs de vous et n’hésitez pas à soigner complémentairement votre état par le reiki.
Je tiens à préciser à tous les lecteurs que ce n’est pas parce que vous avez quelques-uns des symptômes mentionnés plus haut que vous êtes en burnout. La prévention est une responsabilisation personnelle…Soyez donc à l’écoute des symptômes afin de prévenir… ce qui est plus avantageux et vous protégera. Être responsable de son bonheur s’est s’assurer un équilibre et une santé à tous les points de vue….
Soyez gagnant au jeu de la vie et bon printemps!
À surveiller
Sortie de mon prochain livre en mars :
Ne laissez pas les soucis gâcher votre vie.
Éditions Quebecor.
REIKI
Atelier degré 1 : 9 et 10 avril
Atelier LÂCHER PRISE
Une bonne façon de prendre soin de vous
Faire naufrage ou LÂCHER PRISE ?
Dolores croît fermement que le lâcher prise devrait être enseigné à tous, dès le bas âge, voire même inclus dans les programmes éducatifs et scolaires. Lâcher prise n’a rien à voir avec négliger ou laisser aller. Au contraire, c’est apprendre à assouplir la rigidité mentale personnelle, pour mieux vivre chaque journée et favoriser une meilleure santé.
Lâcher prise aide à diminuer les tensions, le stress, la fatigue
et contribue à améliorer la qualité de vie.
Quittant le chapeau de directrice des soins infirmiers pour devenir auteure et conférencière, depuis elle a maintes fois dispensé ces enseignements suite à l’écriture de son premier livre en 1999 « Le temps de lâcher prise », lequel fut réédité en 2006. « Je vous invite à venir passer quelques heures avec moi, dit-elle, lors d’un séminaire de travail personnel en lequel je vous accompagne. Donnez-vous ce temps précieux pour apprendre à vous connaître, au-delà de ce que vous savez de vous.
Au début des années 90 alors que ma vie basculait, j’étais loin de me douter de tout ce que la vie me réservait de beau et de bon. Je ne comprenais pas nécessairement ce qui m’arrivait. Je suis devenue fatiguée. Ma vie a alors certes vacillé, moi aussi d’ailleurs… et ce fut le naufrage! Perdue, ne sachant pas nager dans cette mer inconnue, j’avais très peur et je me sentais seule. Je me considère aujourd’hui privilégiée de m’en être sortie avec un meilleur équilibre et d’avoir réinventé ma vie. Depuis, j’aide les autres à voir les pièges qui les mènent tout droit vers un iceberg. Je leur enseigne comment maîtriser la force de leur engin et comment utiliser leur navire en demeurant capitaine à bord ».
Quelques objectifs du séminaire :
– Permet d’approfondir la notion de lâcher prise.
– Aide à identifier ce à quoi vous avez de la difficulté à lâcher prise ainsi que certains blocages qui minent votre énergie.
– Fournit des outils pour y arriver.
– Favorise le développement d’une meilleure connaissance de vous-même par une approche psychoénergétique, spirituelle et corporelle.
Si vous vivez de l’angoisse, la peur de perdre, la peur du manque… Si vous êtes dépressif, en burnout, vivez une rupture, des relations difficiles personnelles ou au travail, apprendre à lâcher prise peut certes vous aider. Ce séminaire est offert aussi aux personnes qui ont le goût de comprendre pourquoi tel événement difficile s’est produit dans leur vie. Comment apprendre à en décoder les leçons ainsi que comment traverser les difficultés avec équilibre.
Il est facile d’appliquer ensuite ce que vous aurez appris au travail, à la maison et dans vos diverses activités. Vous ne pouvez contrôler la température, les ouragans, mais lorsqu’il se produit une tempête dans votre vie, comment vivre celle-ci avec un minimum de stress et d’anxiété?
ATELIER DE (2) JOURS 12 et 13 mars .2011, de 9:00 à 18:00.
Lieu : Institut Dolores Lamarre+
Coût : 295$ + Tx. Dépôt de 75$ confirme votre inscription.
• Une personne qui inscrit 3 autres personnes à l’atelier Lâcher Prise (donné à la même date), un rabais de 50% sera offert à cette personne sur cet atelier.
• Une personne qui inscrit 5 autres personnes ou plus au stage-atelier Lâcher Prise (donné à la même date), cette personne pourra suivre cet atelier gratuitement.
Créez vos groupes et recevez l’atelier en régions ou dans votre entreprise.
Faites parvenir votre chèque de 75$, fait au nom de l’Institut Dolores Lamarre+ à :
Institut Dolores Lamarre+
319, chemin Ozias-Leduc
Otterburn Park, Québec
J3H 4A7
Lecture facultative pour vous y préparer : disponible au Québec et Europe
LE TEMPS DE LÂCHER PRISE (Best Seller)
Grand Prix du Livre Montérégien 1999
Éditions Quebecor
Informez-vous!
[email protected]
www.institutdlplus.com
www.doloreslamarre.alchymed.com