Votre enfant aurait-il eu un jumeau à votre insu ?

Lorsque je donne la parole à un bébé, sa Sagesse me fait comprendre un peu plus ce qui se passe chez cet Être, durant sa vie prénatale. Et, après sa naissance, s’il ne va pas bien, s’il pleure beaucoup, s’il semble inconsolable, toujours dans les bras, il peut préciser toutes les causes profondes à la source de ce symptôme.

L’une d’elles est méconnue. Il s’agit de la présence et du départ d’un jumeau intra-utérin dont personne n’a jamais suspecté la conception.  Personne, sauf le jumeau survivant, votre enfant! Ce deuil prénatal arrive bien plus souvent qu’on ne le croit.

Alors, je vous demande: votre enfant aurait-il eu un jumeau à votre insu? 

Grâce à la Parole Au Bébé®, cette approche que j’ai mise au point, j’ai pris conscience que l’enfant in utero et le jeune enfant ont des histoires à nous raconter et des facettes de leur vie à partager avec nous. Les mots que l’Être pose sur son expérience durant une rencontre de PAB® nous font découvrir un être conscient, sensible, percevant, communiquant intensément -même si c’est parfois à notre insu- et beaucoup plus outillé qu’on le croit habituellement. Il nous dit ses capacités, ses forces et ses motivations. Il nous parle de lui, d’où il vient et où il va. Je vous décrirai tout cela!

Comment un tout petit bébé peut-il savoir qu’un jumeau a été conçu en même temps que lui et qu’il est parti? Comment est-ce possible? Il faut d’abord comprendre et accepter que le bébé in utero soit une personne à part entière, qu’il soit conscient, sensible et percevant, qu’il soit un Être… Ce que l’on apprend des bébés tant avant qu’après leur naissance lorsqu’on leur donne la parole, c’est qu’ils vivent -dans le sens d’exister- dès leur conception. Ils prennent part à leur vie dès le début, à notre insu. La vie intérieure de votre enfant a débuté bien longtemps avant l’apparition des premiers coups de pieds dans votre ventre et des premiers mots après sa naissance.

S’intéresser à la vie intérieure du bébé nous permet de l’accompagner, de construire avec lui une vraie relation profonde et riche, de ne plus le laisser dans sa solitude, de l’aider, de prévenir les symptômes de sa petite enfance, de lui permettre d’alléger ses valises au seuil de sa nouvelle vie. Ce que l’on apprend sur ses émotions, c’est en premier lieu que ce sont justement SES émotions à lui. Pas seulement celles de sa mère. Parfois même, celles qu’il vit sont aux antipodes de celles que vit sa mère… comme dans le cas de la perte d’un jumeau intra-utérin. Pendant que vous êtes heureuse d’être enceinte, un petit pleure son jumeau disparu ou s’accuse de l’avoir fait partir…

Grâce  cette approche me permettant de communiquer avec l’Être qui se tient sur le seuil de sa nouvelle vie, avant ou après leur naissance, ces bébés nous disent qu’ils ne veulent pas passer la seconde moitié de leur vie à réparer ou guérir la première moitié de leur vie. Ils ne veulent pas traîner comme un boulet ce qui leur vient de leur naissance, de leur gestation, de leurs ancêtres ou de ce qu’ils ont apporté avec eux de plus loin. Ils veulent pouvoir utiliser tout ce matériel si riche pour grandir plus rapidement et aider leurs proches et la Terre. Ils veulent exprimer et concrétiser leur potentiel très rapidement. En deux mots: ils sont pressés! Et ils ont besoin de notre soutien, celui de leurs parents en priorité.

Certains parents trouvent difficile, voire même insupportable d’entendre qu’un bébé peut éprouver des émotions inconfortables. « Mais il a tout pour être heureux ce petit! On l’aime déjà tellement! », me disent certains parents-en-devenir lorsque je les invite à être encore plus présents. Tant mieux s’il est aimé, cet amour l’aidera à grandir, à guérir et à surmonter ses difficultés. S’il vit des émotions inconfortables, ce n’est pas votre faute, mais vous avez maintenant la possibilité de l’accompagner et de l’aider très tôt. Votre rôle de parent, voyez-vous, peut débuter concrètement dès la conception…

Comment savoir si, dans votre ventre, votre bébé vit des émotions inconfortables? Comment savoir si votre enfant a eu un jumeau à votre insu? D’abord, des signaux physiques présents chez le bébé in utero ou chez sa mère nous en parlent. Ensuite des signaux psychiques chez la mère durant la grossesse nous avertissent. Je vous dirai lesquels. Et lorsque l’on n’a pu contacter le bébé in utero, c’est plus tard, après la naissance ou bien pendant la naissance, qu’il nous parlera de sa détresse, cette souffrance qu’il connaît depuis plusieurs mois déjà. Je vous en parlerai. Plus on tarde à accompagner son deuil, plus il lui est difficile de s’alléger.

Toutes sortes d’émotions naissent du fait d’avoir perdu un jumeau: de multiples nuances de tristesse, de colère et de peurs. Toutes sortes de pensées accompagnent cette perte: des culpabilités, des remords, des regrets, de fausses croyances à son sujet, au sujet de son jumeau parti, de ses parents, de la Vie, etc. En tant que parent, le fait d’être au courant vous permettra d’accompagner votre enfant consciemment, peu importe son âge, qu’il soit déjà né ou non.  De votre part, cet accompagnement peut prendre plusieurs formes qui vont s’adapter étroitement aux besoins de votre petit. Je vous présenterai plusieurs suggestions d’accompagnement que vous pouvez lui apporter très facilement. En comprenant ce qui s’est vraiment passé, vous pourrez l’aider à changer son présent et son devenir. Il pourra alors, par la suite, porter un regard différent sur cette situation et en tirer une grande force sur laquelle s’appuyer.

Les bébés m’ont aussi enseigné que la guérison passe inévitablement par deux étapes majeures: la conscience et l’amour. Comment les appliquer à un bébé? Je vous en parlerai de façon concrète à l’aide d’histoires de cas tirées de ma pratique privée de la PAB®.

Soyez au rendez-vous à la conférence de

Brigitte Denis le vendredi 3 juin 2011  – 19 heures.

Azur Café
3203 chemin St-Foy, Québec
Admission : 20$

Pour réservation et information :
Carmen Désilets
[email protected]
ou
418.651.0951